Les bénéfices de la danse pour la santé : une activité physique simple et amusante.

Sommaire :

I) Les bénéfices de la danse pour la santé.

A) Danser : une activité physique.

La danse est prĂ©sente dans toutes les cultures et Ă  toutes les Ă©poques : il s’agit bien plus que d’un simple passe-temps. D’un point de vue de l’évolution humaine, si la danse n’avait pas d’utilitĂ©, elle aurait disparu depuis longtemps !

La danse fait bouger votre corps et représente donc, par définition, une activité physique.

Les principales conclusions de cette revue systĂ©matique de 2022, qui regroupe les  Ă©tudes publiĂ©es au cours des 20 derniĂšres annĂ©es sur le sujet,  indiquent que la danse est une alternative possible Ă  l’activitĂ© physique traditionnelle. 

Il est donc possible de danser pour faire du sport. Il est mĂȘme possible de la pratiquer en compĂ©tition !

La danse possĂšde donc en elle tous les bienfaits de l’activitĂ© physique pour la santé  et cela va mĂȘme plus loin, mais nous y reviendrons tout Ă  l’heure !

Voyons donc pour commencer les bénéfices de la danse pour la santé physique.

B) Les bénéfices de la danse sur la santé sur le plan biologique et physiologique.

La danse peut produire des rĂ©sultats physiques comparables Ă  ceux d’un entraĂźnement physique formel. Et ce, Ă  plusieurs niveaux :

1. Danser pour augmenter la force et l’endurance musculaire

 La danse permet d’augmenter la force et l’endurance musculaire, principalement du bas du corps, mais pas la force du haut du corps.

C’est ce que nous rapportent 82 % des Ă©tudes qui ont mesurĂ© ce critĂšre.

Le peu d’effet sur la force du haut du corps peut s’expliquer par le fait que, le plus souvent, les membres supĂ©rieurs dans la danse sont utilisĂ©s pour l’expression et le partenariat plutĂŽt que pour dĂ©velopper la force ou le soutien du poids corporel.

2. Danser pour améliorer la capacité cardio-vasculaire et respiratoire

La danse est une forme d’exercice physique suffisamment intense pour atteindre des pics de frĂ©quence cardiaque correspondant Ă  une activitĂ© modĂ©rĂ©e Ă  intense, tout en restant agrĂ©able (par exemple ( Duberg et coll., 2013 ; Murrock & Gary, 2010 ; Quin et coll., 2007 )). 

Les Ă©tudes montrent donc que l’endurance cardiovasculaire obtient des changements positifs significatifs grĂące Ă  la danse.  

3. Danser pour gagner en mobilité, en flexibilité

60 % des études qui ont utilisé des mesures pour évaluer la flexibilité ont montré des résultats positifs significatifs grùce à la danse. La danse améliore la mobilité articulaire, surtout chez les personnes ùgées de plus de 60 ans.

4. Danser pour améliorer l'équilibre statique et/ou dynamique.

89% des Ă©tudes qui ont utilisĂ© des mesures d’Ă©quilibre ont montrĂ© des changements positifs significatifs grĂące Ă  la danse.

Danser amĂ©liore la capacitĂ© d’une personne Ă  se tenir debout sur 1 jambe, ou sur 2 jambes sans dĂ©placement du centre de gravitĂ©.

MĂ©caniquement, ces bĂ©nĂ©fices peuvent s’expliquer par le caractĂšre multidimensionnel de cette activitĂ©, qui combine l’engagement sensorimoteur et cognitif (Ballesteros, 2015) , (Rehfeld, 2018) pertinent pour la prĂ©vention des chutes.

5. Danser pour améliorer sa tension artérielle et son profil lipidique.

La plupart des études ont montré que la danse permettait de diminuer la tension artérielle et le taux de cholestérol sanguin.  (Murrock & Gary, 2008 ; Murrock, Higgins et Killion, 2009).

Par exemple dans une expérience de 2010,  les taux de cholestérol total à jeun et le cholestérol des lipoprotéines de basse densité ont diminué de maniÚre significative chez les filles ùgées de 8 à 10 ans et leurs parents qui ont participé à un programme de danse pendant 2 ans.  ( Robinson et coll., 2010). 

6. Danser pour maigrir.

Beaucoup de personnes s’intĂ©ressent Ă  l’activitĂ© physique et Ă  la danse pour maigrir. 

Malheureusement pour elles, l’étude prĂ©cĂ©dente de 2010 montrait qu’il n’y avait pas de diffĂ©rences significatives entre les groupes pratiquant la danse et ne la pratiquant pas en ce qui concerne l’IMC, l’indice de masse corporelle.

