Syndrome X : L’épidémie silencieuse qui aggrave le COVID-19 (et dont personne ne parle !)

L’excès de sucre et de gras ne sont pas indifférents au problème…

Des milliers de personnes ont été hospitalisées ou sont décédées depuis le début de la pandémie du COVID-19, si bien que de nombreuses personnes sont pétrifiées en pensant à la façon d’éviter d’être victime de la Covid-19.

80% des personnes infectées ne passent pas un bon moment, mais sans rien de particulier. Par contre, 20% ont de graves complications.

Bien sûr, l’âge est le facteur principal lié aux formes graves… mais il n’est pas le seul !

D’autres facteurs de risques peuvent provoquer des formes graves si vous êtes infectés par le virus du COVID-19.

Et malheureusement, nous n’en parlons que très peu… alors qu’en France, un syndrome lié à ces facteurs de risque touche près de 22.5% des hommes et 18.5% des femmes …  

De plus, 24% des personnes atteintes n’en ont même pas conscience

On pourrait même parler d’une épidémie silencieuse qui aggrave le COVID-19, dont personne ne parle alors que des gestes simples pourraient remédier au problème !

Cette « épidémie » c’est le syndrome métabolique ! Encore appelé « syndrome X ».

Alors quels sont les facteurs de risque liés au COVID-19 ?

Qu’est-ce que le syndrome métabolique et quel est son lien dans l’aggravation de la COVID-19 ?

Comment prendre en charge ce syndrome pour limiter les risques ?

C’est ce que nous allons voir dans cet article !

Pour certains, la COVID-19 peut être grave et mortelle… mais pour la plupart des personnes cela ne fera guère plus d’effet qu’un rhume…

Depuis l’apparition de la maladie en 2019, nous avons pu observer quels étaient les facteurs de risque qui pouvaient aggraver les suites d’une infection au COVID-19.

L’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé) a publié les conclusions d’une vaste étude de cohorte visant à préciser ces facteurs de risque de COVID-19 grave et à quantifier leur impact sur l’évolution de la maladie.

Les voici :

  • Âge ≥ 65 ans, les personnes âgées sont de loin les plus fragiles face à la Covid-19 : les risques d’hospitalisation et de décès augmentent de façon exponentielle avec l’âge !
  • ATCD cardiovasculaire : Hypertension artérielle compliquée, Insuffisance cardiaque, AVC, coronaropathie, chirurgie cardiaque
  • Diabète chronique non équilibré ou avec complications
  • Pathologie respiratoire chronique susceptible de décompenser et mucoviscidose
  • Insuffisance rénale chronique dialysée
  • Cancer sous traitement (hors hormonothérapie), surtout cancer du poumon
  • Immunodépression : Médicamenteuse, Infection à VIH, Greffe d’organe solide ou de cellules souches hématopoïétiques, principalement les transplantations rénales et les transplantations pulmonaires, Hémopathie maligne en cours de traitement
  • Cirrhose ≥ stade B
  • Obésité IMC > 30
  • Grossesse à partir du 3ème trimestre
  • Trisomie 21 et retard mental,

 

Mais il existe un syndrome qui relie plusieurs de ces facteurs de risques, c’est le syndrome métabolique.

II) Le syndrome métabolique ou « syndrome x »

a) Définition et diagnostic du syndrome métabolique

Le syndrome métabolique (ou syndrome X) est un ensemble de symptômes qui résultent de troubles du métabolisme.

Cependant, le syndrome métabolique n’est pas une maladie en soi, mais un ensemble de signes avant-coureurs (physiologiques et biochimiques) annonciateurs de problèmes de santé grave à venir.

Ce syndrome est diagnostiqué lorsque le sujet présente au moins 3 symptômes parmi les 5 suivants :

  1. surpoids et obésité,
  2. hypertension artérielle,
  3. glycémie (taux de sucre dans le sang) élevée,
  4. taux faible de bon cholestérol,
  5. et taux élevé de graisses dans le sang (triglycérides).

