Jambes lourdes et douloureuses : les surprenants effets de l’altitude !

Effets de l'altitude sur les jambes lourdes et douloureuses.

Vous souffrez de jambes lourdes et douloureuses et vous devez partir en vacances à la montagne ou prendre l’avion prochainement ?

Vous vous demandez quels sont les effets de l’altitude sur votre circulation sanguine et si cela pourrait poser problème avec votre insuffisance veineuse ?

Y a-t-il des contre-indications ? Quels conseils appliquer pour voyager sereinement malgré vos varices ?

C’est ce que nous allons voir dans cet article !

I) Jambes lourdes et varices

Les jambes lourdes et douloureuses sont le plus souvent le signe d’un mauvais retour du sang vers le cœur, c’est-à-dire d’une mauvaise circulation sanguine dans les veines. La sensation de lourdeur des jambes s’accompagne parfois d’un œdème, d’un gonflement : vous avez les jambes enflées.

Parfois, les gonflements des jambes sont liés à des maladies potentiellement graves qui touchent le cœur, le foie ou les reins.

Mais dans la plupart des cas, les problèmes de jambes lourdes ne sont pas dus à des problèmes de santé sérieux.

Le plus souvent, il s’agit d’une faiblesse des veines des jambes qui ne renvoient plus efficacement le sang vers le cœur. C’est ce qu’on appelle l’insuffisance veineuse, plus fréquente chez les femmes.

Ce dysfonctionnement peut lui-même ralentir la circulation de la lymphe. Dans ce cas, on parle d’insuffisance veino-lymphatique.

Chez la femme enceinte, une insuffisance veineuse temporaire apparaît parfois qui se traduit par une sensation de jambes lourdes. Elle est probablement liée aux changements hormonaux et, plus tard dans la grossesse, au poids de l’utérus qui comprime les veines abdominales.

La sensation de jambes lourdes représente donc le tout début de la maladie veineuse chronique. Si elle évolue, celle-ci peut se manifester par :

  • des varices des jambes ;
  • un œdème permanent (pied, cheville, jambe) ;
  • des troubles importants de la peau tels que des zones brunes pigmentées, un eczéma de contact ou un ulcère (plaie persistante) de la jambe.

Pour savoir à quel niveau de la maladie veineuse vous en êtes, je vous renvoie à mon précédent article sur le sujet ! 

À l’inverse, les personnes concernées éprouvent une gêne moins importante pendant la marche, en position allongée ou lorsqu’il fait froid.

Aussi, puisqu’il fait plus froid à la montagne qu’au bord de mer, on pourrait s’attendre à ce qu’on ait moins de problème de jambes lourdes lorsqu’on part en vacances à la montagne ! Pourtant vous êtes nombreux, comme @RokyPalmor qui m’a laissé un commentaire sur ma chaine Youtube, à remarquer le phénomène inverse : à la montagne, vous avez autant, sinon plus, les jambes lourdes et enflées ! Car outre le froid, un autre phénomène intervient : l’altitude…

II) Effets de l’altitude sur les jambes lourdes et douloureuses

A) L’altitude

Les voyages en haute altitude peuvent aggraver des maladies sous-jacentes, ou même en révéler qui n’étaient pas encore au stade clinique, en particulier les maladies cardio-respiratoires.

Selon Hackett et ses collaborateurs (1995), on parle communément de :

  • Haute altitude entre 1 500 à 3 500 mètres ;
  • Très haute altitude de 3 500 à 5 500 mètres ;
  • Altitude extrême au-delà de 5 500 mètres.

Plus précisément, la haute altitude est définie par l’altitude à laquelle la saturation en oxygène de l’hémoglobine passe en dessous de 90%. Cela correspond à une altitude d’environ 2500 m.

Il est habituellement reconnu que les problèmes de santé en haute altitude deviennent plus fréquents à partir de 2 500 mètres.

L’humain ne peut vivre à plus de 5 500 mètres sur une longue période.