Mais cet indice n’est pas trùs fiable pour savoir si les participants ont maigri, puisque vous pourriez perdre de la masse graisseuse et gagner de la masse musculaire en parallùle, ce qui fait que votre IMC resterait identique


MĂȘme si plusieurs Ă©tudes ont montrĂ© une amĂ©lioration des taux lipidiques dans le sang, la plupart des Ă©tudes n’ont pas montrĂ© de changement au niveau de l’adipositĂ© corporelle, de la masse graisseuse corporelle.

Par exemple, le programme amĂ©ricain « Dance for Health » n’a pas entraĂźnĂ© de changements dans l’adipositĂ©, bien que cela ne soit pas surprenant puisque ce programme Ă©tait de faible frĂ©quence, d’intensitĂ© modĂ©rĂ©e et de courte durĂ©e.

Les Ă©tudes sur les personnes ĂągĂ©es n’ont pas non plus dĂ©montrĂ© d’efficacitĂ© de la danse pour diminuer le pourcentage de graisse corporelle.

Et finalement, ce n’est pas si surprenant !

Si vous voulez maigrir, l’activitĂ© physique et la danse pourront vous aider, mais le principal se passe dans l’assiette !

Il y a en réalité de trop nombreuses variables qui contribuent à la composition corporelle.

D’un autre cĂŽtĂ©, il faut savoir que les personnes ĂągĂ©es augmentent en moyenne de 7,5 % leur masse grasse corporelle et diminuent de 2 % leur masse corporelle sans graisse par dĂ©cennie, mĂȘme avec des activitĂ©s sportives ou rĂ©crĂ©atives modĂ©rĂ©es. (Hughes, 2002), (Houston, 2008)

Cependant avec la danse, comme aucun changement nĂ©gatif significatif n’a Ă©tĂ© observĂ©, la danse peut ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme une mĂ©thode pour maintenir la composition corporelle et son poids. 

Donc au final est-ce que la danse vous permet de perdre du poids ?

Cela dĂ©pend ! De l’intensitĂ© et de la frĂ©quence Ă  laquelle vous pratiquez, du style de danse (la Zumba fonctionnera mieux que le tango ou le slow
) de vos habitudes alimentaires, de votre Ăąge, etc
 La danse peut vous aider, mais il faut prendre le problĂšme globalement.

7. Danser pour diminuer la fatigue

La fatigue diurne touche les jeunes de 15 Ă  24 ans plus que les autres tranches d’Ăąge ; ce problĂšme semble ĂȘtre plus grave chez les filles. 

Une Ă©tude de 2021 enquĂȘtant sur une intervention de danse de 8 mois a rĂ©vĂ©lĂ© que la fatigue diurne diminuait de maniĂšre significative chez les participants. 

Les mesures de suivi ont observĂ© que l’amĂ©lioration persistait Ă  12 et 20 mois aprĂšs l’intervention. 

La qualitĂ© des indicateurs de sommeil s’est Ă©galement amĂ©liorĂ©e pendant l’intervention de danse. Ceux-ci comprenaient l’endormissement, un sommeil moins inquiet et le rĂ©veil pendant la nuit. 

Notez que la fatigue diurne a diminuĂ© sans modification du temps de sommeil, ce qui suggĂšre une amĂ©lioration Ă  la fois de la qualitĂ© du sommeil et du bien-ĂȘtre. 

Les rĂ©sultats indiquent Ă©galement la facilitation de la crĂ©ation d’un cycle de sommeil sain et positif.

C) Les bénéfices de la danse sur la santé sur le plan psychologique.

Les problĂšmes de santĂ© mentale ont Ă©tĂ© citĂ©s comme faisant partie des problĂšmes de santĂ© les plus alarmants et on estime qu’ils affectent 13 % des enfants et des adolescents dans le monde. 

Les problÚmes de santé psychologique des adolescents peuvent avoir des effets négatifs à long terme sur le développement personnel ; tels que les mauvais résultats scolaires, les dysfonctionnements sociaux, la toxicomanie et le suicide. 

Les adolescentes présentent une plus grande prévalence de problÚmes de santé que leurs homologues masculins. Les femmes éprouvent également des niveaux plus élevés de stress et de symptÎmes somatiques, et sont plus susceptibles de ressentir de la douleur et de la dépression ( Duberg et coll., 2020). 