Ces signes peuvent entraîner des complications (diabète, cardiopathie, AVC)… rappelez-vous, toutes ces affections font partie des critères aggravant la COVID-19.

L’obésité abdominale associée à l’élévation des triglycérides et de la glycémie est la triade la plus délétère.

Mais regardons ces critères de plus près…

1) Surpoids et Obésité

L’excès de poids fait partie des signes physiques du syndrome métabolique, le plus visible et le plus pris en compte.

L’embonpoint abdominal, c’est-à-dire l’accumulation de graisses autour de la taille, favorise l’insulino-résistance et augmente les risques de maladies cardiovasculaires.

Un Indice de Masse Corporelle supérieur à 30 kg/m2 peut témoigner d’un déséquilibre.

Mais au-delà de l’IMC, le tour de taille, révélateur de la graisse abdominale et le rapport taille/hanche peuvent être des indicateurs d’un syndrome métabolique.

Le risque de syndrome métabolique est accru lorsque le tour de taille est supérieur à 94 cm chez les hommes et 80 chez les femmes.

Le rapport taille/hanche est généralement élevé : au moins 0,9 pour l’homme, et 0,85 pour la femme.

Mais en réalité il existe des petites variantes en fonction des groupes ethniques :

Rappelez-vous nous parlions de ces critères dans un précédent article sur les tests physiques pour connaître votre niveau de forme…

2) Hypertension artérielle

L’hypertension artérielle présente des risques pour la santé.

Cette affection est considérée comme le principal facteur de risque, modifiable, de maladies cardiovasculaires et de mortalité prématurée dans le monde. Elle touche un tiers de la population adulte mondiale.

Dans le cas du syndrome métabolique, la tension artérielle, également appelée « pression » artérielle, est généralement supérieure ou égale à 130/85 millimètres de mercure, à 130 mmHg pour la pression artérielle systolique et à 85 mmHg pour la pression artérielle diastolique.

Et les moyens naturels pour baisser la tension artérielle sont nombreux, par exemple le thé face à l’hypertension ou l’exercice physique pour diminuer la tension artérielle… 

3) Glycémie

La glycémie correspond au taux de glucose dans le sang, au taux de sucre dans le sang.

Le syndrome métabolique se manifeste souvent par une glycémie à jeun élevée : supérieure ou égale à 5,6 mmol/L (100 mg/L) par litre de sang.

La marche régulière permet de lutter contre le diabète, comme je vous l’expliquais dans ce précédent article sur les bienfaits de la marche pour la santé.

4) Taux de bon cholestérol (HDL)

Les lipoprotéines HDL constituent le « bon » cholestérol. Elles débarrassent les artères du « mauvais » cholestérol en le transportant vers le foie.

Un faible taux de bon cholestérol fait partie des critères biologiques du syndrome métabolique : il est inférieur à 1,03 mmol/L (40 mg/dL) chez un homme et à 1,29 mmol/L (50 mg/dL) chez une  femme.

Ah tiens ! Là aussi pour le cholestérol je vous ai fait un article pour baisser le mauvais cholestérol et augmenter le bon cholestérol juste ICI !

5) Taux de triglycérides

Les triglycérides sont des lipides, souvent issus de l’alcool, des corps gras et du sucre.

Un taux trop élevé, égal ou supérieur à 1,7 mmol/L, l’équivalent de 150 mg/dL, témoigne d’une hypertriglycéridémie, et fait partie des signes caractéristiques du syndrome métabolique.

6) Un autre marqueur pour savoir si vous avez un syndrome métabolique : la protéine C-Réactive.

Lorsque vous souffrez d’un syndrome métabolique, il provoque une inflammation chronique.

Ainsi, un autre moyen de détecter et de déterminer la gravité d’un syndrome métabolique est d’utiliser le dosage de la protéine C réactive ou CRP.

