COVID-19 et vaccin : les vaccins anti-COVID sont-ils encore utiles ?

Avec une flambée de l’épidémie de COVID-19 en ce début d’année 2022 malgré plus de 90% des adultes vaccinés, et près de la moitié des personnes hospitalisées pour Covid-19 qui sont vaccinées, on peut se demander si le vaccin sert à quelque chose et si l’entrée en vigueur du pass vaccinal au moment où j’écris cet article est vraiment utile… Je vous propose de faire le point !

En effet, le passe vaccinal vient d’entrer en vigueur, empêchant les non-vaccinés d’accéder à de nombreux lieux publics. Ce sésame illustre avant tout la volonté du gouvernement de continuer de tout miser sur la vaccination, mais lorsque l’on observe autour de soi, on ne peut que constater que le vaccin n’a pas fait des miracles… Pourtant ils sont nombreux sur les plateaux télé à nous avoir promis une sortie de crise si 60% de la population était vaccinée…

Aujourd’hui, on voit bien qu’il n’en est rien, aussi peut-on se poser des questions sur l’efficacité réelle des vaccins anti-COVID. Quelle différence y a-t-il entre quelqu’un de vacciné et quelqu’un qui ne l’est pas ?

« Si vous voulez, c’est comme les bons chasseurs et les mauvais chasseurs…

Si vous voulez la personne non vaccinée, elle peut choper le COVID et le transmettre. Alors que la personne vaccinée… bon, elle peut choper le COVID, et euh.. Elle peut transmettre le COVID… MAIS elle est vaccinée ! »

Blague à part, car j’en vois déjà qui commence à s’exciter dans les commentaires, et c’est pour ça que j’ai longuement hésité à faire cet article… mais ceux qui me suivent commencent à me connaître, j’aime bien analyser les choses et chercher la vérité ! Donc comme d’habitude, tout est sourcé, je vous mets les liens vers les études citées à chaque fois et tout en bas de l’article !

Donc contrairement à la blague, il y a quand même des petites différences entre les vaccinés et non-vaccinés !

Depuis des mois, que ce soit de la bouche de politiciens, de journalistes ou de médecins on entend que le vaccin sert à diminuer l’impact du virus en protégeant des formes graves et en diminuant la transmission.

Alors qu’en est-il vraiment ? Que nous disent les études scientifiques ?

A) Utilité des vaccins contre les formes graves de la COVID-19.

1) Les vaccins sont-ils efficaces ?

Il semblerait en effet que les vaccins protègent des formes graves, ainsi les personnes vaccinées sont moins susceptibles de finir en réanimation et font globalement moins de symptômes que les non-vaccinés.

Mais attention, c’est une généralité, car chaque personne est différente, le système immunitaire c’est quelque chose de très complexe et qui varie d’une personne à l’autre et selon les modes de vie des personnes.

Ainsi, on a des exemples de personnes de 30 ans vaccinées et décédées du COVID comme la boxeuse Julie le Galliard… et inversement des exemples de personnes de plus de 90 ans non-vaccinées et qui ont survécues au COVID comme trois de mes patientes ou la grand-mère de l’actrice Béatrice Rosen qui n’a jamais attrapé le COVID alors qu’elle a été plusieurs fois cas-contact.

Des exemples, des témoignages, on peut en trouver des tonnes allant dans un sens ou dans l’autre… mais ça ne fait pas une vérité générale.

Donc oui, globalement le vaccin protège la majeure partie des gens, mais attention, vous n’êtes pas une statistique !

Puisque l’efficacité n’est jamais de 100 %, il est donc possible d’être infecté malgré une vaccination complète. C’est ce qui s’appelle un échappement vaccinal.

Par ailleurs, le taux de protection conféré par les vaccins varie selon les études…

Les études financées par Pfizer (euh non, pas financées par Pfizer, ils le précisent bien noir sur blanc dans l’étude, elle n’est pas financée par Pfizer, mais organisée par Pfizer et la moitié des chercheurs qui y ont participé détiennent des actions et des stock-options chez Pfizer, mais elle n’est pas financée par Pfizer…) Donc, selon les études organisées par Pfizer,  la protection devait être de 95%… en tout cas à 7semaines après la deuxième dose… soit environ 2 mois… un peu plus tard ce n’est plus la même, mais on va y revenir…

D’autres études ultérieures ont déterminé des taux d’efficacité différents :

Une large étude israélienne menée sur 1,2 million de personnes évoquait, elle, une efficacité de 92 % pour lutter contre une infection après deux doses de Pfizer.

Selon l’étude Heroes-Recover, financée par le CDC, la principale agence des États-Unis en matière de protection de la santé publique, le risque d’infection est réduit de 91 % chez les personnes entièrement vaccinées (c’est-à-dire deux semaines après la deuxième dose) avec les vaccins à ARNm Pfizer-BioNTech et Moderna. 

Au début de la campagne de vaccination, les vaccins avaient une efficience largement supérieure à 90 % dans la prévention des maladies graves.

Mais, de par leur nature même, les virus changent, ce qui peut modifier l’action des vaccins.

Ces chiffres ont donc été revus à la baisse avec le variant Delta. 

Selon une étude menée à Singapour, l’efficacité de Pfizer contre une infection avec ce variant est de 69 %.

 Une autre étude menée à Israël évoquait 64 %.

Selon un rapport du CDC américain publié en juillet dernier : les vaccins sont efficaces à 67 % contre les infections.

