Les bénéfices de la danse pour la santé : une activité physique simple et amusante.

Vous cherchez une activité physique simple et amusante ?

Vous voulez bouger votre corps, car vous savez que l’inactivité et la sédentarité sont mauvaises pour la santé…

Mais l’idée de vous enfermer dans une salle de sport pour soulever des poids  ne vous dit rien…

Vous n’êtes pas plus inspiré par le fait d’aller courir, que ce soit dans la forêt, dans un stade, après un ballon ou avec une raquette…

Bref, vous avez conscience qu’il faudrait bouger plus pour une meilleure santé, mais vous ne savez pas quelle activité physique choisir…

Avez-vous pensé à la danse ?

En effet, comme nous allons le voir dans cet article, les bénéfices de la danse pour la santé sont nombreux.

La danse possède des bienfaits  aussi bien sur le plan physique que sur le plan psychologique et social.

Danser est bénéfique aussi bien pour les personnes âgées de plus de 55 ans pour se maintenir en forme et mieux vieillir, que pour les enfants et les adolescents pour leur développement psychomoteur, leur confiance en soi et leur réussite scolaire !

Nous allons voir en effet qu’au final la danse est bien plus qu’une simple activité physique comme les autres!

Alors quels sont les bénéfices de la danse pour la santé ?

Quels sont les avantages et les inconvénients de la danse par rapport aux autres activités physiques ?

Y a-t-il un style de danse mieux qu’un autre ?

Autant de questions auxquelles va répondre cet article !

I) Les bénéfices de la danse pour la santé.

A) Danser : une activité physique.

La danse est présente dans toutes les cultures et à toutes les époques : il s’agit bien plus que d’un simple passe-temps. D’un point de vue de l’évolution humaine, si la danse n’avait pas d’utilité, elle aurait disparu depuis longtemps !

La danse fait bouger votre corps et représente donc, par définition, une activité physique.

Les principales conclusions de cette revue systématique de 2022, qui regroupe les  études publiées au cours des 20 dernières années sur le sujet,  indiquent que la danse est une alternative possible à l’activité physique traditionnelle

Il est donc possible de danser pour faire du sport. Il est même possible de la pratiquer en compétition !

La danse possède donc en elle tous les bienfaits de l’activité physique pour la santé… et cela va même plus loin, mais nous y reviendrons tout à l’heure !

Voyons donc pour commencer les bénéfices de la danse pour la santé physique.

B) Les bénéfices de la danse sur la santé sur le plan biologique et physiologique.

La danse peut produire des résultats physiques comparables à ceux d’un entraînement physique formel. Et ce, à plusieurs niveaux :

1. Danser pour augmenter la force et l’endurance musculaire

 La danse permet d’augmenter la force et l’endurance musculaire, principalement du bas du corps, mais pas la force du haut du corps.

C’est ce que nous rapportent 82 % des études qui ont mesuré ce critère.

Le peu d’effet sur la force du haut du corps peut s’expliquer par le fait que, le plus souvent, les membres supérieurs dans la danse sont utilisés pour l’expression et le partenariat plutôt que pour développer la force ou le soutien du poids corporel.

2. Danser pour améliorer la capacité cardio-vasculaire et respiratoire

La danse est une forme d’exercice physique suffisamment intense pour atteindre des pics de fréquence cardiaque correspondant à une activité modérée à intense, tout en restant agréable (par exemple ( Duberg et coll., 2013 ; Murrock & Gary, 2010 ; Quin et coll., 2007 )). 

Les études montrent donc que l’endurance cardiovasculaire obtient des changements positifs significatifs grâce à la danse.  

3. Danser pour gagner en mobilité, en flexibilité

60 % des études qui ont utilisé des mesures pour évaluer la flexibilité ont montré des résultats positifs significatifs grâce à la danse. La danse améliore la mobilité articulaire, surtout chez les personnes âgées de plus de 60 ans.

4. Danser pour améliorer l'équilibre statique et/ou dynamique.

89% des études qui ont utilisé des mesures d’équilibre ont montré des changements positifs significatifs grâce à la danse.

Danser améliore la capacité d’une personne à se tenir debout sur 1 jambe, ou sur 2 jambes sans déplacement du centre de gravité.

Mécaniquement, ces bénéfices peuvent s’expliquer par le caractère multidimensionnel de cette activité, qui combine l’engagement sensorimoteur et cognitif (Ballesteros, 2015) , (Rehfeld, 2018) pertinent pour la prévention des chutes.

5. Danser pour améliorer sa tension artérielle et son profil lipidique.

La plupart des études ont montré que la danse permettait de diminuer la tension artérielle et le taux de cholestérol sanguin.  (Murrock & Gary, 2008 ; Murrock, Higgins et Killion, 2009).

Par exemple dans une expérience de 2010,  les taux de cholestérol total à jeun et le cholestérol des lipoprotéines de basse densité ont diminué de manière significative chez les filles âgées de 8 à 10 ans et leurs parents qui ont participé à un programme de danse pendant 2 ans.  ( Robinson et coll., 2010). 

6. Danser pour maigrir.

Beaucoup de personnes s’intéressent à l’activité physique et à la danse pour maigrir. 

Malheureusement pour elles, l’étude précédente de 2010 montrait qu’il n’y avait pas de différences significatives entre les groupes pratiquant la danse et ne la pratiquant pas en ce qui concerne l’IMC, l’indice de masse corporelle.