Avec l’altitude, deux phénomènes peuvent expliquer l’augmentation de vos problèmes de jambes lourdes et d’œdème de la cheville : la déshydratation et le manque d’oxygène.

En effet en altitude, il se crée une déshydratation « pernicieuse » due à l’effort physique plus important (comme nous allons le voir) et à une diminution de l’humidité.

Cette déshydratation favorise souvent la coagulation du sang, le sang est plus épais, ce qui peut donc contribuer aux jambes lourdes voir à une thrombose veineuse profonde.

Mais, en altitude, le phénomène le plus impactant pour la santé c’est le manque d’oxygène.

 

La pression atmosphérique diminue de manière logarithmique avec l’altitude. La baisse de la pression partielle d’oxygène, qui représente 21 % de la pression atmosphérique, se fait donc de manière similaire : donc plus on monte et plus on manque d’oxygène ! On parle alors d’hypoxie.

La baisse d’oxygène est proportionnelle à l’altitude. Ainsi, le tableau suivant présente votre taux de ventilation en oxygène en fonction de l’altidue en prenant le niveau de la mer comme référence à 100% d’oxygène :

Le manque d’oxygène en altitude provoque alors une série d’adaptations physiologiques des systèmes pulmonaires et cardiovasculaires …

B) Adaptation du corps et de la circulation sanguine au manque d’oxygène

L’arrivée en altitude déclenche une série complexe d’ajustements physiologiques destinés à augmenter l’apport d’oxygène aux cellules et à augmenter leur tolérance à l’hypoxie.

1) Hyperventilation en altitude

Dès les premières heures passées en altitude, les récepteurs sensibles à la diminution de l’oxygène situés dans les carotides stimulent la ventilation (Bärtsch, 1992) : la fréquence et le volume respiratoires augmentent, on parle d’hyperventilation.

Cette hyperventilation implique une augmentation de l’effort fournit et induit une augmentation de l’élimination du CO2, créant ainsi une alcalose dite respiratoire : le pH du sang change et devient plus alcalin.

Cette alcalose respiratoire peut s’accompagner de vertiges, de sensations de flou, voire de malaises, mais également de sensations bizarres dans les jambes et de crampes… des symptômes communs avec l’insuffisance veineuse !

L’alcalose est compensée en quelques jours (environ 4 jours) par une excrétion accrue de bicarbonate au niveau rénal (acidose métabolique), ce qui permet un retour à un pH sanguin normal.

La compensation peut être complète jusqu’à 5 000m environ, mais à plus haute altitude elle devient insuffisante et le pH sanguin devient de plus en plus alcalin.

2) Circulation sanguine et altitude

Dans un premier temps, le manque d’oxygène va entrainer une vasodilatation périphérique, tout comme la chaleur ! Vos vaisseaux sanguins se « dilatent », ce qui va favoriser les sensations de jambes lourdes (et les maux de tête, mais ça c’est une autre histoire)!

Les mécanismes pouvant expliquer cette vasodilatation périphérique initiale sont la génération d’oxyde nitrique (NO) et la libération d’ATP par les érythrocytes (Bärtsch, 2007).

Par la suite, l’hyperventilation, et l’alcalose qui en résulte, vont déclencher une vasoconstriction par activation du système nerveux sympathique (Wolfel, 1985).

Il existe donc un antagonisme entre les effets directs de l’hypoxie sur les vaisseaux (vasodilatation) et ceux médiés par l’activation du système sympathique (vasoconstriction).

Au cours des premières heures d’exposition, la vasodilatation hypoxique tend à l’emporter sur la vasoconstriction sympathique dans la circulation systémique, ce qui se traduit par une pression artérielle systémique inchangée ou légèrement diminuée.

La pression artérielle et la résistance vasculaire systémique augmentent ensuite pendant au moins 3 à 4 semaines en raison de l’augmentation de l’activité sympathique et de la réduction de l’hypoxie tissulaire associée à l’acclimatation (Hansen, 2003).