Une autre étude a montré en août 2021, que l’efficience du vaccin de Pfizer dans la prévention des formes graves chez les résidents des maisons de retraite était de 53 % chez les personnes qui avaient été vaccinées en début d’année 2021 (donc 5 à 6 mois avant).

Et avec l’apparition du variant Omicron, tout explose !

La vitesse de transmission et les nombreuses mutations du variant identifié fin novembre 2021 en Afrique du Sud laissent penser qu’Omicron échappe davantage que les précédents variants à l’immunité assurée par les vaccins. Deux doses ne suffisent plus !

Une récente étude menée par l’Imperial London College assure même que le niveau de protection après deux doses ne dépasse pas 20%.

Une autre étude menée par l’assureur privé sud-africain Discovery Health évalue quant à elle à 33% l’efficacité de deux doses du vaccin contre les contaminations par Omicron.

Une étude encore en preprint – qui n’a donc pas encore fait l’objet d’un examen formel par d’autres scientifiques, réalisée en Allemagne, a révélé que les anticorps présents dans le sang de personnes entièrement vaccinées avec Moderna et Pfizer n’avaient qu’une efficacité limitée s’agissant de la neutralisation du variant Omicron.

 

D’autres études menées en Afrique du Sud et en Angleterre (en preprint elles aussi et portant sur des échantillons de taille modeste) ont également révélé une diminution significative de l’efficacité des anticorps à cibler Omicron (35% d’efficacité si seulement vacciné et 73% si infecté et vacciné).

L’Institut Pasteur a également analysé le sang de personnes ayant reçu deux doses du vaccin Pfizer ou du vaccin AstraZeneca. Conclusion : « cinq mois après la vaccination, les anticorps présents dans le sang ne sont plus capables de neutraliser Omicron ».

2) Qu’est-ce qui fait baisser l’efficacité des vaccins ?

Vous avez au final 4 facteurs majeurs qui contribuent à cette baisse d’efficacité des vaccins :

 

En effet, plusieurs études ont déjà confirmé la décroissance progressive, au fil des mois, de l’efficacité des vaccins contre le Covid-19.

À titre d’exemple, selon le suivi des volontaires impliqués dans l’évaluation du vaccin Pfizer, l’efficacité contre l’apparition du Covid-19 passe de 96 % durant les deux premiers mois post-vaccination à 84 % six mois après la vaccination.

Concernant la protection contre le risque d’infection par le virus, des  données israéliennes révèlent qu’il y a 3 à 4 fois plus de cas chez les personnes vaccinées après 6 mois comparées à celles vaccinées depuis deux mois. 

Aussi il est recommandé d’effectuer une troisième dose de vaccin

3) Une troisième dose utile contre la COVID-19 ?

Santé publique France (SPF) écrit dans sa mise à jour de « l’Analyse du risque » du 5 janvier 2022 qu’«une dose de rappel est nécessaire pour restaurer les titres d’anticorps neutralisants et réduire les risques d’infection (efficacité vaccinale entre 37 et 86 %)», trois études basées sur des données de terrain étant citées en référence. Il s’agit ici d’études en prépublication (pas encore été révisées par des chercheurs indépendants) datées des 14 décembre17 décembre et 1er janvier.

Concernant les cas liés à omicron, les auteurs des premiers travaux estiment que «deux semaines après l’administration d’une dose de rappel chez des patients vaccinés, l’efficacité [contre le Covid symptomatique] était de 71,4 %. Pour les personnes initialement vaccinées avec Pfizer, l’efficacité observée était de 75,5 %.

Selon la seconde étude, une dose de rappel «porte l’efficacité contre l’infection symptomatique à omicron à 86,2 %».

La troisième étude porte quant à elle sur l’ensemble des infections, symptomatiques ou non. Selon ses auteurs, l’efficacité d’une dose de rappel contre omicron est estimée à 37 % «au-delà de sept jours» après l’injection. Elle est voisine de 93 % contre delta.

L’Institut Pasteur valide également l’efficacité d’une troisième dose du vaccin Pfizer-BioNTech contre Omicron. « Une troisième dose de rappel avec le vaccin Pfizer […] augmente fortement les taux d’anticorps, à un niveau suffisant pour neutraliser Omicron », expliquent les chercheurs français.

« Il faut cependant de 5 à 31 fois plus d’anticorps pour neutraliser Omicron, en comparaison avec Delta », mettent-ils en garde. 

Donc cette dose de rappel est plus efficace pour vous protéger contre Delta, comme le confirme une étude israélienne, mais moins pour Omicron.

 

L’idée c’est un peu d’avoir un taux d’anticorps comme montré sur ce schéma, qui n’est que pédagogique …

Un doute sur la durée de la protection persiste…

Même si la troisième dose se révèle essentielle pour lutter contre les infections provoquées par le variant Omicron, la durée de la protection conférée par le rappel est incertaine.

« Il est nécessaire maintenant d’étudier la durée de protection de la dose de rappel. Les vaccins perdent donc probablement une forte efficacité contre l’acquisition du virus, mais devraient continuer à protéger contre les formes graves », précise Olivier Schwartz, l’un des principaux auteurs de l’étude de l’Institut Pasteur.

Une équipe allemande a fait récemment état d’une baisse très rapide de l’efficacité, même après trois doses. Après trois mois, celle-ci retombait à 25 %. 

4) Qu’observe-t-on dans la population ?