Mais cet indice n’est pas très fiable pour savoir si les participants ont maigri, puisque vous pourriez perdre de la masse graisseuse et gagner de la masse musculaire en parallèle, ce qui fait que votre IMC resterait identique…

Même si plusieurs études ont montré une amélioration des taux lipidiques dans le sang, la plupart des études n’ont pas montré de changement au niveau de l’adiposité corporelle, de la masse graisseuse corporelle.

Par exemple, le programme américain « Dance for Health » n’a pas entraîné de changements dans l’adiposité, bien que cela ne soit pas surprenant puisque ce programme était de faible fréquence, d’intensité modérée et de courte durée.

Les études sur les personnes âgées n’ont pas non plus démontré d’efficacité de la danse pour diminuer le pourcentage de graisse corporelle.

Et finalement, ce n’est pas si surprenant !

Si vous voulez maigrir, l’activité physique et la danse pourront vous aider, mais le principal se passe dans l’assiette !

Il y a en réalité de trop nombreuses variables qui contribuent à la composition corporelle.

D’un autre côté, il faut savoir que les personnes âgées augmentent en moyenne de 7,5 % leur masse grasse corporelle et diminuent de 2 % leur masse corporelle sans graisse par décennie, même avec des activités sportives ou récréatives modérées. (Hughes, 2002), (Houston, 2008)

Cependant avec la danse, comme aucun changement négatif significatif n’a été observé, la danse peut être considérée comme une méthode pour maintenir la composition corporelle et son poids. 

Donc au final est-ce que la danse vous permet de perdre du poids ?

Cela dépend ! De l’intensité et de la fréquence à laquelle vous pratiquez, du style de danse (la Zumba fonctionnera mieux que le tango ou le slow…) de vos habitudes alimentaires, de votre âge, etc… La danse peut vous aider, mais il faut prendre le problème globalement.

7. Danser pour diminuer la fatigue

La fatigue diurne touche les jeunes de 15 à 24 ans plus que les autres tranches d’âge ; ce problème semble être plus grave chez les filles. 

Une étude de 2021 enquêtant sur une intervention de danse de 8 mois a révélé que la fatigue diurne diminuait de manière significative chez les participants. 

Les mesures de suivi ont observé que l’amélioration persistait à 12 et 20 mois après l’intervention. 

La qualité des indicateurs de sommeil s’est également améliorée pendant l’intervention de danse. Ceux-ci comprenaient l’endormissement, un sommeil moins inquiet et le réveil pendant la nuit. 

Notez que la fatigue diurne a diminué sans modification du temps de sommeil, ce qui suggère une amélioration à la fois de la qualité du sommeil et du bien-être. 

Les résultats indiquent également la facilitation de la création d’un cycle de sommeil sain et positif.

C) Les bénéfices de la danse sur la santé sur le plan psychologique.

Les problèmes de santé mentale ont été cités comme faisant partie des problèmes de santé les plus alarmants et on estime qu’ils affectent 13 % des enfants et des adolescents dans le monde. 

Les problèmes de santé psychologique des adolescents peuvent avoir des effets négatifs à long terme sur le développement personnel ; tels que les mauvais résultats scolaires, les dysfonctionnements sociaux, la toxicomanie et le suicide

Les adolescentes présentent une plus grande prévalence de problèmes de santé que leurs homologues masculins. Les femmes éprouvent également des niveaux plus élevés de stress et de symptômes somatiques, et sont plus susceptibles de ressentir de la douleur et de la dépression ( Duberg et coll., 2020). 

Outre les avantages physiques, des études expérimentales récentes ont montré que les interventions de danse peuvent également être bénéfiques pour la santé mentale. 

1. Danser pour diminuer les symptômes dépressifs et le stress

Il a été démontré que la danse réduit les niveaux de dépression chez les adultes et les adolescents (Murrock, 2014), (Jeong, 2005).

Ces résultats ont également été corroborés par une récente revue systématique qui a montré que la thérapie par la danse peut réduire la détresse psychologique chez les populations vulnérables (Koch, 2019).  

Par exemple, dans cette expérience de 2010 qui a duré 2 ans, les symptômes dépressifs ont diminué de manière significative chez les filles du groupe pratiquant la danse. ( Robinson et coll., 2010). 

Une autre étude a examiné 12 semaines de thérapie par la danse chez des adolescents souffrant de dépression légère. 

Les résultats suggèrent que la danse a permis des améliorations positives des symptômes tels que :

  • la somatisation,
  • le trouble obsessionnel compulsif,
  • la sensibilité interpersonnelle,
  • la dépression,
  • l’anxiété,
  • l’hostilité,
  • les idées paranoïaques
  • et le psychoticisme. 

Toutes ces variables sont liées à des problèmes de santé liés au métal négatif (Jeong et coll., 2005). 

La fatigue, le stress, l’insomnie et les symptômes psychologiques sont directement ou indirectement liés aux taux de sérotonine et de dopamine dans le sang. 

L’étude nous montre une augmentation des concentrations plasmatiques de sérotonine et une diminution des concentrations de dopamine dans le groupe pratiquant la danse, ce qui indique des avantages thérapeutiques possibles pour les diminutions du stress et de la dépressionJeong et coll., 2005).

On observe des résultats similaires dans cette étude de 2020 qui visait à explorer les effets de la danse carrée chinoise sur la cognition globale, les symptômes dépressifs, l’équilibre et la qualité de vie des personnes âgées atteintes de troubles cognitifs légers. 

Elle portait sur 66 personnes âgées atteintes de troubles cognitifs légers dans une grande maison de retraite. Les résultats ont montré des effets positifs de la danse carrée sur tous les résultats évalués, en particulier sur les symptômes dépressifs et le bien-être mental lié à la qualité de vie des participants.