Outre les avantages physiques, des Ă©tudes expĂ©rimentales rĂ©centes ont montrĂ© que les interventions de danse peuvent Ă©galement ĂȘtre bĂ©nĂ©fiques pour la santĂ© mentale. 

1. Danser pour diminuer les symptÎmes dépressifs et le stress

Il a été démontré que la danse réduit les niveaux de dépression chez les adultes et les adolescents (Murrock, 2014), (Jeong, 2005).

Ces résultats ont également été corroborés par une récente revue systématique qui a montré que la thérapie par la danse peut réduire la détresse psychologique chez les populations vulnérables (Koch, 2019).  

Par exemple, dans cette expérience de 2010 qui a duré 2 ans, les symptÎmes dépressifs ont diminué de maniÚre significative chez les filles du groupe pratiquant la danse. ( Robinson et coll., 2010). 

Une autre étude a examiné 12 semaines de thérapie par la danse chez des adolescents souffrant de dépression légÚre. 

Les résultats suggÚrent que la danse a permis des améliorations positives des symptÎmes tels que :

  • la somatisation,
  • le trouble obsessionnel compulsif,
  • la sensibilitĂ© interpersonnelle,
  • la dĂ©pression,
  • l’anxiĂ©tĂ©,
  • l’hostilitĂ©,
  • les idĂ©es paranoĂŻaques
  • et le psychoticisme. 

Toutes ces variables sont liées à des problÚmes de santé liés au métal négatif (Jeong et coll., 2005). 

La fatigue, le stress, l’insomnie et les symptĂŽmes psychologiques sont directement ou indirectement liĂ©s aux taux de sĂ©rotonine et de dopamine dans le sang. 

L’étude nous montre une augmentation des concentrations plasmatiques de sĂ©rotonine et une diminution des concentrations de dopamine dans le groupe pratiquant la danse, ce qui indique des avantages thĂ©rapeutiques possibles pour les diminutions du stress et de la dĂ©pression ( Jeong et coll., 2005).

On observe des rĂ©sultats similaires dans cette Ă©tude de 2020 qui visait Ă  explorer les effets de la danse carrĂ©e chinoise sur la cognition globale, les symptĂŽmes dĂ©pressifs, l’Ă©quilibre et la qualitĂ© de vie des personnes ĂągĂ©es atteintes de troubles cognitifs lĂ©gers. 

Elle portait sur 66 personnes ĂągĂ©es atteintes de troubles cognitifs lĂ©gers dans une grande maison de retraite. Les rĂ©sultats ont montrĂ© des effets positifs de la danse carrĂ©e sur tous les rĂ©sultats Ă©valuĂ©s, en particulier sur les symptĂŽmes dĂ©pressifs et le bien-ĂȘtre mental liĂ© Ă  la qualitĂ© de vie des participants.

La recherche a montré que les femmes adultes ùgées atteintes de troubles mentaux légers présentaient une réduction des symptÎmes dépressifs et une meilleure qualité de vie en santé mentale aprÚs avoir subi une intervention de danse carrée de 18 semaines (Wang, 2016), (Chang, 2021).

2. La danse rend mĂȘme intelligent !

80 % des études qui ont utilisé des mesures de capacité cognitive ont montré que la danse améliorait les fonctions cognitives (Meng, 2020), (Zhang, 2018), (Wu, 2019).  

C’est particuliĂšrement vrai pour les fonctions exĂ©cutives.

En psychologie, les fonctions exĂ©cutives peuvent ĂȘtre dĂ©finies comme l’ensemble des capacitĂ©s cognitives nĂ©cessaires pour contrĂŽler et autorĂ©guler le comportement, les pensĂ©es et les Ă©motions afin de permettre l’adaptation Ă  une situation changeante.

C’est-Ă -dire que les fonctions exĂ©cutives nous permettent d’Ă©tablir, maintenir, superviser, corriger et rĂ©aliser un plan d’action pour atteindre un objectif.

Autrement dit, elles permettent de faire varier le traitement de l’information et le comportement Ă  chaque instant en fonction des objectifs actuels d’une maniĂšre adaptative, plutĂŽt que de rester rigide et inflexible.

Le terme « Fonctions Exécutives » a été proposé par Muriel Lezak en 1982.

La fonction exĂ©cutive joue un rĂŽle crucial au cours du dĂ©veloppement de l’enfant et dans notre vie au quotidien. 

Les fonctions exĂ©cutives sont nĂ©cessaires pour effectuer des activitĂ©s telles que la planification, l’organisation, l’Ă©laboration de stratĂ©gies, pour ĂȘtre attentif et se rappeler les dĂ©tails, et pour gĂ©rer le temps et l’espace.