Ainsi début janvier, l’Institut Robert-Koch en l’Allemagne nous rapporte concernant les infections à Omicron :

Chez les plus de 60 ans infectés par omicron et dont le statut vaccinal est recensé, 13,2 % étaient non vaccinés, 45,7 % complètement vaccinés, et 41,1 % avaient une dose de rappel.

Pour les 18-59 ans, 14,6 % étaient non vaccinés, 65,9 % complètement vaccinés et 19,5 % vaccinés avec rappel.

Pour les 12-17 ans, 44,1 % de non-vaccinés, 54,7 % de complètement vaccinés (plus 1,2 % de rappel).

 

Pour la France, tout variants du COVID-19 confondus, les chiffres de la DREES présentés par Libération, nous rapportent près de la moitié des personnes hospitalisées sont vaccinées

Certes, nous ne disposons pas de données sur le «stock» de personnes vaccinées ou non-vaccinées, qui plus est dans les seuls services de réanimation. Mais concernant le «flux», autrement dit les entrées en soins critiques, les non-vaccinés représentent bien, ces derniers jours, et pour l’ensemble de la France, une «une petite moitié». Plus précisément 52 % début décembre, selon les données de la Drees (cellule statistiques du ministère de la Santé). Un taux quasi stable depuis novembre.

En décembre, entre le 6 décembre et le 2 janvier, les vaccinés représentent 53,5% des hospitalisations. Si on met de côté les vaccinations partielles, les non-vaccinés ont représenté 46,5 % des admissions en hospitalisation conventionnelle. 59 % en soins critiques.

5) Mais s’il y a autant de vaccinés que de non-vaccinés en soins critiques cela veut dire que les vaccins ne servent à rien ?

Pas tout à fait, car ce sont des chiffres en valeur absolue et il faut rappeler que seulement 8% de la population adulte française n’est pas vaccinée.  

Aussi si l’on prend les mêmes données, mais rapportées à un million de vaccinés (de plus de 20 ans) d’un côté et à un million de non vaccinés (de plus de 20 ans) de l’autre, les entrées en soins critiques sont bien plus nombreuses du côté des non-vaccinés.

Il existe même une forte différence entre vaccinés sans rappel et vaccinés avec rappel, ces derniers ayant 20 fois moins de risques d’entrer en soins critiques que les non-vaccinés.

Tout ceci témoignant quand même d’un effet protecteur du vaccin, même s’il n’empêche pas l’engorgement des hôpitaux

6) Et depuis le variant Omicron ?

Observons un graphique publié sur Twitter le 29 janvier par Florence Débarre, chercheuse en biologie évolutive au CNRS. Basé sur les données de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees), ce visuel permet, sur la période du 20 décembre 2021 au 23 janvier 2022, de mesurer, parmi les personnes positives au Sars-Cov-2, les risques respectifs de décès pour les vaccinés et les non-vaccinés, que ce soit face au variant omicron ou à son prédécesseur delta.

Chez les personnes positives de plus de 80 ans non-vaccinées, le risque de décès avec omicron s’élève ainsi à environ 5%, contre 11,5% avec delta. Soit une division par près de deux.

Mais chez les vaccinés, il demeure plus faible encore, chutant à 2,4% pour les vaccinés sans rappel (4,7% avec delta) et à 0,75% pour les vaccinés avec rappel (3,8% avec delta).

Concernant les 60 à 79 ans, chez les non-vaccinés, le taux de létalité est à 0,8% avec omicron (contre 3% avec delta). Parmi les vaccinés sans rappel, il est tombé à 0,4% (1% avec delta), et à 0,1% parmi les vaccinés avec rappel (1% avec delta).

Chez les moins de 60 ans, la létalité apparaît nulle avec omicron, chez les vaccinés comme chez les non-vaccinés. Mais elle était déjà très faible avec delta.

À noter que ces données ne concernent pas tous les cas, mais seulement ceux où un test positif a pu être retrouvé dans Si-Dep, système de centralisation des tests. À l’inverse, les données concernant omicron sont possiblement surestimées, en raison de la hausse ces dernières semaines, avec ce variant, de patients décédés «avec» le Sars-Cov-2, mais d’une autre pathologie que le Covid-19.

La proportion de personnes hospitalisées avec le Covid-19, mais prises en charge pour une autre raison que le virus, s’élève actuellement à 20%, a annoncé Santé publique France mi-janvier 2022.

Ces dernières, du fait de la très forte incidence d’omicron, représentent une part croissante des admissions (26 % sur la semaine du 10 au 16 janvier).

 

Hospitalisations

Parmi les plus de 80 ans non-vaccinés et positifs au virus, le risque d’hospitalisation conventionnelle se monte à 21,5% avec omicron, contre 28% avec delta. Chez les vaccinés sans rappel, ce taux descend à 14,2% (16,1% avec delta), et pour les vaccinés avec rappel, à 7% (11,4% avec delta).

Chez les 50-69 ans non-vaccinés, le risque d’hospitalisation passe de 14,5% avec delta à 6,4% avec omicron. Il est réduit à 4,2% pour les vaccinés sans rappel (5,1% avec delta), et à 1,9% pour les vaccinés avec rappel (4,8% avec delta).

Chez les 20-59 ans non-vaccinés, le risque d’hospitalisation est de 1,1% avec omicron, contre 2,8% avec delta. Il est abaissé à 0,4% pour les vaccinés sans rappel (0,8% avec delta) et à 0,2% pour les vaccinés avec rappel (1,2% avec delta).