La recherche a montré que les femmes adultes âgées atteintes de troubles mentaux légers présentaient une réduction des symptômes dépressifs et une meilleure qualité de vie en santé mentale après avoir subi une intervention de danse carrée de 18 semaines (Wang, 2016), (Chang, 2021).

2. La danse rend même intelligent !

80 % des études qui ont utilisé des mesures de capacité cognitive ont montré que la danse améliorait les fonctions cognitives (Meng, 2020), (Zhang, 2018), (Wu, 2019).  

C’est particulièrement vrai pour les fonctions exécutives.

En psychologie, les fonctions exécutives peuvent être définies comme l’ensemble des capacités cognitives nécessaires pour contrôler et autoréguler le comportement, les pensées et les émotions afin de permettre l’adaptation à une situation changeante.

C’est-à-dire que les fonctions exécutives nous permettent d’établir, maintenir, superviser, corriger et réaliser un plan d’action pour atteindre un objectif.

Autrement dit, elles permettent de faire varier le traitement de l’information et le comportement à chaque instant en fonction des objectifs actuels d’une manière adaptative, plutôt que de rester rigide et inflexible.

Le terme « Fonctions Exécutives » a été proposé par Muriel Lezak en 1982.

La fonction exécutive joue un rôle crucial au cours du développement de l’enfant et dans notre vie au quotidien. 

Les fonctions exécutives sont nécessaires pour effectuer des activités telles que la planification, l’organisation, l’élaboration de stratégies, pour être attentif et se rappeler les détails, et pour gérer le temps et l’espace.

Les fonctions exécutives incluent notamment la capacité de mémoire de travail, le contrôle inhibiteur et la flexibilité cognitiveRudd et coll., 2021 ), mais aussi la mise à jour des informations, l’attention et la planification. (Wikipedia)

La fonction exécutive a été observée comme étant un indicateur de la réussite scolaire plus significatif que le QI ou le statut socio-économiqueOppici et coll., 2020).

Les enfants dont la fonction exécutive est limitée sont sujets à un large éventail de problèmes de santé et de bien-être à l’âge adulte. 

Dans une étude de 2021 portant sur des enfants de 6 à 7 ans, les chercheurs ont rapporté que la danse améliorait la capacité de contrôle inhibiteur et la capacité de mémoire de travail (avec une danse chorégraphiée) ( Rudd et coll., 2021 ), deux éléments majeurs de la fonction exécutive.

En plus des bénéfices de la danse sur la fonction exécutive, la danse s’est avérée avantageuse dans le développement de la pensée convergente. La pensée convergente est associée au processus de résolution de problèmes et de recherche d’une solution à un problème ( Bollimbala et coll., 2019). 

Par contre, les études n’ont pas établi de corrélation entre le cours de danse et le développement du potentiel créatif. 

3. Danser pour résoudre ses problèmes d'intériorisation

Les problèmes d’intériorisation comprennent une humeur dépressive, une faible estime de soi et des symptômes psychosomatiques. 

Cette étude de 2012 rapporte un changement significatif dans un pourcentage élevé de participants au programme de danse qui ont ressenti une amélioration des symptômes d’intériorisation et d’extériorisation entre le début et la fin de l’essai par rapport au groupe témoin ( Wagener et coll., 2012). 

La danse, et en particulier la danse créative, enrichit la performance, la composition et l’appréciation du mouvement humain, avec un accent particulier sur la production de valeur esthétique.  

La danse est également bénéfique pour accroître la confiance en soi, l’estime de soi et l’expression de soi chez les enfants et les adolescents ( Duberg et coll., 2020 ).

La pratique de la danse est un type d’art-thérapie ancré dans la culture moderne depuis 70 ans. 

La danse offre aux participants des avantages à la fois personnels et indépendants. 

La participation à la danse procure également un bien-être physique et mentalTao et coll., 2021 ). 

D’autres avantages incluent la définition et la consolidation de l’image corporelle ; illuminant l’ego; soulageant la tension physique, l’anxiété et l’agressivité, tout en diminuant la confusion cognitive et kinesthésique. 

La danse augmente également la capacité d’interaction, augmente le plaisir, l’amusement et l’impulsivité ( Jeong et coll., 2005). 

Bref : la danse rend heureux !

D) Les bénéfices de la danse sur la santé sur le plan social.

La danse exécutée en groupe fournit un type social d’activité physique.

Bouger de façon synchronisée avec l’autre, ou les autres, procure un sentiment d’unité, un sentiment d’appartenance.

Ainsi il a été démontré que la danse contribuait au développement des compétences sociales, à l’intégration sociale (Murrock, 2016), (Lima, 2007), et à l’amélioration des éléments émotionnels résultant de la performance en groupe ( Oppici et coll., 2020). 

Les recherches ont indiqué que la danse pouvait considérablement améliorer la cohésion familiale et le bien-être subjectif des participants. De nombreux participants aux différentes études ont signalé qu’il y avait une amélioration des relations avec leurs parents. ( Wagener et coll., 2012). 

Il a également été constaté que la danse améliore les facteurs sociaux et comportementaux, tels que l’auto-motivation (Kaltsatou, 2014). 

En outre, elle peut améliorer le bien-être émotionnel, psychologique et physique des individus et ainsi leur qualité de vie (Koch, 2014)!

La danse développe des relations, relie les gens et augmente les sentiments de joie et de convivialité. 