Il faut cependant noter, qu’en dehors de l’hypoxie, d’autres stimuli comme des températures basses, le stress physique, la douleur (céphalées) peuvent également stimuler le système nerveux sympathique.

Dès lors, puisque la vasoconstriction devient dominante, on pourrait penser que les problèmes de jambes lourdes sont rapidement terminés avec l’acclimatation, mais un autre phénomène lié à l’altitude reste impliqué !

3) Effet de l'altitude sur la qualité du Sang

L’hypoxie provoque une augmentation du taux d’hématocrite, la portion du sang occupée par les cellules (globules rouges, globules blancs et plaquettes) par rapport au plasma.

En effet, les 2-3 premiers jours on observe une diminution du volume plasmatique causée par une augmentation de la diurèse pour contrebalancer l’alcalose respiratoire décrite précédemment. On fait plus pipi !

Après 4-5 jours l’hématocrite augmente par l’apparition de nouveaux globules rouges (utiles pour capter plus d’oxygène). En effet, la sécrétion d’érytropoïétine est perceptible dès 2 heures de stimulus hypoxique.

Le taux d’hématocrite peut ainsi augmenter durant plusieurs semaines et ce en fonction de l’intensité du stimulus, le manque d’oxygène. La concentration de l’hémoglobine augmente de manière exponentielle, puis linéaire et atteint un plateau après 6 semaines environ.

La concentration d’hémoglobine retrouve ses valeurs originelles 6 semaines après le retour en plaine.

Avec plus de globules rouges et d’hémoglobine, votre sang capte et transporte plus facilement l’oxygène vers les organes…

L’effet négatif est l’augmentation de la viscosité du sang, avec un risque accru de thrombose.

Le sang est plus « épais » et circule donc plus difficilement ! Ce qui explique l’augmentation des problèmes de stase veineuse et de jambes lourdes !

De plus, la diminution en oxygène et en gaz carbonique dans le sang produit une altération de l’endothélium des vaisseaux pouvant mener à des œdèmes, des hémorragies ou des thromboses.

Ainsi, l’œdème périphérique est fréquent en haute altitude, en particulier chez les femmes.

Il n’est pas nécessairement associé à une maladie d’altitude, mais toute personne présentant un œdème doit être évaluée pour le Mal Aigu des Montagnes, une pathologie fréquente liée à l’altitude et qui peut évoluer vers un œdème cérébral ou pulmonaire.

Le Mal aigu de montagne peut apparaitre environ 6 heures après l’arrivée en altitude : des maux de tête, éventuellement accompagnés de nausées, de vomissements et d’un manque d’appétit se font ressentir. Le sommeil est également perturbé.

Ainsi, il n’est pas rare de retrouver céphalées, migraines (90%) essoufflement, fatigabilité, perte de sommeil (70%), ou saignement de nez. Mais également une diminution de la diurèse et des œdèmes localisés de la face et des mains. Le plus grave est l’œdème pulmonaire ou cérébral.

La seule solution qui se présente à nous si cela intervenait, est de redescendre la personne atteinte le plus rapidement possible à une altitude plus basse. Ceci se fait en général par hélicoptère, mais dans le cadre de mal aigu bénin, on peut redescendre rapidement par voiture ou par train.

A surveiller donc, même s’il suffit de redescendre en plaine pour que tout aille mieux !

Comme vous le voyez, l’altitude ne laisse pas votre corps indifférent… alors que faire en cas de jambes lourdes si vous devez voyager en altitude, lors de vacances à la montagne par exemple…

C) Conseils et contre-indication pour des vacances à la montagne avec des jambes lourdes

En cas d’insuffisance veineuse, il n’y a pas de réelle contre-indication à un séjour en altitude, sauf si vous avez une Thrombose Veineuse Profonde (Phlébite) ou une embolie pulmonaire de moins de trois mois !