 

Soins critiques

 

Concernant enfin les soins critiques, le risque d’entrer dans ce type d’unité, parmi les plus de 80 ans non-vaccinés et positifs au virus, est de 1,1% avec omicron, contre 2,6% avec delta. Pour vaccinés sans rappel, ce taux descend à 0,5% (1,4% avec delta) et à 0,3% pour les vaccinés avec rappel (1% avec delta). À noter que les plus de 80 ans sont beaucoup moins souvent orientés, quel que soit le variant, vers les services de réanimation que les autres classes d’âge.

Chez les 60-79 ans non-vaccinés, le risque d’entrer en soins critiques est de 1,9% avec omicron, contre 6,7% avec delta. Il est réduit à 0,85% pour les vaccinés sans rappel (1,75% avec delta), et à 0,3% pour les vaccinés avec rappel (1,7% avec delta).

Chez les 20-59 ans non-vaccinés, le risque est de 0,2% avec omicron, contre 0,9% avec delta. Il devient quasi inexistant pour les vaccinés sans rappel (0,2% avec delta) comme pour les vaccinés avec rappel (0,3% avec delta).

 

Donc le vaccin protège des formes graves et a très probablement permis de diminuer le taux de mortalité lors des épidémies même s’il n’est pas le seul facteur (par exemple l’immunité acquise naturellement, les gestes barrières mieux respectés et notamment dans les EPHAD alors qu’ils ont été particulièrement touchés au début, un « effet moisson » des personnes fragiles déjà décédées lors des précédentes vagues, etc…).

Mais, si le vaccin vous protège, permet-il de protéger les autres en vous empêchant de transmettre le virus ?  Qu’en est-il de la transmission du coronavirus de la COVID-19 ?

B) Le vaccin et la transmission du coronavirus?

Là encore le discours ambiant sur la plupart des plateaux TV est majoritairement que le vaccin diminue les contaminations… mais il faut quand même respecter les gestes barrières.

Un petit peu ambigu… car si le vaccin empêchait la transmission du virus, pourquoi faudrait-il continuer les gestes barrières ? Pourquoi ne pas revenir à une vie « normale », « comme avant » ?

Alors que nous disent les études scientifiques ?

Je ne vais pas vous détailler toutes les études, car j’en ai étudié une bonne vingtaine, mais je vais vous faire une sorte de synthèse, si vous voulez retrouver toutes les études, suivez les liens en fin d’article…

1) Les premières études.

 Comme cette étude israélienne publiée dans la revue The Lancet nous disait principalement que le vaccin diminuait la transmission tout simplement parce que le vaccin empêche d’être malade

Or en réalité, on peut très bien être porteur du virus sans être malade et donc le transmettre. De plus ces études de la première heure ne tiennent pas compte de l’efficacité du vaccin qui diminue dans le temps et qui diminue avec l’émergence de nouveaux variants…

2) Les études observationnelles

Par exemple, c’est le cas de l’étude citée précédemment, mais aussi de cette autre étude israélienne de mars 2021, de cette étude en prépublication sur la plateforme medRxiv et conduite aux Pays-Bas, ou encore  cette étude anglaise publiée dans Nature et sur PubMed.

Ce sont des études non expérimentales, basées sur des données recueillies dans la population lors des tests PCR, par le contact tracing et les open data : les chercheurs observent ce qui se passe sans intervenir.

Mais ces études, de l’aveu même des chercheurs, possèdent de nombreux biais

Notamment, en l’absence de randomisation, le groupe de vaccinés peut différer du groupe témoin non vacciné sur le plan démographique de manières susceptibles d’affecter la charge virale observée.

 En effet, l’âge et la présence de comorbidités sont associés à des changements de charge virale.

D’autres facteurs peuvent aussi influencer les résultats, comme le comportement, le niveau d’observance des gestes barrières, la tendance à se faire tester et l’état de santé général.

Par exemple, très souvent les vaccinés étaient exempts de tests PCR, mais si les non-vaccinés se font tester plus souvent que les personnes vaccinées, mécaniquement on retrouvera plus de personnes non-vaccinées positives.

De plus, les personnes symptomatiques pourraient avoir été réticentes à signaler des symptômes par crainte d’être blâmées pour avoir infecté d’autres personnes, auquel cas l’efficacité asymptomatique du vaccin serait également surestimée.

De plus il n’est pas rare que les données sur les symptômes ou les valeurs de seuil de cycle ne soient pas incluses. Or, parmi les patients index (les patients qui servent de point de départ pour évaluer la transmission du virus), ceux qui avaient été vaccinés étaient susceptibles d’être moins gravement symptomatiques et auraient pu être moins infectieux que ceux qui n’avaient pas été vaccinés.

En effet, la présence de symptômes est un indicateur de l’intensité de la charge virale et donc de la transmission.

Encore, il est fréquent qu’on ne sache pas si la personne contact a eu un test négatif ou simplement si elle ne s’est pas fait tester.

En outre, les personnes vaccinées et non vaccinées sont fortement regroupées au sein des ménages. Cela réduit la puissance de l’analyse.

Il peut aussi y avoir l’effet de covariables supplémentaires comme l’emplacement, la race ou l’ethnicité, le statut socioéconomique et la probabilité de contracter le SRAS, le nombre de sorties. . .

Par exemple, les données ne concernent que les gens qui ont la même adresse, rien ne dit si les personnes ont été hébergées ailleurs pendant que leur proche était atteint ou quelque autre comportement. 