En effet, la concentration en CRP serait liée d’une part à la sévérité du syndrome métabolique et d’autre part au risque cardiovasculaire des patients selon une étude de 2003.

Ce syndrome et sa relation avec la CRP a été étudié sur un groupe plus de 14700 femmes pendant plus de 8 ans. Ces femmes paraissaient en bonne santé en début de suivi. Cependant, 24 % répondaient au critère de syndrome métabolique à l’entrée dans l’étude.

Les auteurs ont remarqué que plus le nombre d’éléments présents du syndrome métabolique était élevé, plus la concentration en CRP était importante.

Par exemple si vous n’aviez qu’un seul critère comme l’hypertension, la concentration médiane en CRP était de 0,69 mg/L.

Par contre si vous aviez les 5 critères du syndrome métabolique, la concentration médiane en CRP était de 5,75 mg/L. 6 fois plus !

Par ailleurs plus ce taux de CRP était élevé, plus les participantes risquaient de développer une maladie cardio-vasculaire.

DONC à part la tension (tensiomètre) et le surpoids (visible), tous les autres critères pourront facilement être décelé par votre médecin grâce à une prise de sang ! 

b) Facteurs de risque du syndrome métabolique

La graisse viscérale liée à l’obésité est souvent citée comme cause du syndrome x.

Mais il est reconnu aujourd’hui que la cause principale du syndrome métabolique est la résistance à l’insuline.

Cependant, il demeure très difficile de départager les effets indépendants de la résistance à l’insuline et de l’obésité abdominale viscérale, ces deux facteurs étant fortement interdépendants.

Mais ce n’est pas tout !

Des chercheurs japonais ont récemment découvert que les habitudes de vie jouent un rôle important dans la prédiction du risque de développer un syndrome métabolique, aussi bien chez les personnes obèses que chez les personnes non obèses !  

Il y a donc des facteurs de risques qui prédisposent au syndrome métabolique même si on n’est pas obèse.

Ce sont, selon le professeur Takeda :

  • l’âge avancé,
  • le sexe masculin,
  • la prise de poids supérieure à 10 kg depuis la vingtaine,
  • le tabagisme actuel,
  • la marche lente,
  • l’alimentation grasse et sucrée
  • et une consommation d’alcool plus élevée

On peut ajouter le manque d’exercice régulier, mais il n’était lié au syndrome métabolique que chez les personnes obèses, et non chez les personnes non obèses.

Ainsi le syndrome métabolique peut survenir même chez les personnes non obèses qui ont ces « mauvaises » habitudes de vie.

Ainsi conseiller les personnes, principalement les hommes âgés, de surveiller ces facteurs de risque pourrait prévenir des problèmes de santé majeurs, que ce soit des maladies cardiovasculaires, du diabète, ou des complications lors de la COVID-19.

III) Quel lien entre syndrome métabolique et COVID-19 ?

Nous l’avons vu les critères qui définissent le syndrome métabolique font parti des facteurs aggravants la COVID-19.

En effet, comme nous le disions, le syndrome métabolique provoque une inflammation chronique dans votre corps.

Or, si vous êtes déjà dans un état d’inflammation chronique, vous ne pouvez pas bien mobiliser votre système immunitaire dont vous avez vraiment besoin contre le coronavirus.

D’autant plus que la maladie du COVID se présente en fait en 2 phases, une phase virale initiale, suivie d’une phase inflammatoire, et c’est là qu’il peut y avoir le plus de problèmes.

Nous voyons donc que les personnes les plus susceptibles de se retrouver dans des unités de soins intensifs (USI) sont des personnes – en plus des personnes âgées – souffrant d’hypertension, de maladies cardiovasculaires, d’obésité et de diabète.

Autrement dit des personnes souffrant du syndrome métabolique. Et cela apparaît très fréquemment comme des facteurs de risque de décès par coronavirus.