La danse est bénéfique pour la santé de tous, mais il y a quand même quelques spécificités selon votre âge…

Vous pouvez retrouver la vidéo correspondante à l’article ICI :

E) Les bénéfices de la danse sur la santé à tout âge. (danser de 1 à 99 ans)

La danse a été identifiée comme un programme bénéfique pour l’activité physique intergénérationnelle et il a été démontré qu’elle augmentait la forme physique, diminuait le stress et diminuait les symptômes psychosomatiques chez les enfantsDuberg, Hagberg, Sunvisson, & Möller, 2013 ; Quin, Frazer, & Redding, 2007 ). 

Chez les adultes, la danse a démontré des effets bénéfiques sur l’anxiété, la dépression, la fonction physique, le handicap et la mémoireJeong et coll., 2005 ; Koch, Morlinghaus, & Fuchs, 2007 ; Murrock & Graor, 2014 ; Weuve et coll., 2004 ) . 

1. Danser chez les jeunes

Le domaine où la danse aura le plus d’impact chez les enfants concerne leur développement psychomoteur.

Le développement moteur définit la croissance physique et le renforcement des os et des muscles d’un enfant. Il définit également une capacité à se déplacer et à toucher son environnement

Par exemple, si un enfant est doué pour la motricité globale comme ramper ou marcher, cela affecte le développement cognitif, car il peut facilement se déplacer et explorer son environnement physique. 

Cette étude de 2018 nous montre que la danse éducative pendant 7 mois a aidé le développement moteur des enfants et les résultats ont été partiellement maintenus des mois après la fin de l’intervention. L’étude a été réalisée auprès de 85 enfants inscrits en première année d’école élémentaire au Brésil et démontre que les enfants qui ont pratiqué la danse ont réalisé des gains significatifs dans leur développement moteur général et sur les bases suivantes : équilibre, motricité fine et praxis globale.(Anjos et Ferraro, 2018 ).

 

Dans une autre étude de 2018, les chercheurs ont observé des enfants âgés de 5 à 6 ans. Les participants qui ont pratiqué le programme de danse ont  démontré des améliorations significatives de la synchronisation sensorimotrice et de l’équilibre.  

Considérant l’importance de la synchronisation sensorimotrice et de l’équilibre pour le développement ultérieur de l’enfant, les chercheurs suggèrent que la danse devrait être incluse dans les programmes éducatifs de la petite enfance.

Les élèves qui s’adonnent à la danse à l’école montrent de plus grandes compétences de socialisation initiales et de meilleurs résultats scolaires par rapport aux individus qui ne participent pas à la danse. 

La danse intériorise les systèmes impliqués dans les formes d’art, et les enfants et les adolescents peuvent utiliser l’expérience acquise comme outils pour penser, se comporter et réguler le monde intérieur de leur esprit. 

2. Danser pour les personnes âgées :

Des preuves solides suggèrent que la danse, quels que soient son style et son dosage, améliore considérablement la condition physique fonctionnelle, la santé et le bien-être des personnes âgées

Les auteurs d’une revue systématique de 2015 et ceux d’une revue systématique de 2019 suggèrent que la danse devrait être utilisée comme moyen de promouvoir la santé physique des personnes âgées

Les programmes de danse doivent prévoir au moins 1 séance de 45 minutes par semaine pour une durée totale de 6 semaines.

Des études transversales ont montré que les personnes âgées qui dansent régulièrement ont une flexibilité, une stabilité posturale, un équilibre, un temps de réaction physique et des performances cognitives supérieurs à ceux des personnes âgées qui ne dansent pas régulièrement (Kattenstroth, 2011). 

Selon cette revue systématique de 2009, les preuves de niveau B indiquent que les personnes âgées peuvent améliorer considérablement leur puissance aérobie, leur endurance musculaire du bas du corps, leur force et leur flexibilité, leur équilibre, leur agilité et leur démarche grâce à la danse. Par conséquent, la danse permet aux personnes âgées de rester autonomes plus longtemps dans leurs tâches quotidiennes.

Des preuves de grade C suggèrent que la danse pourrait aussi réduire les risques pour la santé cardiovasculaire et améliorer le contenu minéral osseux. L’impact des pas de danse sur le sol renforçant les os et permettant ainsi de lutter contre l’ostéoporose.

Pour en savoir plus sur l’ostéoporose, vous avez une vidéo en cliquant ici !

Mais les plus gros bénéfices de la danse sur la santé de nos aînés portent sur la diminution du risque de chutes et l’action sur le cerveau.

a) Danser pour la prévention des chutes.

Les chutes augmentent la morbidité et la mortalité chez les adultes de 65 ans et plus. 

Actuellement, environ 30 % des adultes de 65 ans et plus vivant dans la communauté font une chute chaque année, ce chiffre augmentant jusqu’à environ 50 % des adultes de 80 ans et plus ( Inouye, 2009), (Suisse 2019), (Peel, 2011).

Notamment, plus de 30 % des chutes chez les personnes âgées nécessitent des soins médicaux, et environ 5 % à 7 % des chutes entraînent une fracture (Peel, 2011), (Morrison, 2013). 

Alors la danse offre-t-elle des avantages pour la prévention des chutes chez les adultes en bonne santé de 65 ans et plus ?

Dans cette revue systématique et méta-analyse de 2020 portant sur 29 essais cliniques randomisés (soit 4239 personnes âgées en bonne santé), la danse était associée à une réduction statistiquement significative (37 %) du risque de chute et un taux de chutes significativement réduit (31 %).

31% des chutes en moins chez les pratiquants de danse !

L’association d’activités motrices basées sur la danse avec des améliorations constantes de l’équilibre, de la mobilité et de la force du bas du corps corrobore ces résultats.