En fait c’est le problème de toutes les études observationnelles. Mais comme le dit cette étude : « Les décisions de santé publique éclairées par [ce genre d’études] devront tenir compte des biais possibles, des informations incomplètes ou contradictoires et de l’hétérogénéité des sous-populations. »

 

Dès lors, estime la Drees, «il n’est pas possible, à ce stade, de calculer et d’observer une efficacité vaccinale avec les données mise à disposition en open data, car il faudrait neutraliser les effets de structures d’âges et d’autres facteurs qui jouent un rôle important dans l’impact du vaccin».

De plus comme nous le rappelle une recherche effectuée par l’Université d’Oxford, si les études observationnelles nous montrent que le vaccin diminue apparemment les transmissions, son efficacité s’atténue avec le temps, d’environ un quart dans les trois mois qui suivent la deuxième dose de vaccin.

3) Les « études » mathématiques

Par exemple  cette étude de l’Institut Pasteur prépubliée le 28 juin 2021 et souvent citée…

Mais en réalité il ne s’agit pas d’une étude, mais seulement d’une projection mathématique, avec des données qui ne sont que des estimations, eux-mêmes disent qu’il faudrait tenir compte de l’évolution de l’épidémiologie, car cela pourrait changer tous leurs calculs…

Donc si on se base sur une efficacité de 95% du vaccin, ou sur une étude observationnelle avec tous les biais qu’elle comprend pour dire que le vaccin réduit le risque de transmission… tous les calculs seront erronés !

Ce genre d’étude tente de prévoir l’avenir au lieu d’observer la réalité.

D’ailleurs normalement ce genre d’étude doit être contrôlé a posteriori pour analyser leur marge d’erreur, et deux polytechniciens s’y sont attelés…

Les modélisations mathématiques de la propagation du covid-19 guident depuis bientôt deux ans la mise en place de politiques publiques avec des impacts majeurs sur la vie des Français. Leur site vise à rendre publique une évaluation systématique de la fiabilité de ces modélisations, ce qui n’a pas encore été fait.

Ils ont remarqué que parmi toutes les études de ce genre qu’ils ont analysées, seulement 2 n’étaient pas complètement à côté de la réalité. La plupart surestimaient la gravité du COVID-19.

4) Des études expérimentales en vie réelle.

Mais là encore de nombreux facteurs s’entremêlent. Par exemple avec cette étude américaine de juin 2021 qui conclut que les vaccinés contaminent moins que les non-vaccinés…

Mais on y constate que les vaccinés sont restés moins longtemps en contact avec des personnes contaminées et le pourcentage de temps passé à utiliser les moyens de protection (masque, blouse, visière) était plus élevé …

Dès lors y a-t-il eu moins de contamination grâce à l’effet du vaccin ou grâce à une moindre exposition au virus, via un meilleur respect des gestes barrières ?

5) Les études sur la charge virale des patients.

On n’est pas vraiment sûr que la charge virale correspondent vraiment au pouvoir de transmission, mais à défaut de mieux cette technique est utilisée depuis de nombreuses années pour déterminer le potentiel de contamination.

En gros plus la charge virale est élevée, plus vous risquez de transmettre le virus.

Par exemple cette étude de mars 2021 rapporte que la vaccination induirait une réduction de la charge virale après le 12ème jour, entraînant une infectiosité plus faible, contribuant à la diminution de la propagation du virus.

Cette autre étude de juillet 2021 nous rapporte une charge virale de 40% plus faible chez les vaccinés par rapport aux non-vaccinés et la durée des symptômes serait diminuée de 6,4 jours chez les vaccinés.

Et cette étude de Singapour de fin juillet 2021 nous rapporte qu’en effet, chez les personnes vaccinées, la charge virale, d’abord légèrement plus forte les premiers jours, diminue de façon significative ensuite pour être plus basse que la charge virale des personnes non vaccinées et disparaître plus rapidement…

Ce qui fait dire à certains qu’avec le vaccin on est malade moins longtemps, donc on contamine un peu moins les autres…

Néanmoins,  d’autres études nous montrent que parmi les personnes hospitalisées, celles qui sont vaccinées et celles qui ne sont pas vaccinées présentent la même charge virale… c’est-à-dire qu’elles sont autant contaminantes les unes que les autres !

Pour résumer l’ensemble des études disponibles sur le sujet : il reste difficile de se prononcer avec certitude sur la capacité de diminuer la transmission du virus par les vaccins, mais néanmoins quelques points se distinguent :

  • au début de l’infection par Delta, les patients vaccinés symptomatiques semblent présenter des charges virales similaires à celles des personnes non vaccinées, mais il est probable que, lorsque les sujets vaccinés asymptomatiques sont pris en compte, les personnes vaccinées aient des charges virales significativement plus faibles (études française et israélienne) ;
  • selon une étude néerlandaise, la charge virale des patients vaccinés semble diminuer plus rapidement que celle des personnes non vaccinées, y compris dans une population plus âgée, si on en croit l’étude singapourienne;
  • il est possible que la charge virale des personnes vaccinées infectées augmente avec l’ancienneté de la vaccination, (étude israélienne) ;
  • la question de la capacité infectante des particules produites lors d’infections reste en suspens : à Ct égal, deux études ne trouvent pas de différence entre vaccinés et non vaccinés et une autre a mesuré une moindre probabilité d’isoler du virus infectieux chez les personnes vaccinées (mais en comparant Delta et D614G, étude néerlandaise).