Les patients hospitalisés avec COVID-19 qui avaient une combinaison d’hypertension, d’obésité et de diabète avaient plus de trois fois plus de risque de mourir de la maladie, selon une étude de l’Université de Tulane de 2020.  

Selon l’étude, plus vous avez de critères du syndrome métabolique, plus le pronostic est mauvais lors d’une infection du COVID-19.

Les chercheurs ont suivi des résultats pour 287 patients hospitalisés pour COVID-19 au centre médical de Tulane à la Nouvelle-Orléans.

Presque 66% des patients dans l’étude avaient un syndrome métabolique.

Si on comparait ces patients avec des patients sans syndrome métabolique, on avait :

D’une manière globale, sans compter l’âge, les patients présentant un syndrome métabolique étaient 3,4 fois plus à risque de mourir de COVID-19.

Nuançons toutefois, l’étude n’a pas trouvé une augmentation de la mortalité pour des patients quand seulement un des critères du syndrome métabolique était présent.

Même si l’obésité seule et le diabète seul ont été associés à de plus grande chance d’admission en Unité de Soin Intensif et mise sur un déflecteur.

Selon les chercheurs, le syndrome métabolique devrait être considéré comme un facteur prédictif face à la COVID-19, augmentant le risque de mortalité par les effets combinés de ses différentes composantes.

Donc peu importe que vous soyez vieux ou jeune, si vous avez un syndrome métabolique vous devriez redoubler de précautions et si malgré tout vous attrapez la COVID-19, vous devriez consulter votre médecin au plus tôt !

IV) Mais alors que faire pour éviter le syndrome métabolique et ainsi diminuer les risques face à la COVID-19 ?

Le syndrome métabolique résulte principalement du mode de vie.

Aussi, le traitement et la prévention du syndrome métabolique reposent donc principalement sur une amélioration de l’hygiène de vie. Rappelez-vous de l’étude japonaise.  5 éléments vous aideront :

 

  1. Pratiquer une activité physique régulière et d’éviter au maximum la sédentarité.

Au moins 150 minutes d’activité d’intensité modérée par semaine. Par exemple marcher 30 minutes par jour. Lorsque vous marchez, essayez de ne pas traîner. Rappelez-vous que la vitesse de marche joue aussi sur votre santé comme expliqué dans un précédent article sur les bienfaits de la marche rapide !

2. Surveillez votre poids.

3. Évitez le tabac et l’alcool.

4. Un suivi médical régulier est aussi recommandé en cas de complication avérée. Le médecin pourra alors vous conseiller la prise de certains médicaments (hypoglycémiants, etc.).

Il n’existe aujourd’hui aucun traitement médicamenteux qui puisse « guérir » exclusivement le syndrome métabolique. Néanmoins, il est possible de traiter spécifiquement l’hypertension artérielle, l’excès de cholestérol ou encore le diabète de type 2 pour limiter les risques de maladies cardiovasculaires.

5. Une alimentation saine, variée et équilibrée est également la base du traitement contre le syndrome métabolique.

 

Augmentez la consommation de fruits et légumes (5 portions ou plus par jour dans l’idéal), privilégiez les aliments riches en oméga-3 (thon, saumon, noix…) et en oméga-9 (avocat, huile d’olive…) et éviter ceux riches en gras saturé,  surtout d’origine animale (charcuterie, pâtisserie, sodas, fromage et viandes grasses, plats préparés…), limitez le sel dans la préparation et pendant les repas et limitez vos apports en sucres simples

Évitez donc les fast-foods !

Attention aussi aux jus de fruits ! Ce ne sont plus que de l’eau et du sucre ! Le pire c’est que l’on croit bien faire ! Non, il vaut mieux manger des vrais fruits et encore pas trop souvent non plus, car ils sont aussi très sucrés ! Selon l’endocrinologue argentino-américaine Mariela Glandt, les fruits « Ce sont les bonbons de la nature » !

Prenez conscience de ce que vous faites entrer dans votre corps. Dans la majorité des plats industrialisés, il y a énormément de sucres cachés.