Les fonctions exĂ©cutives incluent notamment la capacitĂ© de mĂ©moire de travail, le contrĂŽle inhibiteur et la flexibilitĂ© cognitive ( Rudd et coll., 2021 ), mais aussi la mise Ă  jour des informations, l’attention et la planification. (Wikipedia)

La fonction exécutive a été observée comme étant un indicateur de la réussite scolaire plus significatif que le QI ou le statut socio-économique ( Oppici et coll., 2020).

Les enfants dont la fonction exĂ©cutive est limitĂ©e sont sujets Ă  un large Ă©ventail de problĂšmes de santĂ© et de bien-ĂȘtre Ă  l’Ăąge adulte. 

Dans une étude de 2021 portant sur des enfants de 6 à 7 ans, les chercheurs ont rapporté que la danse améliorait la capacité de contrÎle inhibiteur et la capacité de mémoire de travail (avec une danse chorégraphiée) ( Rudd et coll., 2021 ), deux éléments majeurs de la fonction exécutive.

En plus des bĂ©nĂ©fices de la danse sur la fonction exĂ©cutive, la danse s’est avĂ©rĂ©e avantageuse dans le dĂ©veloppement de la pensĂ©e convergente. La pensĂ©e convergente est associĂ©e au processus de rĂ©solution de problĂšmes et de recherche d’une solution Ă  un problĂšme ( Bollimbala et coll., 2019). 

Par contre, les Ă©tudes n’ont pas Ă©tabli de corrĂ©lation entre le cours de danse et le dĂ©veloppement du potentiel crĂ©atif. 

3. Danser pour résoudre ses problÚmes d'intériorisation

Les problĂšmes d’intĂ©riorisation comprennent une humeur dĂ©pressive, une faible estime de soi et des symptĂŽmes psychosomatiques. 

Cette Ă©tude de 2012 rapporte un changement significatif dans un pourcentage Ă©levĂ© de participants au programme de danse qui ont ressenti une amĂ©lioration des symptĂŽmes d’intĂ©riorisation et d’extĂ©riorisation entre le dĂ©but et la fin de l’essai par rapport au groupe tĂ©moin ( Wagener et coll., 2012). 

La danse, et en particulier la danse crĂ©ative, enrichit la performance, la composition et l’apprĂ©ciation du mouvement humain, avec un accent particulier sur la production de valeur esthĂ©tique.  

La danse est Ă©galement bĂ©nĂ©fique pour accroĂźtre la confiance en soi, l’estime de soi et l’expression de soi chez les enfants et les adolescents ( Duberg et coll., 2020 ).

La pratique de la danse est un type d’art-thĂ©rapie ancrĂ© dans la culture moderne depuis 70 ans. 

La danse offre aux participants des avantages à la fois personnels et indépendants. 

La participation Ă  la danse procure Ă©galement un bien-ĂȘtre physique et mental ( Tao et coll., 2021 ). 

D’autres avantages incluent la dĂ©finition et la consolidation de l’image corporelle ; illuminant l’ego; soulageant la tension physique, l’anxiĂ©tĂ© et l’agressivitĂ©, tout en diminuant la confusion cognitive et kinesthĂ©sique. 

La danse augmente Ă©galement la capacitĂ© d’interaction, augmente le plaisir, l’amusement et l’impulsivitĂ© ( Jeong et coll., 2005). 

Bref : la danse rend heureux !

D) Les bénéfices de la danse sur la santé sur le plan social.

La danse exĂ©cutĂ©e en groupe fournit un type social d’activitĂ© physique.

Bouger de façon synchronisĂ©e avec l’autre, ou les autres, procure un sentiment d’unitĂ©, un sentiment d’appartenance.

Ainsi il a Ă©tĂ© dĂ©montrĂ© que la danse contribuait au dĂ©veloppement des compĂ©tences sociales, Ă  l’intĂ©gration sociale (Murrock, 2016), (Lima, 2007), et Ă  l’amĂ©lioration des Ă©lĂ©ments Ă©motionnels rĂ©sultant de la performance en groupe ( Oppici et coll., 2020). 

Les recherches ont indiquĂ© que la danse pouvait considĂ©rablement amĂ©liorer la cohĂ©sion familiale et le bien-ĂȘtre subjectif des participants. De nombreux participants aux diffĂ©rentes Ă©tudes ont signalĂ© qu’il y avait une amĂ©lioration des relations avec leurs parents. ( Wagener et coll., 2012). 