 

 

De plus, en réalité, la plupart des contaminations ont lieu au tout début de l’infection, en particulier avant et au début des symptômes, il est donc peu probable que la diminution plus rapide de la charge virale chez les personnes vaccinées ait un effet majeur sur leur contagiosité, en particulier lorsque celles-ci sont symptomatiques. 

De la même manière, il est pour l’instant délicat de miser sur la production de virus moins infectieux par les personnes vaccinées.

C’est à cette conclusion que parvient le Vidal (un peu le dico des médicaments), lorsqu’il fait la synthèse de toutes les études sur le sujet, disponibles en septembre 2021.

Le Vidal ajoute :

« une donnée solide, qui persiste variant après variant, est que les personnes symptomatiques, vaccinées ou non, présentent des charges virales plus élevées et plus durables que les personnes asymptomatiques et sont donc très probablement plus contagieuses. »

Comme le confirme cette étude de 2021.

Partant de là, comme le vaccin diminue le nombre de personnes symptomatiques, on peut raisonnablement penser que, globalement, les personnes vaccinées sont moins contagieuses…

Mais attention ! Le point important c’est que la distinction n’est pas de savoir si on est vacciné ou pas, mais de savoir si on est symptomatique ou pas !

Car un discours qui met l’accent sur une baisse de transmission selon que vous soyez vacciné ou pas  tend à instaurer une idée fausse que je retrouve chaque jour auprès de mes patients et leur famille : croire que parce qu’on est vacciné, on ne peut pas transmettre le virus à ses proches.

Et je l’entends régulièrement, lorsque des proches sont chez mes patients et qu’ils me disent « mais ne vous inquiétez pas je suis vacciné »…

En réalité, la vaccination vous protège vous, et non vos proches.

Contrairement aux masques chirurgicaux qui vous protègent très peu, mais vous empêchent de postillonner et de disséminer vos microbes, donc de protéger les autres.

Mais c’est un autre débat.

C’est d’ailleurs pourquoi le Vidal conclue à propos de la réduction de la transmission du virus par les vaccinés :
« l’absence de certitudes sur ce sujet justifie la décision des diverses autorités sanitaires de maintenir les gestes barrières lorsque la probabilité de transmission est élevée, par exemple dans les lieux clos ou lors de rassemblements, y compris pour les personnes vaccinées ».

D’ailleurs le CDC américain (Centres de prévention et de lutte contre les maladies, principale agence sanitaire des États-Unis), nous l’affirmait dans  un rapport  dès juillet 2021 : les personnes vaccinées infectées ont une charge virale similaire à celle des personnes non vaccinées et semblent donc autant transmettre le virus, qu’elles soient vaccinées ou non

6) Une étude à observer de plus près sur la transmission de la COVID-19…

Tout cela est confirmé par une étude britannique parue le 28 octobre 2021 dans la revue Lancet Infectious Diseases.

Les chercheurs nous rapportent que les vaccinés contaminés présentent un pic de charge virale similaire à celui observé chez les individus non vaccinés.

Par ailleurs, des personnes vaccinées peuvent transmettre le virus au sein de leur foyer familial, y compris aux membres de la famille totalement vaccinés.

Dans cette étude, tous les participants présentaient une forme de Covid-19 non sévère ou étaient asymptomatiques.

La proportion de cas symptomatiques était similaire dans les groupes vaccinés/ non-vaccinés.

Tous les participants (cas index et sujets contact) ont accepté, pendant une durée allant de 14 à 20 jours, de réaliser quotidiennement à domicile un prélèvement combiné du nez et de la gorge sur eux-mêmes.

Si tout le monde était vacciné dans le foyer, on avait une transmission de l’ordre de 25%, alors que si personne n’était vacciné dans le foyer on avait une transmission de l’ordre de 38%, ce qui témoigne donc d’un effet protecteur du vaccin de l’ordre de 34% face à Delta. (On est loin des 95% du début hein !)

Si on est vacciné, on a un peu moins de chance d’attraper le virus, mais le risque existe quand même (25%) surtout dans le contexte familial (donc avec peu de gestes barrières et une exposition prolongée).

En ce qui concerne la transmission :

  • Si le cas index (la personne contaminée au départ) était vacciné, la transmission était de 25%,
  • Si le cas index était non-vacciné, la transmission était de 23%

En d’autres termes, le taux de transmission dans les familles était identique que la personne contaminante ait été vaccinée ou non.

Donc le vaccin n’empêche pas la transmission.

Il apparaît que des personnes totalement vaccinées ont effectivement transmis le virus à des sujets contact également totalement vaccinés.

Cette étude met en lumière un élément extrêmement important en matière de santé publique, à savoir que l’effet du vaccin est minimal pour réduire la transmission du  virus dans le contexte actuel de circulation du variant Delta.

Et depuis Omicron c’est pire !

 

DONC finalement, à symptômes égaux, vous transmettez autant le virus, que vous soyez vacciné ou non vacciné ! 

Autrement dit, une personne non vaccinée asymptomatique aura moins de risque de transmettre le virus qu’une personne vaccinée symptomatique.

Et même si le risque zéro n’existe pas, une personne asymptomatique a moins de chances de transmettre le virus qu’une personne symptomatique.

7) Et pour les enfants ?

J’en profite donc au passage pour rassurer les parents qui ont des enfants.