Tout ce sucre tout le temps nous rend malades.

Il n’y a rien de compliqué, mais la difficulté est d’être régulier.

Avec ces conseils simples, nous pouvons contrôler ces risques beaucoup plus facilement que vous ne le pensez et nous pouvons même les inverser.

Sans syndrome métabolique c’est 3,4 fois moins de risque de mourir en cas de COVID-19, ça vaut le coup non ?

Vous trouverez sur Santé de Faire de nombreux conseils pour devenir acteur de votre santé et vous aider ainsi à lutter contre le syndrome métabolique, je vous ai déjà cité quelques vidéos et articles, mais je vous laisse fouiller, il y en a d’autres.

D’ailleurs aujourd’hui je vous ai parlé du syndrome métabolique en tant qu’épidémie silencieuse qui aggrave le COVID-19, mais il existe une autre épidémie silencieuse qui a encore plus d’impact sur votre système immunitaire et qui exacerbe l’épidémie de COVID-19 : le manque de sommeil !

Je vous avais déjà un peu parlé du rôle du sommeil face à la COVID-19 dans un précédent article que je vous laisse découvrir juste ici.

Malheureusement, c’est un cercle vicieux : le manque de sommeil joue sur l’épidémie et l’épidémie joue sur le manque de sommeil…

Une étude de 2021 nous rapporte que les problèmes de sommeil semblent avoir été courants pendant la pandémie de COVID-19 en cours. De plus, les problèmes de sommeil se sont révélés être associés à des niveaux plus élevés de détresse psychologique.

V) ÉPILOGUE : la meilleure stratégie face à la pandémie ?

Face à l’épidémie de COVID-19 en France, on parle souvent de pandémie (le virus est partout sur le continent et même plusieurs continents).

Depuis janvier 2022, les autorités sanitaires, comme l’AEM (Agence Européenne du Médicament),  nous invitent à penser cette crise comme une endémie, c’est-à-dire avec un virus qui persiste tout le temps et qu’on doit vivre avec le virus comme on vit déjà avec les virus de la grippe, du rhume, etc.

Mais il faut surtout comprendre que l’on a affaire à une syndémie : le virus cible seulement certaines catégories de personnes fragiles, principalement les personnes âgées, mais pas que…

D’ailleurs dans un éditorial du 26 septembre 2020, Richard Horton, rédacteur en chef de la revue scientifique médicale The Lancet, invite déjà à ne plus considérer l’épidémie de Covid-19 comme une pandémie, mais plutôt comme une syndémie.

Donc  nous l’avons vu, même les jeunes peuvent être touchés, s’ils ont des comorbidités, et le syndrome métabolique en est une qui peut passer inaperçue…

Le vaccin anti-COVID offre une certaine protection même si ce n’est pas formidable…

Mais indépendamment des vaccins dont l’effet se dissipe rapidement en quelques semaines, si vous êtes une personne « à risque », l’alimentation et l’exercice physique vous offrent 3,4 fois moins de risque de mourir. C’est loin d’être négligeable !

Pourtant depuis 2 ans on ne vous en parle quasi jamais…

D’ailleurs une alimentation équilibrée, un bon sommeil  et de l’exercice physique sont bénéfiques pour tout le monde, même sans syndrome métabolique,  puisqu’ils vous aident à avoir un meilleur système immunitaire.  

Et sans parler de COVID-19, ils vous protègent contre de nombreuses autres maladies !

Mais je conçois que ce soit plus simple et plus rapide de se faire une injection

Vous faites ce que vous voulez… (ou ce que la loi vous impose de façon à peine déguisée…)

D’ailleurs ça fait longtemps qu’on vous dit de manger 5 fruits et légumes par jour et de faire du sport sans que ça n’ait beaucoup d’impact sur le comportement des gens… le danger paraît si loin…

Peut-être en vous faisant peur… ou bien en vous disant que vos soins ne seront plus pris en charge si vous ne le faites pas comme le propose le médecin Martin Hirsch si vous n’êtes pas vacciné…

Mais peut-être qui si on vous dit que si vous ne changez pas vos habitudes alimentaires et d’activité physique vous risquez de mourir demain, peut-être que cela aura un effet… au même titre que l’on vous dit de vous vacciner sinon vous risquez de mourir demain !