Par ailleurs, les analyses de sous-groupes prédéfinis suggèrent qu’une plus grande fréquence (≥ 3 fois par semaine) et une durée de l’intervention entre 12 et 24 semaines sont associées à des bénéfices plus importants de ces interventions en ce qui concerne les chutes et les résultats fonctionnels.

Autrement dit, plus on danse et mieux c’est !

Donc clairement oui, les activités psychomotrices basées sur la danse peuvent contribuer aux efforts de prévention des chutes chez les personnes âgées.

Notons toutefois que dans cette revue les chercheurs ont inclus dans ces activités la pratique du Tai Chi.

Je vous avais déjà parlé des bénéfices du Tai Chi et du Qi Gong dans la prévention des chutes dans une précédente vidéo.

Mais les scientifiques ne rapportent pas de différence, entre les activités de Tai-chi et les activités de danse autres, sur la diminution du risque de chutes et la réduction du taux de chutes. 

b) Danser ralentit le vieillissement du cerveau :

En 2019, des chercheurs ont mené une revue systématique d’essais cliniques randomisés pour déterminer si la pratique de la danse favorise la neuroplasticité

On sait déjà qu’elle joue un rôle dans le développement psychomoteur des enfants.

Mais quelle est l’influence de la pratique de la danse sur la neuroplasticité dans les cerveaux déjà matures ? 

Parmi les études sélectionnées, toutes ont démontré des changements structurels et/ou fonctionnels positifs. 

Les changements structurels comprenaient une augmentation du volume de l’hippocampe, du volume de matière grise dans le gyrus précentral et parahippocampique gauche, et l’intégrité de la substance blanche. 

Les changements fonctionnels comprenaient des améliorations de la fonction cognitive telles qu’une amélioration significative de la mémoire, de l’attention, de l’équilibre corporel, des paramètres psychosociaux

On observait également une augmentation du facteur neurotrophique. Les facteurs neurotrophiques issus du cerveau (Brain-Derived Neurotrophic Factor, aussi connu sous le nom de BDNF) sont des protéines très importantes pour le cerveau : sécrétées par les neurones eux-mêmes, leur territoire d’innervation, ou des cellules extraneuronales. Elles règlent la croissance, la prolifération et la différenciation des cellules nerveuses et sont ainsi essentielles au développement du système nerveux dans son ensemble, ainsi qu’au maintien des fonctions cérébrales : apprentissage, mémoire, etc…

Sur la base des preuves, la pratique de la danse intègre les zones cérébrales pour améliorer la neuroplasticité.

Les résultats des recherches recommandent donc la danse comme une mesure efficace pour contrer les effets néfastes du vieillissement sur le cerveau.

Elle réduirait de 76% l’amoindrissement des fonctions supérieures, alors que la lecture ne permettrait que 35% et les mots croisés 37%

La danse apporte donc des bénéfices à tout âge chez les personnes en bonne santé, mais qu’en est-il face aux maladies ?

F) Les bénéfices de la danse face aux maladies.

Les résultats des recherches indiquent non seulement que la danse offre des bénéfices physiologiques, psychologiques et sociaux aux populations en bonne santé, à tout âge, mais elle peut aussi être utilisée comme thérapie alternative pour certaines pathologies et troubles médicaux

 

Selon les auteurs de cette revue systématique de 2011, bien que les résultats soient basés sur des preuves généralement de mauvaise qualité, la danse-thérapie doit être considérée comme une thérapie complémentaire potentiellement pertinente pour une variété de conditions qui ne répondent pas bien aux traitements médicaux conventionnels. 

La danse apporte ses bienfaits par exemple dans le cadre :

  • D’un cancer du sein, améliorant la qualité de vie, l’amplitude des mouvements des épaules et l’image corporelle. [Kiepe, 2012]. 
  • De dépression, en réduisant la détresse psychologique. [Kiepe, 2012]. 
  • D’insuffisance cardiaque chronique en améliorant la qualité de vie [Kiepe, 2012], et en améliorant la fonction endothéliale ainsi que la capacité d’exercice [Belardinelli, 2008].
  • Des affections et maladies cardiovasculaires en réduisant les risques d’affection (Rodrigues-Krause, 2016, Wang,2018) et de mortalité [ Merom , 2016
  • Des AVC, Accidents Vasculaires Cérébraux, en améliorant la coordination de la marche et la qualité de vie [Patterson, 2018Hackney, 2012]. 
  • Dans les maladies pulmonaires chroniques en réduisant la fatigue et l’essoufflement (Niranjan, 2022)
  • chez les enfants handicapésMay,2021], plus particulièrement chez les enfants atteints de troubles du spectre autistiqueAithal et coll., 2021) ou du syndrome de Down (Raghupathy et coll., 2021).
  • Dans les maladies chroniques en améliorant la qualité de vie (Koch, 2019)
  • Et surtout dans la maladie de Parkinson en améliorant l’équilibre et la coordination chez les patients (Sharp, 2014 ; Shanahan, 2015)

 

La danse est une forme d’activité physique associée à des bénéfices pour la santé tout au long de la vie, même à des niveaux de participation amateur. La danse peut également lutter contre de nombreuses maladies. Cependant, il n’est pas clair si les interventions de danse sont tout aussi efficaces que d’autres formes d’activité physique.

Vous pouvez retrouver la vidéo correspondante à l’article ICI :

II) Les avantages et les inconvénients de la danse par rapport aux autres activités physiques.