Comme le montre cette étude de juin 2021, les enfants ne font quasi jamais de formes graves, ils ont globalement des formes moins symptomatiques que les adultes, donc des charges virales très faibles et transmettent donc finalement assez peu le virus…

 

Selon les résultats préliminaires de l’étude VIGIL menée par des pédiatres sur 4.000 enfants, l’école jouerait un rôle mineur. Les contaminations des enfants se font « très majoritairement » en milieu extrascolaire, affirme auprès de franceinfo le pédiatre Robert Cohen, mercredi 31 mars, sur la base des données de l’étude Vigil dont il est l’auteur principal.

Selon le pédiatre, la hausse du taux d’incidence chez les plus jeunes est liée aux tests, de plus en plus pratiqués ces dernières semaines dans les classes.

Dans son avis publié en mars 2021, la Société française de pédiatrie va dans le même sens. « À un moment où la circulation du virus s’accentue dans la population générale, l’augmentation observée également chez les enfants n’en est que le reflet et non la cause », écrit-elle.

Je vous laisse donc juger de la pertinence scientifique de vacciner les enfants, de tester à outrance et de fermer les classes dès qu’il y a trop de cas, sinon pour augmenter les problèmes psychologiques et tentatives de suicide chez nos jeunes comme le rapporte une lettre de recherche intitulée «Tendances temporelles des tentatives de suicide parmi les enfants dans la décennie avant et pendant la pandémie de Covid-19, à Paris». Publiée dans le Journal of the American Medical Association.

L’épidémiologiste Martin Blachier et la psychologue Marie-Estelle Dupont dénoncent cet état dans une pétition qu’ils ont lancée ICI pour un retour à la normale dans les écoles.

Finalement le vaccin ne permet pas vraiment d’éviter la transmission … les études semblent arriver à un certain consensus sur ce sujet et de toute façon tout le monde peut l’observer autour de soi : malgré plus de 90% de la population adulte vaccinée, l’épidémie est repartie de plus belle avec un nombre record de contaminations en ce début 2022… il y a de quoi être déçu…

On se rend compte que ces vaccins contre le COVID -19 n’ont rien à voir avec les vaccins du tétanos, de l’hépatite B qui protège à vie, ou de la poliomyélite… ce ne sont pas les mêmes vaccins et surtout, ce ne sont pas les mêmes virus…

Les vaccins anti-COVID-19 ont une efficacité moyenne

Mais gardons qu’ils protègent contre les formes graves surtout chez les personnes à risque de plus de 80 ans.

C) Déception des vaccins anti-COVID

Donc oui il semblerait tout de même que le vaccin protège des formes graves, mais ce n’est pas non plus une baguette magique qui va nous faire revenir au monde d’avant comme promis….

Cette déception face aux vaccins est d’ailleurs partagée par de plus en plus de médecins, même ceux qui ont largement fait la promotion du vaccin anti-COVID pendant des mois, mais qui aujourd’hui reconnaissent ses faiblesses, à l’image du Dr Caumes.

Dès le 30 août 2021, le journaliste Patrick Cohen évoquait cette « grande déception des vaccins » dans son édito.

Sans parler du professeur Raoult qui est encore plus radical dans ses propos.

D’ailleurs notre ministre de la santé Olivier Véran lui-même doit être déçu puisqu’il a attrapé le virus  le 13 janvier 2022, malgré ses 3 doses de vaccins et son jeune âge et aucune comorbidité apparente…

Rassurez-vous il n’avait que de légers symptômes selon ses proches…

 

En fait, ce n’est pas vraiment une surprise ! Car effectivement les vaccins à ARN messager ce n’est pas nouveau, on les utilise pour d’autres maladies depuis une dizaine d’années et voici les conclusions d’une étude sur ces vaccins qui date de 2018, c’est-à-dire bien avant toute polémique liée au COVID !

L’étude nous disait en gros : les vaccins à ARN messagers c’est l’avenir des vaccins, car ils permettent de fabriquer des vaccins beaucoup plus rapidement qu’avant et donc de réagir plus vite face à une épidémie… mais leur efficacité est… MOYENNE

Je cite : « l’immunogénicité était plus modeste chez l’homme que ce qui était attendu sur la base de modèles animaux, un phénomène également observé avec les vaccins à base d’ADN, et les effets secondaires n’étaient pas négligeables ».

Et on constate que ces nouveaux vaccins face au COVID-19 sont toujours… MOYENS… et avec des effets secondaires rares certes, mais non négligeables… mais ça c’est un autre débat…

 

Mais alors avec ces vaccins moyens qui n’empêchent pas la transmission, qui ne bloquent pas l’épidémie, quel est le but des mesures « sanitaires » mises en place et notamment du pass vaccinal ?

Pourquoi met-on autant la pression sur les « non-vaccinés » ? 

 

Dites-moi ce que vous en pensez en commentaire !

Laissez-moi des commentaires, même si vous n’êtes pas d’accord avec ce que je dis, mais de façon argumentée et sourcée, pas juste un défouloir émotionnel contre les « anti-vax » ou contre les « pro-vax » , ce n’est vraiment pas le sujet de cette vidéo…

Par exemple :

SELON BRUNO LINA, Virologue, membre du Conseil Scientifique, dans l’émission l e Quotidien du 18 janvier 2022 : « Le vaccin freine la transmission, à 3 mois après une dose vous avez 20à30% de transmission alors qu’à distance de la vaccination vous avez 70-80% de transmission. »

 

D’où sortent ces chiffres ????