Après tout ces actions ne coûtent rien et ont un effet qui dure dans le temps…

 

Enfin c’est un vaste débat, dites-moi ce que vous en pensez en commentaire…

Moi, je ne sais pas, je ne suis qu’un petit kiné qui écrit des articles sur un blog… mais si celui-ci vous a plu, je vous invite à me le dire en commentaire et à le partager auprès de vos amis, surtout ceux à qui vous tenez…

Je vous donne rendez-vous sur Santé de Faire pour de prochains conseils santé alors pour être sur de ne rien manquer pensez à vous abonner à mes mails privés ICI !

 

Vous pouvez retrouver la vidéo correspondante à l’article ICI :

SOURCES :

Gamila S, Dallongeville J. Épidémiologie du syndrome métabolique en France ; 2003.

Publication d’une vaste étude réalisée sur 66 millions de personnes sur les facteurs de risque associés à l’hospitalisation et au décès pour Covid-19 (ANSM, 9 février 2021)
Maladies chroniques, états de santé et risque d’hospitalisation et de décès hospitalier pour COVID-19 lors de la première vague de l’épidémie en France: Étude de cohorte de 66 millions de personnes (Epi-Phare, GIS ANSM – CNAM, 9 février 2021)

« Protéine C-réactive, syndrome métabolique et risque d’événements cardiovasculaires incidents : un suivi de 8 ans de 14 719 Américaines initialement en bonne santé » Paul M Ridker et coll. (2003)

« Facteurs de risque pour plusieurs composants du syndrome métabolique chez les individus japonais obèses et non obèses », a été publié dans Preventive Medicine  à DOI : 10.1016/j.ypmed.2021.106855 

« Maladie COVID-19 à l’état natif et immunodéprimé : une proposition de stadification clinico-thérapeutique » Hasan K. Siddiqi, Mandeep R Mehra (2020)

Xie, J., et al. (2020) Metabolic Syndrome and COVID-19 Mortality Among Adult Black Patients in New Orleans. Diabetes Care. doi.org/10.2337/dc20-1714.

Sleep problems during COVID-19 pandemic and its’ association to psychological distress: A systematic review and meta-analysis. Alimoradi Z et coll . (2021)

Richard Horton, « Offline: COVID-19 is not a pandemic », The Lancet, vol. 396, no 10255,‎ 26 septembre 2020, p. 874 (ISSN 0140-6736 et 1474-547X, PMID 32979964, DOI 10.1016/S0140-6736(20)32000-6,

 

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Cet article a 2 commentaires

  1. Anne-Marie

    Merci pour vos articles remplis de bon sens et si justes. J’aimerai que de plus en plus de personnes puissent vous lire et s’imprégner de vos conseils. En tout cas, BRAVO pour tous vos articles et vos vidéos et ce travail énorme que vous mettez si gentiment à notre disposition afin que chacun puisse prendre ou reprendre sa santé en main.
    Merci pour tous ces petits rappels à l’ordre qui nous font progresser et nous aident à ne pas s’oublier trop longtemps.
    Mille mercis !!!!! Je vous envoie plein d’amour et vous souhaite une montagne de petits bonheurs.

  2. Sébastien Doudon

    Bonjour Anne-Marie, merci pour votre commentaire qui me va droit au cœur et me motive à vous donner encore plus d’articles et de vidéos ! J’essaye de faire en sorte que de plus en plus de personnes me lisent mais un coup de main n’est pas de refus 😉 Je compte sur vous pour partager à vos proches ! Encore merci et à bientôt !

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