La phlébite (thrombose veineuse) est un caillot de sang qui se forme dans une veine des membres inférieurs. Quand elle est profonde (thrombose veineuse profonde (TVP)), ce caillot peut migrer dans la circulation sanguine jusque dans les poumons, provoquant une embolie pulmonaire.

Si la thrombose est plus ancienne ou si vous êtes sujet à la thrombophilie, il vaut mieux consulter votre médecin auparavant mais le séjour devrait être possible.

Il vous faudra néanmoins respecter quelques conseils :

  • Bien vous hydrater régulièrement (attention à la déshydratation qui passe inaperçue à cause du froid).
  • Porter des bas de contention : il existe désormais de nombreux modèles plus ou moins élégants, aussi bien pour les femmes que pour les hommes (voir dans la suite de l’article).
  • éviter l’alcool (qui induit une déshydratation) ainsi que les médicaments qui ont un effet sur la respiration (somnifère, anxiolytique, narcotique, tout médicament ayant une action sur le système nerveux central), tout particulièrement au-delà de 3 000 m d’altitude;
  • Éviter l’exercice intense pendant les premières 48 heures mais bouger régulièrement et notamment les mollets.

Vous avez par exemple cette série d’exercices dans cette vidéo pour lutter contre les jambes lourdes :

En cas d’œdème, les diurétiques sont efficaces mais ils doivent être utilisés avec précaution en raison d’un risque de déshydratation. Parlez-en à votre médecin.

Notez que la condition physique, l’entraînement, ne constitue pas une protection contre la maladie de haute altitude chez les personnes en bonne santé.

La montée progressive est le meilleur moyen pour prévenir les problèmes reliés à la haute altitude (surtout si l’on doit séjourner à plus de 3000 m).

Monter progressivement implique de :

  • passer 2 à 3 nuits entre 2 500 et 3 000 m avant de continuer;
  • au dessus de 3 000 m, ne pas dépasser 300-400 m d’ascension par jour;
  • si les ascensions sont plus importantes, passer une nuit supplémentaire à la même altitude à chaque ascension de 600 à 900 m;
  • des expéditions à des altitudes plus élevées que le niveau du coucher peuvent améliorer l’acclimatation;
  • prévoir une journée de repos (2 nuits à la même altitude) à tous les 3 ou 4 jours.

 

Mais il y a une situation très fréquente où vous vous retrouvez en haute altitude mais où vous ne pouvez pas monter progressivement et qui peut être problématique en cas de jambes lourdes : le voyage en avion !

III) Voyage en avion et jambes lourdes

Les voyages en avion de longue durée peuvent entrainer des troubles de la circulation sanguine.

Le risque de phlébite est majoré lors des vols de plus de 8 heures, surtout si vous souffrez d’insuffisance veineuse (jambes lourdes) ou d’anomalies de la coagulation. Il est alors d’autant plus important de suivre quelques conseils si vous devez voyager en avion.

Attention : le risque de phlébites et d’embolies pulmonaires peut apparaître immédiatement ou dans les 3 jours qui suivent un long vol. Le risque persiste jusqu’à 8 semaines après l’atterrissage.

A) Pourquoi l’avion augmente les risques de phlébite et les problèmes de circulation sanguine ?

Principalement à cause de 4 facteurs qui augmentent les risques de présentation des signes d’insuffisance veineuse : 

  1. L’immobilisation en position assise prolongée :

Le passager reste assis dans un espace confiné pendant des heures, jambes recroquevillées et les veines comprimées dans des sièges contigus (d’où le nom de « syndrome de la classe économique »), ce qui ralentit la circulation veineuse dans les jambes et favorise la stagnation du sang dans les membres inférieurs (stase veineuse). Cela peut engendrer un gonflement des jambes (œdème des chevilles ou des pieds), une sensation d’inconfort et la formation d’un caillot. Ce phénomène survient surtout en cas de vols longs ou répétés.