 

Ce n’est pas ce que j’observe autour de moi ni dans la littérature scientifique, mais je veux bien discuter…

J’espère que cet article vous aura plu, si c’est le cas ou si vous avez des questions n’hésitez pas à me le dire en commentaire.

Je vous donne rendez-vous sur Santé de Faire pour de prochains conseils santé alors pour être sur de ne rien manquer pensez à vous abonner à mes mails privés ICI !

 

Vous pouvez retrouver la vidéo correspondante à l’article ICI :

SOURCES (en cours d’être complété, suivez les liens contenus tout au long de l’article):

Rapport COREB : https://www.coreb.infectiologie.com/fr/alertes-infos/diaporama-pedagogique-coreb_-n.html

« Impact and effectiveness of mRNA BNT162b2 vaccine against SARS-CoV-2 infections and COVID-19 cases, hospitalisations, and deaths following a nationwide vaccination campaign in Israel: an observational study using national surveillance data »  Eric J Haas et coll (mai 2021)

« Protection du rappel de vaccin BNT162b2 contre le Covid-19 en Israël » Yinon M. Bar-On et coll (sept 2021)

Article de Libération : https://www.liberation.fr/checknews/covid-19-quelle-est-la-part-des-vaccines-dans-les-entrees-en-reanimation-selon-les-derniers-chiffres-20211222_Z6TWKSKPLBHOBA46QNCANHVBLY/

« Effet de la vaccination sur la transmission familiale du SRAS-CoV-2 en Angleterre » Ross J. Harris et coll. (juin 2021)

Levine-Tiefenbrun M et al. Nature Medicine 2021 Mars

« Prévention et atténuation du Covid-19 avec les vaccins BNT162b2 et mRNA-1273 » Mark G. Thompson et coll. (juillet 2021)

Chung E et al. Lancet Ped Jun 2021

« Vaccins à ARNm — une nouvelle ère en vaccinologie » Norbert Pardi , Michael J. Hogan , Frederick W. Porter , et Drew Weissman (janvier 2018) : doi:  10.1038/nrd.2017.243

Pour en savoir plus :

Chia PY, Ong SWX, Chiew CJ, et al. Virological and serological kinetics of SARS-CoV-2 Delta variant vaccine breakthrough infections: a multi-center cohort study. medRxiv. Posted July 31, 2021. doi: 10.1101/2021.07.28.21261295

Brosh-Nissimov T, Orenbuch-Harroch E, Chowers M, et al. BNT162b2 vaccine breakthrough: clinical characteristics of 152 fully vaccinated hospitalized COVID-19 patients in Israel. Clin Microbiol Infect. 2021 Jul 7:S1198-743X(21)00367-0. doi: 10.1016/j.cmi.2021.06.036

Vignier N, Bérot V, Bonnave N, et al. Breakthrough Infections of SARS-CoV-2 Gamma Variant in Fully Vaccinated Gold Miners, French Guiana, 2021. Emerg Infect Dis. 2021 Jul 21;27(10). doi: 10.3201/eid2710.211427

Farinholt T, Doddapaneni H, Qin X, et al. Transmission event of SARS-CoV-2 Delta variant reveals multiple vaccine breakthrough infections. medRxiv. 2021 Jul 12:2021.06.28.21258780. doi: 10.1101/2021.06.28.21258780

Blachere NE, Hacisuleyman E, Darnell RB. Vaccine Breakthrough Infections with SARS-CoV-2 Variants. Reply. N Engl J Med. 2021 Jul 8;385(2):e7. doi: 10.1056/NEJMc2107808

Rana K, Mohindra R, Pinnaka L. Vaccine Breakthrough Infections with SARS-CoV-2 Variants. N Engl J Med. 2021 Jul 8;385(2):e7. doi: 10.1056/NEJMc2107808

Micochova P, Kemp S, Shanker M, et al. SARS-CoV-2 B.1.617.2 Delta variant emergence and vaccine breakthrough. bioRxiv. Posted June 28, 2021. doi: 10.1101/2021.05.08.443253

Bailly B, Guilpain L, Bouiller K, et al. BNT162b2 mRNA vaccination did not prevent an outbreak of SARS COV-2 variant 501Y.V2 in an elderly nursing home but reduced transmission and disease severity. Clin Infect Dis. 2021 May 16:ciab446. doi: 10.1093/cid/ciab446

Rovida F, Cassaniti I, Paolucci S, et al. SARS-CoV-2 vaccine breakthrough infections are asymptomatic or mildly symptomatic and are infrequently transmitted. medRxiv. Posted July 03, 2021. doi: 10.1101/2021.06.29.21259500

Cucunawangsih C, Wijaya RS, Lugito NPH, Suriapranata I. Post-vaccination cases of COVID-19 among healthcare workers at Siloam Teaching Hospital, Indonesia. Int J Infect Dis. 2021 Jun;107:268-270. doi: 10.1016/j.ijid.2021.05.020

CDC COVID-19 Vaccine Breakthrough Case Investigations Team. COVID-19 Vaccine Breakthrough Infections Reported to CDC – United States, January 1-April 30, 2021. MMWR Morb Mortal Wkly Rep. 2021 May 28;70(21):792-793. doi: 10.15585/mmwr.mm7021e3

Antonelli M, Penfold RS, Merino J, et al. Post-vaccination SARS-CoV-2 infection: risk factors and illness profile in a prospective, observational community-based case-control study.medXriv. Posted May 26, 2021. doi: 10.1101/2021.05.24.21257738

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