Il a Ă©galement Ă©tĂ© constatĂ© que la danse amĂ©liore les facteurs sociaux et comportementaux, tels que l’auto-motivation (Kaltsatou, 2014). 

En outre, elle peut amĂ©liorer le bien-ĂȘtre Ă©motionnel, psychologique et physique des individus et ainsi leur qualitĂ© de vie (Koch, 2014)!

La danse développe des relations, relie les gens et augmente les sentiments de joie et de convivialité. 

La danse est bĂ©nĂ©fique pour la santĂ© de tous, mais il y a quand mĂȘme quelques spĂ©cificitĂ©s selon votre Ăąge


Vous pouvez retrouver la vidĂ©o correspondante Ă  l’article ICI :

E) Les bénéfices de la danse sur la santé à tout ùge. (danser de 1 à 99 ans)

La danse a Ă©tĂ© identifiĂ©e comme un programme bĂ©nĂ©fique pour l’activitĂ© physique intergĂ©nĂ©rationnelle et il a Ă©tĂ© dĂ©montrĂ© qu’elle augmentait la forme physique, diminuait le stress et diminuait les symptĂŽmes psychosomatiques chez les enfants ( Duberg, Hagberg, Sunvisson, & Möller, 2013 ; Quin, Frazer, & Redding, 2007 ). 

Chez les adultes, la danse a dĂ©montrĂ© des effets bĂ©nĂ©fiques sur l’anxiĂ©tĂ©, la dĂ©pression, la fonction physique, le handicap et la mĂ©moire ( Jeong et coll., 2005 ; Koch, Morlinghaus, & Fuchs, 2007 ; Murrock & Graor, 2014 ; Weuve et coll., 2004 ) . 

1. Danser chez les jeunes

Le domaine oĂč la danse aura le plus d’impact chez les enfants concerne leur dĂ©veloppement psychomoteur.

Le dĂ©veloppement moteur dĂ©finit la croissance physique et le renforcement des os et des muscles d’un enfant. Il dĂ©finit Ă©galement une capacitĂ© Ă  se dĂ©placer et Ă  toucher son environnement. 

Par exemple, si un enfant est doué pour la motricité globale comme ramper ou marcher, cela affecte le développement cognitif, car il peut facilement se déplacer et explorer son environnement physique. 

Cette Ă©tude de 2018 nous montre que la danse Ă©ducative pendant 7 mois a aidĂ© le dĂ©veloppement moteur des enfants et les rĂ©sultats ont Ă©tĂ© partiellement maintenus des mois aprĂšs la fin de l’intervention. L’Ă©tude a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e auprĂšs de 85 enfants inscrits en premiĂšre annĂ©e d’Ă©cole Ă©lĂ©mentaire au BrĂ©sil et dĂ©montre que les enfants qui ont pratiquĂ© la danse ont rĂ©alisĂ© des gains significatifs dans leur dĂ©veloppement moteur gĂ©nĂ©ral et sur les bases suivantes : Ă©quilibre, motricitĂ© fine et praxis globale.(Anjos et Ferraro, 2018 ).

 

Dans une autre Ă©tude de 2018, les chercheurs ont observĂ© des enfants ĂągĂ©s de 5 Ă  6 ans. Les participants qui ont pratiquĂ© le programme de danse ont  dĂ©montrĂ© des amĂ©liorations significatives de la synchronisation sensorimotrice et de l’Ă©quilibre.  

ConsidĂ©rant l’importance de la synchronisation sensorimotrice et de l’Ă©quilibre pour le dĂ©veloppement ultĂ©rieur de l’enfant, les chercheurs suggĂšrent que la danse devrait ĂȘtre incluse dans les programmes Ă©ducatifs de la petite enfance.

Les Ă©lĂšves qui s’adonnent Ă  la danse Ă  l’Ă©cole montrent de plus grandes compĂ©tences de socialisation initiales et de meilleurs rĂ©sultats scolaires par rapport aux individus qui ne participent pas Ă  la danse. 

La danse intĂ©riorise les systĂšmes impliquĂ©s dans les formes d’art, et les enfants et les adolescents peuvent utiliser l’expĂ©rience acquise comme outils pour penser, se comporter et rĂ©guler le monde intĂ©rieur de leur esprit. 

2. Danser pour les personnes ùgées :

Des preuves solides suggĂšrent que la danse, quels que soient son style et son dosage, amĂ©liore considĂ©rablement la condition physique fonctionnelle, la santĂ© et le bien-ĂȘtre des personnes ĂągĂ©es. 

