Histoire de sagesse sur la vie : calamité ou bénédiction ? [CONTE PHILOSOPHIQUE] bilan 2020

Histoire de sagesse sur la vie : calamité ou bénédiction ? [CONTE PHILOSOPHIQUE] bilan 2020

Au moment où sort cet article ce sont les fêtes de fin d’année et pour cette occasion je voulais faire une vidéo un peu particulière, différente de ce que je fais d’habitude, en vous racontant une histoire motivante, un conte bonheur, un conte de sagesse et de bon conseil.

Ceux qui me suivent depuis le début savent déjà que je considère les pensées et les émotions comme un élément fondamental de la santé (voir mon article sur le sujet).

Il n’y a qu’à voir le courant de pensée positive et surtout de psychologie positive !

Aussi les contes, qui ont traversé les siècles, racontés auprès du feu, ont vécu assez longtemps dans notre intimité pour connaître nos désirs profonds, nos angoisses et nos rêves !

Il y a même des histoires qui guérissent ! Mais ça, c’est un autre sujet !

Voici donc un conte de bon conseil issu des temps anciens intitulé: Calamité, bénédiction.

Calamité, bénédiction

C’est l’histoire d’un paysan. Peu d’habitants de son village. Terre patiente, chemins lents, saisons fidèles, la vie va. Il revient un jour de la foire avec une jeune jument. Robe luisante, jarret dur.

Les voisins lui flattent la croupe.

– Superbe bête, disent-ils. Chère ?

– Oui, répond le bonhomme. Je n’ai plus un sou.

Il en rit. Il la conduit à l’écurie.

Le lendemain, portail béant, licou rompu, litière éparse, plus de jument. Elle s’est enfuie. Les voisins viennent, s’apitoient.

-Pauvre vieux, quel manque de chance ! Te voilà sans rien, maintenant. Les temps sont durs. Que vas-tu faire ?

L’autre répond :

– Vivre, espérer. Mon ciel était clair, il se couvre.

D’un malheur, parfois, naît un bien.

Passe un printemps. Un beau matin, la jument revient à la ferme. Elle n’est pas seule. À son côté un fringuant étalon sauvage caracole, crinière au vent.

Les voisins accourent, s’exclament :

– As-tu vu, l’ami ? Quelle aubaine ! ta bonne étoile ?

En or massif ! Tu es né coiffé. Heureux homme !

– Mon ciel était gris, il s’éclaire, voilà tout, dit le paysan. Un jour il pleut, un autre il gèle, un autre encore il fait beau temps.

Son fils bientôt se met en tête de dresser le nouveau cheval. Il le monte. Il est jeté bas. On accourt, il geint, on s’affaire. Qu’a-t-il donc ? La jambe cassée. Jérémiades du voisinage.

– Calamité, bénédiction, dit le père, comment savoir ? Ces grands mots-là ne sont que brume qu’un vent prochain dispersera.

Après trois jours des soldats viennent. Ils poussent les portes à grand bruit.

– Les barbares sont aux frontières ! Aux armes, les hommes, au combat !

Le blessé claudique. On le laisse. On le regarde avec envie. La guerre est la pire misère.

– Garde nos femmes, nos amies !

Les jeunes gens s’en vont en troupe. Ils s’éloignent sur la grand-route. Le paysan dit à son fils :

– Bénie soit cette belle bête qui t’a joliment démoli. Rentrons, la soupe refroidit.

Ce que je retire de cette histoire, c’est qu’au final les événements de la vie ne sont pas foncièrement bons ou mauvais, c’est bien souvent nous, avec nos croyances et jugements, qui leur attribuons cette connotation négative ou positive.

Il n’y a en réalité que des opportunités d’évolution. Certaines situations sont dures, difficiles, délicates, d’autres plaisantes, agréables, confortables et toutes peuvent être fructueuses à plus ou moins long terme.

Et bien souvent la Vie est là pour nous le rappeler, d’un malheur peut naître un bonheur, d’une malchance vient une chance.

Cela me fait penser à Philippe CROIZON qui suite à un accident s’est retrouvé sans bras ni jambes ! Et pourtant grâce à cela il a connu l’amour de sa vie et vécu une vie extraordinaire à voyager à travers le monde pour rallier les continents à la nage !

Peut-être qu’il aurait préféré garder ses jambes, ses bras et une vie « ordinaire » (en soi, rien que de vivre est déjà « extraordinaire »), mais ainsi va la vie. Et il a choisi de s’accommoder à ce qui lui arrivait !

Je sais que 2020 aura été un bouleversement pour tout le monde.

Beaucoup ont peur : certains ont peur d’un virus potentiellement mortel, d’autres ont peur d’un complot mondial qui œuvrerait pour l’asservissement de l’espèce humaine…

Je ne suis pas là pour dire qui a tort ou qui a raison, juste pour vous dire d’avoir un peu confiance en l’avenir ! Ainsi va la vie !

La peur est utile, mais il ne faut pas se laisser consumer par elle.

D’une calamité peut naître une bénédiction !

Faites de votre mieux avec vos possibilités, vivez, soyez heureux, profitez des plaisirs de la vie !

Pensez à ce conte chaque fois que vous vous sentez mal, et gardez la certitude que tout s’arrange à un moment ou à un autre. Que tout s’apaise, tout évolue, tout s’éclaire… Ne sombrez pas dans la négativité du moment !

Comme le disait Paul Eluard : « Il y a toujours un rêve qui veille ».

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C’est sur cette citation que je vous souhaite de bonnes fêtes de fin d’année, si ce genre de vidéo un peu spéciale vous a plu dites-le-moi en commentaire et je vous donne rendez-vous sur Santé de Faire pour de prochaines vidéos avec pleins de conseils pour prendre votre santé en main !

Car devenir acteur de sa Santé c’est bien d’en parler, c’est mieux de le Faire !

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