2. L’altitude et la faible pression atmosphérique :

Être dans un avion équivaut à se trouver à plus de 2400 mètres d’altitude. L’altitude et la pressurisation de la cabine ont pour effet de diminuer la concentration en oxygène dans le sang (hypoxie) dont nous avons détaillé les conséquences pour vos jambes lourdes précédemment (alcalose, vasodilatation et épaississement du sang) …

3. La déshydratation :

La climatisation et le faible taux d’humidité à l’intérieur des cabines accélèrent la déshydratation, rendant le sang plus épais et coagulable, ce qui favorise la formation de caillots.

4. La chaleur :

Les cabines sont également chauffée pour éviter le froid extérieur mais la chaleur augmente la dilatation des veines et les problèmes de jambes lourdes…

B) Alors si vous avez les jambes lourdes, de l’insuffisance veineuse mais que vous devez prendre l’avion, que faire ?

Idéalement, consultez votre médecin avant vos déplacements.

Mais dans tous les cas, certains conseils à bord de l’avion vous permettront de limiter les conséquences d’une insuffisance veineuse et d’éviter ses complications.

  1. Faites attention à votre tenue 

Portez des vêtements amples et larges ainsi que des chaussures confortables. Évitez les gaines, ceintures et bottes. Les vêtements et les chaussures serrés vont comprimer les vaisseaux des jambes, d’autant plus quand celles-ci auront tendance à gonfler pendant le vol.

2. Portez des bas de contention

Si vous avez une insuffisance veineuse ou des varices, pensez aussi à mettre vos bas ou vos collants de contention, afin de prévenir lourdeur et gonflement des jambes. Votre contention élastique (chaussettes, bas ou collant de contention) vous fera profiter de ses nombreux bienfaits.

3. Bougez souvent.

Pour limiter les risques, évitez de rester trop longtemps immobile. Pour cela :

  • le mieux est de se déplacer de temps en temps dans le couloir de l’avion (idéalement pendant cinq minutes toutes les deux heures, ce qui contre-indique donc la prise de somnifères)
  • ou, à défaut, faire régulièrement des petits mouvements de flexion-extension des chevilles, des rotations, bougez les pieds, assis dans votre siège.
  • Ne croisez pas les jambes

 

4. Buvez beaucoup d’eau

Pensez aussi à boire beaucoup (un litre d’eau toutes les quatre heures) car la pressurisation de la cabine entraine une forte déshydratation. Mais attention pas d’alcool qui facilite au contraire la déshydratation.

5. Attention aux médicaments

Évitez de consommer des somnifères car ils vous plongeraient dans un sommeil lourd pendant plusieurs heures et l’immobilité augmenterait la stase veineuse.

Si vous êtes particulièrement à risque de thrombose, discutez-en avec votre médecin, des anti-coagulants peuvent être à envisager.

 

Bien sûr ces recommandations pour voyager en avion sont également valables si vous devez entreprendre de longs trajets en voiture, les problèmes d’altitude ne moins…

Bas de contention face aux jambes lourdes.

J’espère que cet article vous aura plu, si c’est le cas ou si vous avez des questions n’hésitez pas à me le dire en commentaire.

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Vous pouvez retrouver la vidéo correspondante à l’article ICI :

SOURCES :

Bärtsch P, GibbsJSR. Effect of altitude on the heart and the lungs. Circulation 2007;116:2191–202. [Medline]

Duplain H, C. Sartori and U. Scherrer. Les maladies d’altitude. Revue Med Suisse, 2007;3:1766-9

HansenJ, SanderM. Sympathetic neural overactivity in healthy humans after prolonged exposure to hypobaric hypoxia. J Physiol 2003;546(Pt 3):921–9.[Medline]

Keystone J S et al. Travel Medicine. Elsevier Science publisher. London. 2013 : https://amzn.to/48mLdGM

Wolfel EE, . Systemic hypertension at 4,300 m is related to sympathoadrenal activity. J Appl Physiol (1985), 1994; 76:1643–50. [Medline]

 

 

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