Les auteurs d’une revue systĂ©matique de 2015 et ceux d’une revue systĂ©matique de 2019 suggĂšrent que la danse devrait ĂȘtre utilisĂ©e comme moyen de promouvoir la santĂ© physique des personnes ĂągĂ©es : dansez pour bien vieillir ! 

Les programmes de danse doivent prévoir au moins 1 séance de 45 minutes par semaine pour une durée totale de 6 semaines.

Des études transversales ont montré que les personnes ùgées qui dansent réguliÚrement ont une flexibilité, une stabilité posturale, un équilibre, un temps de réaction physique et des performances cognitives supérieurs à ceux des personnes ùgées qui ne dansent pas réguliÚrement (Kattenstroth, 2011). 

Selon cette revue systématique de 2009, les preuves de niveau B indiquent que les personnes ùgées peuvent améliorer considérablement leur puissance aérobie, leur endurance musculaire du bas du corps, leur force et leur flexibilité, leur équilibre, leur agilité et leur démarche grùce à la danse. Par conséquent, la danse permet aux personnes ùgées de rester autonomes plus longtemps dans leurs tùches quotidiennes.

Des preuves de grade C suggĂšrent que la danse pourrait aussi rĂ©duire les risques pour la santĂ© cardiovasculaire et amĂ©liorer le contenu minĂ©ral osseux. L’impact des pas de danse sur le sol renforçant les os et permettant ainsi de lutter contre l’ostĂ©oporose.

Mais les plus gros bĂ©nĂ©fices de la danse sur la santĂ© de nos aĂźnĂ©s portent sur la diminution du risque de chutes et l’action sur le cerveau.

a) Danser pour la prévention des chutes.

Les chutes augmentent la morbidité et la mortalité chez les adultes de 65 ans et plus. 

Actuellement, environ 30 % des adultes de 65 ans et plus vivant dans la communautĂ© font une chute chaque annĂ©e, ce chiffre augmentant jusqu’Ă  environ 50 % des adultes de 80 ans et plus ( Inouye, 2009), (Suisse 2019), (Peel, 2011).

Notamment, plus de 30 % des chutes chez les personnes ùgées nécessitent des soins médicaux, et environ 5 % à 7 % des chutes entraßnent une fracture (Peel, 2011), (Morrison, 2013). 

Alors la danse offre-t-elle des avantages pour la prévention des chutes chez les adultes en bonne santé de 65 ans et plus ?

Dans cette revue systématique et méta-analyse de 2020 portant sur 29 essais cliniques randomisés (soit 4239 personnes ùgées en bonne santé), la danse était associée à une réduction statistiquement significative (37 %) du risque de chute et un taux de chutes significativement réduit (31 %).

31% des chutes en moins chez les pratiquants de danse !

L’association d’activitĂ©s motrices basĂ©es sur la danse avec des amĂ©liorations constantes de l’Ă©quilibre, de la mobilitĂ© et de la force du bas du corps corrobore ces rĂ©sultats.

Par ailleurs, les analyses de sous-groupes prĂ©dĂ©finis suggĂšrent qu’une plus grande frĂ©quence (≄ 3 fois par semaine) et une durĂ©e de l’intervention entre 12 et 24 semaines sont associĂ©es Ă  des bĂ©nĂ©fices plus importants de ces interventions en ce qui concerne les chutes et les rĂ©sultats fonctionnels.

Autrement dit, plus on danse et mieux c’est !

Donc clairement oui, les activités psychomotrices basées sur la danse peuvent contribuer aux efforts de prévention des chutes chez les personnes ùgées.

Notons toutefois que dans cette revue les chercheurs ont inclus dans ces activités la pratique du Tai Chi.

Je vous avais déjà parlé des bénéfices du Tai Chi et du Qi Gong dans la prévention des chutes.

Mais les scientifiques ne rapportent pas de différence, entre les activités de Tai-chi et les activités de danse autres, sur la diminution du risque de chutes et la réduction du taux de chutes. 

b) Danser ralentit le vieillissement du cerveau :

En 2019, des chercheurs ont menĂ© une revue systĂ©matique d’essais cliniques randomisĂ©s pour dĂ©terminer si la pratique de la danse favorise la neuroplasticitĂ©. 

On sait dĂ©jĂ  qu’elle joue un rĂŽle dans le dĂ©veloppement psychomoteur des enfants.

Mais quelle est l’influence de la pratique de la danse sur la neuroplasticitĂ© dans les cerveaux dĂ©jĂ  matures ? 