A) Les avantages de la danse sur les autres activités physiques

Les auteurs d’une revue systématique de 2018 estiment qu’entreprendre une danse structurée de n’importe quel genre est également et parfois plus efficace que d’autres types d’exercices structurés pour améliorer une gamme de mesures de résultats pour la santé. Les praticiens de la santé peuvent donc recommander la danse structurée comme une alternative d’exercice sûre et efficace.

Alors à quels niveaux la danse est-elle plus efficace qu’une autre activité physique ?

1) Pour le cerveau : UNE MEILLEURE NEUROPLASTICITE

La recherche animale indique qu’une combinaison d’activité physique et d’enrichissement sensoriel a le plus grand et le seul effet durable sur la neuroplasticité adulte. 

La danse a été suggérée comme un homologue humain à cette intervention combinée, car elle pose des exigences à la fois sur les fonctions physiques et cognitives. 

Dans une étude de 2018, les chercheurs ont conçu un programme de danse particulièrement stimulant dans lequel des participants âgés devaient constamment apprendre des chorégraphies nouvelles et de plus en plus difficiles. 

Ce programme d’une durée de six mois a été comparé à un entraînement physique conventionnel assorti d’intensité variée. 

Les deux interventions ont augmenté la condition physique dans la même mesure : de meilleures performances posturales et cardio-respiratoires. 

Des différences prononcées ont été observées à l’IRM dans les effets sur les volumes cérébraux : la danse par rapport à l’activité physique conventionnelle a entraîné des augmentations de volume plus importantes dans davantage de zones cérébrales, y compris le cortex cingulaire, l’insula, le corps calleux et le cortex sensorimoteur. 

Seule la danse était associée à une augmentation des taux plasmatiques de BDNF, les facteurs neurotrophiques, des protéines bénéfiques pour le cerveau. 

En ce qui concerne la cognition, les deux groupes ont amélioré leur attention et leur mémoire spatiale, mais aucune différence significative entre les groupes n’est apparue. 

Cette dernière découverte peut indiquer que des avantages cognitifs peuvent se développer plus tard et après que des changements structurels du cerveau ont eu lieu. 

2) Meilleure performance pour favoriser l’accès à l’activité physique.

Toutes les études scientifiques sont d’accord : là où la danse fait incontestablement mieux que d’autres activités physiques c’est pour favoriser l’accès à l’activité physique sur des publics qui ne sont pas très actifs à la base.

En effet, de par son adaptabilité, son apparente facilité, son lien avec la notion de plaisir, son côté intergénérationnel et peu coûteux, la danse présente de forts taux d’adhésion et peu d’abandons en cours de programme.

Toutes ces caractéristiques font de la danse un médiateur alternatif durable et flexible pour augmenter l’activité physique

Par exemple dans cette étude de 2011 d’un programme de danse chez des adolescentes, la danse occupait 29 % de leur activité physique modérée à vigoureuse sur une semaine. Pendant les jours d’intervention, les participantes pratiquaient 70 % plus d’activité physique modérée à vigoureuse que le temps hors programme ( O’Neill et coll., 2011 ).

a) Adaptable

Bien qu’ils aient conscience des bienfaits de l’activité physique pour eux, l’inactivité physique est couramment observée chez les personnes âgées de 55 ans et plus (Ah, 2004).  Les obstacles identifiés qui freinent les personnes âgées sédentaires  à commencer une activité physique comprennent une faible motivation, des conditions médicales préexistantes, des limitations physiques, des contraintes de temps et la culture (Belza, 2004). 

La danse a le potentiel d’être une activité physique polyvalente et attrayante qui peut être ajustée pour s’adapter à l’âge, aux limitations physiques et à la culture d’une population cible.

C’est vrai pour les personnes âgées, mais aussi pour les jeunes.

Les enfants sujets à une maladie émotionnelle ou à l’obésité par exemple, ont certaines limitations émotionnelles et physiques lorsqu’ils s’engagent dans une activité physique traditionnelle. 

La danse peut s’ajuster à leurs problématiques.

b) Compétence perçue : Une apparente facilité

Les adolescents obèses ont des existences sédentaires et signalent des sentiments d’embarras, la peur de la victimisation et une faible confiance en eux quant à leur capacité à faire de l’exercice dans des situations de groupe comme des raisons puissantes de non-participation à l’activité physique ( Wagener et coll., 2012 ). 

Alors qu’ils pensent plus facilement être capables de danser.

À cet égard, une étude récente a examiné un programme d’exercices de danse chez des adolescents obèses. Les résultats de l’étude ont indiqué que le groupe d’intervention a augmenté sa compétence perçue à participer à l’exercice du début à la fin d’une période d’exercice par rapport à un groupe témoin. 

Au fur et à mesure, les participants prennent confiance en eux et en leurs capacités physiques.

L’étude portait sur des adolescents obèses, mais est transposable à d’autres situations où les personnes ont peu confiance en leurs capacités. 

c) Pour le plaisir…

Alors que l’activité physique est ordinairement reliée à une idée de travail et d’effort, la danse est avant tout reliée à une idée de plaisir (et de séduction).

Un exercice physique pour être accepté facilement doit être agréable, amusant, sûr et faire en sorte que les participants se sentent ravis. 

Et la danse répond à ces critères.

Comme nous le démontre le programme intergénérationnel « Dance for Health », développé dans l’ouest de Philadelphie, la danse est une méthode agréable et culturellement appropriée pour accroître l’accès à l’activité physique pour les enfants et les familles, y compris dans une communauté urbaine mal desservie et à haut risque d’inactivité physique…

De 2012 à 2016, 521 participants âgés de 2 à 79 ans ont participé à Dance for Health.

Ce programme de danse a démontré des niveaux élevés d’engagement et de plaisir de la part de la communauté. 

