💊Crampes Nocturnes : ENFIN un traitement prouvé qui va tout changer !

Bon, faisons un petit voyage express à l’intérieur de vos muscles.

Imaginez que vos cellules musculaires, c’est comme des usines bien organisées.

Dans ces cellules il y a comme des rails avec deux types de wagons qui glissent l’un sur l’autre pour raccourcir le muscle — on appelle ça les filaments d’actine et de myosine.

Mais voilà : tant que rien ne les active, ces wagons restent à l’arrêt. Sur les filaments d’actine se trouvent des protéines de troponine qui empêchent l’actine et la myosine de coulisser l’un sur l’autre.

Et au cœur de cette usine, y’a un réservoir secret de calcium : le réticulum sarcoplasmique (ouais, c’est un nom de boss de donjon, mais restez avec moi).

🧪 Voici ce qui se passe vraiment :

1. Un signal électrique (provenant du nerf) arrive jusqu’à la cellule musculaire.
2. Ce signal dit au réticulum sarcoplasmique (le réservoir à calcium dans la cellule) :
   👉 « Hey ! On a besoin de contracter là, envoie le calcium ! »
3. Le calcium est alors libéré dans la cellule, comme une clé qui déverrouille le système.
4. Il vient se fixer sur une protéine appelée troponine, ce qui libère l’accès aux rails (les filaments d’actine).
5. La myosine peut alors s’accrocher à l’actine, tirer dessus, et… 💪 le muscle se contracte.

🎯 Et ensuite ?

Quand le mouvement est fini, il faut que le muscle se relâche.

Une fois le travail fait, faut ranger. Et là, entre en scène un petit aspirateur moléculaire de génie situé sur la membrane du réticulum sarcoplasmique, nommé SERCA.

C’est lui qui re-aspire le calcium pour le remettre dans le réservoir et préparer la prochaine contraction.

Plus de calcium = plus de contraction.

Donc, le calcium déclenche la contraction, et sa disparition permet le relâchement.

💥 Si ce mécanisme dysfonctionne, si le calcium reste trop présent dans la cellule musculaire, ou mal régulé…

👉 Les fibres restent contractées… et là, bonjour la crampe. Résultat ? C’est vous qui douillez dans votre lit à 3h du mat’.

Alors on s’est dit : si les crampes sont liées à une mauvaise gestion du calcium, est-ce qu’on pourrait pas aider les muscles… à mieux le gérer ?

Et là, twist dans l’histoire : un groupe de chercheurs a pensé à une vitamine un peu sous-cotée dans cette affaire…

👉 La fameuse vitamine K.

De base la vitamine K tient son nom de l’allemand « Koagulation », elle active les facteurs de coagulation, limitant ainsi le risque que vous vous vidiez de votre sang en cas de coupure.

Mais ce n’est pas tout…

En réalité, il existe deux types de vitamine K différentes dans leur structure moléculaire et leur distribution dans les tissus de l’organisme :

– la vitamine K1 également appelée phylloquinone, d’origine végétale, qui agit principalement sur la coagulation ;

– la vitamine K2, également appelée ménaquinone, d’origine animale (bactérienne) qui agirait plutôt sur le calcium dans le corps, et donc, indirectement… elle pourrait jouer un rôle sur la fréquence des crampes (ANSES 2012).

Il existe certes une troisième forme de vitamine K, la vitamine K3, mais celle-ci est synthétique. Elle est aujourd’hui limitée à un usage vétérinaire.