Parmi les études sélectionnées, toutes ont démontré des changements structurels et/ou fonctionnels positifs. 

Les changements structurels comprenaient une augmentation du volume de l’hippocampe, du volume de matiĂšre grise dans le gyrus prĂ©central et parahippocampique gauche, et l’intĂ©gritĂ© de la substance blanche. 

Les changements fonctionnels comprenaient des amĂ©liorations de la fonction cognitive telles qu’une amĂ©lioration significative de la mĂ©moire, de l’attention, de l’Ă©quilibre corporel, des paramĂštres psychosociaux. 

On observait Ă©galement une augmentation du facteur neurotrophique. Les facteurs neurotrophiques issus du cerveau (Brain-Derived Neurotrophic Factor, aussi connu sous le nom de BDNF) sont des protĂ©ines trĂšs importantes pour le cerveau : sĂ©crĂ©tĂ©es par les neurones eux-mĂȘmes, leur territoire d’innervation, ou des cellules extraneuronales. Elles rĂšglent la croissance, la prolifĂ©ration et la diffĂ©renciation des cellules nerveuses et sont ainsi essentielles au dĂ©veloppement du systĂšme nerveux dans son ensemble, ainsi qu’au maintien des fonctions cĂ©rĂ©brales : apprentissage, mĂ©moire, etc…

Sur la base des preuves, la pratique de la danse intÚgre les zones cérébrales pour améliorer la neuroplasticité.

Les résultats des recherches recommandent donc la danse comme une mesure efficace pour contrer les effets néfastes du vieillissement sur le cerveau.

Elle rĂ©duirait de 76% l’amoindrissement des fonctions supĂ©rieures, alors que la lecture ne permettrait que 35% et les mots croisĂ©s 37%

La danse apporte donc des bĂ©nĂ©fices Ă  tout Ăąge chez les personnes en bonne santĂ©, mais qu’en est-il face aux maladies ?

F) Les bénéfices de la danse face aux maladies.

Les rĂ©sultats des recherches indiquent non seulement que la danse offre des bĂ©nĂ©fices physiologiques, psychologiques et sociaux aux populations en bonne santĂ©, Ă  tout Ăąge, mais elle peut aussi ĂȘtre utilisĂ©e comme thĂ©rapie alternative pour certaines pathologies et troubles mĂ©dicaux. 

 

Selon les auteurs de cette revue systĂ©matique de 2011, bien que les rĂ©sultats soient basĂ©s sur des preuves gĂ©nĂ©ralement de mauvaise qualitĂ©, la danse-thĂ©rapie doit ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme une thĂ©rapie complĂ©mentaire potentiellement pertinente pour une variĂ©tĂ© de conditions qui ne rĂ©pondent pas bien aux traitements mĂ©dicaux conventionnels. 

La danse apporte ses bienfaits par exemple dans le cadre :

  • D’un cancer du sein, amĂ©liorant la qualitĂ© de vie, l’amplitude des mouvements des Ă©paules et l’image corporelle. [Kiepe, 2012]. 
  • De dĂ©pression, en rĂ©duisant la dĂ©tresse psychologique. [Kiepe, 2012]. 
  • D’insuffisance cardiaque chronique en amĂ©liorant la qualitĂ© de vie [Kiepe, 2012], et en amĂ©liorant la fonction endothĂ©liale ainsi que la capacitĂ© d’exercice [Belardinelli, 2008].
  • Des affections et maladies cardiovasculaires en rĂ©duisant les risques d’affection (Rodrigues-Krause, 2016, Wang,2018) et de mortalitĂ© [ Merom , 2016 ] 
  • Des AVC, Accidents Vasculaires CĂ©rĂ©braux, en amĂ©liorant la coordination de la marche et la qualitĂ© de vie [Patterson, 2018, Hackney, 2012]. 
  • Dans les maladies pulmonaires chroniques en rĂ©duisant la fatigue et l’essoufflement (Niranjan, 2022)
  • chez les enfants handicapĂ©s [ May,2021], plus particuliĂšrement chez les enfants atteints de troubles du spectre autistique ( Aithal et coll., 2021) ou du syndrome de Down (Raghupathy et coll., 2021).
  • Dans les maladies chroniques en amĂ©liorant la qualitĂ© de vie (Koch, 2019)
  • Et surtout dans la maladie de Parkinson en amĂ©liorant l’Ă©quilibre et la coordination chez les patients (Sharp, 2014 ; Shanahan, 2015)

 

La danse est une forme d’activitĂ© physique associĂ©e Ă  des bĂ©nĂ©fices pour la santĂ© tout au long de la vie, mĂȘme Ă  des niveaux de participation amateur. La danse peut Ă©galement lutter contre de nombreuses maladies. Cependant, il n’est pas clair si les interventions de danse sont tout aussi efficaces que d’autres formes d’activitĂ© physique.