Cela a conduit à des niveaux d’effort adéquats, mesurés grâce à la fréquence cardiaque, en particulier pour les adultes. Environ 50 % des enfants et 80 % des adultes ont atteint leur fréquence cardiaque cible. 

Cependant, l’atteinte de la fréquence cardiaque cible n’était pas liée à l’effort perçu (mesurée sur l’échelle de Borg), bien qu’elle soit liée aux pas du podomètre chez les adultes. Tous les participants ont accordé une note élevée au programme pour le plaisir

Pour résumer, les participants ont réellement fait un effort, mais sans s’en rendre compte et en en retenant que du plaisir !

d) Intergénérationnelle

Face au manque d’activité grandissant chez les jeunes, une stratégie potentielle est de développer des programmes intergénérationnels d’activité physique ( Davison, Jurkowski, Li, Kranz, & Lawson, 2013 ; Flora & Faulkner, 2007 ; Swanson, Studts, Bardach, Bersamin, & Schoenberg, 2011 ; Werner, Teufel, Holtgrave et Brown, 2012 ). 

La danse rentre parfaitement dans ce cadre et peut s’adapter à tout âge !

Cela offre une bonne occasion aux parents d’avoir plus de communication et d’interaction sociale avec leurs enfants tout en facilitant l’unité intergénérationnelle. La danse donne donc de bons résultats sociaux pour l’implication des parents avec les enfants en plus de fournir un bon environnement d’exercice familial ( Morris et coll., 2013). 

e) Peu coûteuse

Lorsque les études avancent cet argument c’est généralement parce que les programmes étudiés ont été mis en lace par le gouvernement et que les participants peuvent accéder à des cours de danse gratuitement dans des espaces communautaires sécuritaires

Mais tout est relatif !

Si vous inscrivez votre petite à un cours de danse classique et moderne-jazz, qu’il faut acheter le juste au corps, le tutu, les pointes, et les 15 tenues différentes pour le spectacle de fin d’année, l’addition est plus salée…

Néanmoins, il est vrai  que d’une manière générale, la danse est une activité peu coûteuse.

Elle ne nécessite pas forcément d’équipement, n’est pas limitée par son environnement (pas besoin d’un stade, d’un gymnase, d’une piscine…) et peut même être pratiquée à la maison, seul, avec son conjoint ou avec des cours dispensés à distance… pratique en cas de confinement ou quand les installations sportives sont fermées.

f) Forte adhésion et peu d’abandons

Finalement toutes les études rapportent une forte adhésion aux programmes de danse aussi bien chez les personnes âgées, que chez les personnes atteintes de pathologies, que chez les personnes sédentaires dans les stratégies de santé publique …

Une adhésion aux programmes de 80 à 98%, bien plus que pour les autres activités physiques ! (Fong, 2018), (Sherrington, 2019), ( Wagener et coll., 2012).

Les raisons courantes de la disparition des interventions liées à l’activité physique pour les personnes âgées sont une mauvaise observance et des taux d’abandon élevés (Brawley, 2003). 

Mais c’est rarement le cas avec la danse ! Les participants à un programme de danse vont majoritairement jusqu’au bout !

Les programmes de danse ont démontré des taux d’abandon plus faibles que d’autres programmes de conditionnement physique ( Quin et coll., 2007 )

Au contraire, les programmes de danse voient souvent la motivation des participants à faire de l’exercice augmenter ! Jusqu’à 26,2% de plus par rapport à une activité physique classique dans cette étude de 2014.

Outre les explications déjà données, l’aspect social de la danse, conduisant à des renforcements positifs tels qu’une plus grande implication dans la communauté, doit certainement jouer un rôle.

Par ailleurs, rappelons que la danse n’est pas qu’une activité physique, elle est une activité sociale et conviviale, mais aussi, et surtout, une activité artistique !

3) Une expression artistique

La danse-thérapie est une thérapie par les arts créatifs qui a été définie par l’American Dance Therapy Association comme « l’utilisation psychothérapeutique du mouvement pour favoriser l’intégration émotionnelle, cognitive, physique et sociale de l’individu ». 

Contrairement à d’autres approches holistiques utilisées pour augmenter l’activité physique, la danse comprend une forme esthétique d’expression artistique (Heber, 1993).

Dès lors, la danse permet de s’exprimer, de communiquer différemment, de favoriser le développement personnel et l’expression de soi, indépendamment de ses limitations physiques ou émotionnelles !

Des études qualitatives ont montré que les formes d’expression esthétiques suscitent la passion et peuvent contribuer au développement physique, intellectuel et social des personnes âgées (Wikstrom, 2004), (Mullen, 2012).

Mais la danse comporte encore un élément clé qui la distingue des autres activités physiques et qui explique aussi une partie de tous ses avantages…

4) La musique !

Contrairement aux autres activités physiques, la danse est intimement liée à la musique, et ce n’est pas sans conséquence !

On s’attend à ce que la musique soit un facteur qui affecte la performance physique, le bien-être et le plaisir de l’activité physique des personnes âgées (Yao, 2021).

La musique participe au plaisir et à la motivation. La musique évoque des souvenirs et comporte une charge émotionnelle importante. Ce n’est pas pour rien que les cinéastes l’utilisent dans leurs films !

La musique dans la danse correspond à un stimulus extérieur qui agit sur la coordination et le contrôle des mouvements.

C’est instinctif, plus ou moins marqué selon les personnes, mais quand notre cerveau identifie un rythme, il tend à le traduire en mouvement ! Et ce même chez les bébés !

Écouter de la musique vous entraîne vers le mouvement ! Lorsque l’on danse, la musique fournit une stimulation motrice qui va se synchroniser avec la performance.

Si la musique accélère, nos mouvements accélèrent, notre rythme cardiaque accélère…

Lorsque l’on danse en écoutant de la musique, un phénomène étrange se produit : la fréquence cardiaque se synchronise au rythme de la musique.

Cela offre également aux participants de nombreuses possibilités de mouvement de tout le corps. 

De plus, lorsqu’on danse, on stimule 2 zones du cerveau : une responsable du mouvement, l’autre responsable du traitement de la musique.

Ce qui participe aux bénéfices de la danse pour la santé de votre cerveau ! 

La musique permet à la danse d’être supérieure à d’autres activités physiques quant à son action sur le cerveau, au plaisir et à la motivation, dans son implication émotionnelle et artistique.

 

Malgré tous ces avantages de la danse sur d’autres activités physiques, elle présente néanmoins aussi quelques points faibles…

B) Les inconvénients de la danse sur les autres activités physiques

1) Une réputation genrée.

Malgré des films comme « Billy Elliot » et une évolution de la société, la danse est encore considérée par nombre de personnes comme une activité genrée, « pour les filles ».

Et force est de constater que dans les programmes étudiés par les scientifiques par exemple le programme « Dance for Health » aux USA déjà cité, ou des programmes de danse carré en Chine, la majorité des participantes étaient des femmes adultes. Les raisons à cela ne sont pas claires. 

2) Un manque d’intensité.

Alors que certaines études ont démontré que la danse était suffisamment vigoureuse pour les enfants ( Quin et coll., 2007), la plupart ont constaté que les adultes étaient plus susceptibles que les enfants d’atteindre la fréquence cardiaque cible pour représenter une activité physique modérée à vigoureuse, c’est-à-dire l’intensité recommandée pour la santé

Dans de nombreuses études, le programme de danse proposé n’a pas été suffisamment intense pour les enfants. 

Bien évidemment tout cela est relatif, tout dépend du style de danse proposé, et de comment vous le pratiquez !

Le problème d’intensité de la danse peut facilement être résolu en adaptant les sessions pour inclure différents niveaux d’intensité et de «défis», tout en encourageant les participants à se dépasser si possible. 

3) La danse ne permet pas de modifier son corps…

Nous l’avons déjà dit si votre objectif est de maigrir, il est probable que la danse ne suffira pas. En tout cas c’est ce que démontrent les études…

De même si vous voulez prendre du volume musculaire et plus particulièrement avoir « les pecs de Schwarznegger », la danse n’est pas pour vous !

Encore une fois tout cela est relatif et dépendra du style de danse, de l’intensité et de la fréquence que vous mettrez à danser.

Vous n’aurez pas les mêmes résultats avec 1h de valse conviviale et 1h de hip-hop en compétition !

D’ailleurs il est rare de voir des danseurs et danseuses professionnels en surpoids…

Quoi qu’il en soit, l’objectif des programmes de danse est rarement de maigrir, mais vise plutôt une meilleure santé, un bien-être physique, psychologique et social.

 

En conclusion, la danse peut être utilisée comme un mode d’activité physique approprié et alternatif pour les enfants, les adolescents, les adultes et les personnes âgées  ou fragilisées par une maladie, et ce parfois avec plus d’efficacité qu’une activité physique plus classique (marche, exercices avec des poids…). 

Mais quel type de danse pratiquer ?

Y a-t-il un style de danse meilleur pour la santé ?

III) Quel style de danse pour des bénéfices sur la santé ?

Autant vous le dire tout de suite, il n’y a pas de consensus concernant le type d’intervention en danse ou la durée de l’intervention dans la littérature scientifique existante. 

Tout style de danse, des danses folkloriques traditionnelles à la danse classique comme le ballet, en passant par les danses aérobiques comme la Zumba ou les danses de salon comme le tango, le rock’n’roll ou bien encore la salsa, peut induire des adaptations positives pour votre santé et votre bien-être physique, psychologique et social. 

Ça marche même avec les jeux vidéo de danse ( Wagener et coll., 2012 ; Staiano et coll., 2017b ; Staiano et coll., 2017a )!

En réalité cela dépend de vous, de vos goûts, de votre culture, de votre âge, de vos objectifs, etc…

Ce qui compte surtout c’est que votre professeur de danse vous soutienne sans vous juger.

Il convient néanmoins de pratiquer au minimum une session par semaine d’au moins 45 minutes. C’est un minimum, plus, c’est mieux ! La plupart des interventions étudiées duraient 12 semaines, 3 ×/semaine, pendant 60 min chaque session. 

Un autre facteur important à prendre en considération lors des études sur la mise en œuvre de la danse était la diversité culturelle. Certaines danses traditionnelles ou spéciales pour certaines régions et populations peuvent démontrer une plus grande participation et de meilleures performances et résultats d’intervention. 

CONCLUSION :

Retenez bien que la danse est une activité physique et artistique créative, agréable, attrayante et efficace qui peut très bien remplacer les autres activités physiques et parfois même les dépasser !

La danse est une activité BIO-PSYCHO-SOCIALE par excellence qui vous apportera beaucoup de bénéfice pour une prise en charge globale de votre santé.

La danse convient à tous et à tout âge, alors ne vous privez pas !

 

J’espère que cet article vous aura plu, si c’est le cas ou si vous avez des questions n’hésitez pas à me le dire en commentaire.

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Vous pouvez retrouver la vidéo correspondante à l’article ICI :

Vous voulez apprendre à danser ?

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