Vous pouvez retrouver la vidĂ©o correspondante Ă  l’article ICI :

II) Les avantages et les inconvénients de la danse par rapport aux autres activités physiques.

A) Les avantages de la danse sur les autres activités physiques

Les auteurs d’une revue systĂ©matique de 2018 estiment qu’entreprendre une danse structurĂ©e de n’importe quel genre est Ă©galement et parfois plus efficace que d’autres types d’exercices structurĂ©s pour amĂ©liorer une gamme de mesures de rĂ©sultats pour la santĂ©. Les praticiens de la santĂ© peuvent donc recommander la danse structurĂ©e comme une alternative d’exercice sĂ»re et efficace.

Alors Ă  quels niveaux la danse est-elle plus efficace qu’une autre activitĂ© physique ?

1) Pour le cerveau : UNE MEILLEURE NEUROPLASTICITE

La recherche animale indique qu’une combinaison d’activitĂ© physique et d’enrichissement sensoriel a le plus grand et le seul effet durable sur la neuroplasticitĂ© adulte. 

La danse a été suggérée comme un homologue humain à cette intervention combinée, car elle pose des exigences à la fois sur les fonctions physiques et cognitives. 

Dans une étude de 2018, les chercheurs ont conçu un programme de danse particuliÚrement stimulant dans lequel des participants ùgés devaient constamment apprendre des chorégraphies nouvelles et de plus en plus difficiles. 

Ce programme d’une durĂ©e de six mois a Ă©tĂ© comparĂ© Ă  un entraĂźnement physique conventionnel assorti d’intensitĂ© variĂ©e. 

Les deux interventions ont augmentĂ© la condition physique dans la mĂȘme mesure : de meilleures performances posturales et cardio-respiratoires. 

Des diffĂ©rences prononcĂ©es ont Ă©tĂ© observĂ©es Ă  l’IRM dans les effets sur les volumes cĂ©rĂ©braux : la danse par rapport Ă  l’activitĂ© physique conventionnelle a entraĂźnĂ© des augmentations de volume plus importantes dans davantage de zones cĂ©rĂ©brales, y compris le cortex cingulaire, l’insula, le corps calleux et le cortex sensorimoteur. 

Seule la danse était associée à une augmentation des taux plasmatiques de BDNF, les facteurs neurotrophiques, des protéines bénéfiques pour le cerveau. 

En ce qui concerne la cognition, les deux groupes ont amĂ©liorĂ© leur attention et leur mĂ©moire spatiale, mais aucune diffĂ©rence significative entre les groupes n’est apparue. 

Cette derniÚre découverte peut indiquer que des avantages cognitifs peuvent se développer plus tard et aprÚs que des changements structurels du cerveau ont eu lieu. 

2) Meilleure performance pour favoriser l’accĂšs Ă  l’activitĂ© physique.

Toutes les Ă©tudes scientifiques sont d’accord : lĂ  oĂč la danse fait incontestablement mieux que d’autres activitĂ©s physiques c’est pour favoriser l’accĂšs Ă  l’activitĂ© physique sur des publics qui ne sont pas trĂšs actifs Ă  la base.

En effet, de par son adaptabilitĂ©, son apparente facilitĂ©, son lien avec la notion de plaisir, son cĂŽtĂ© intergĂ©nĂ©rationnel et peu coĂ»teux, la danse prĂ©sente de forts taux d’adhĂ©sion et peu d’abandons en cours de programme.

Toutes ces caractĂ©ristiques font de la danse un mĂ©diateur alternatif durable et flexible pour augmenter l’activitĂ© physique. 

Par exemple dans cette Ă©tude de 2011 d’un programme de danse chez des adolescentes, la danse occupait 29 % de leur activitĂ© physique modĂ©rĂ©e Ă  vigoureuse sur une semaine. Pendant les jours d’intervention, les participantes pratiquaient 70 % plus d’activitĂ© physique modĂ©rĂ©e Ă  vigoureuse que le temps hors programme ( O’Neill et coll., 2011 ).

a) Adaptable

Bien qu’ils aient conscience des bienfaits de l’activitĂ© physique pour eux, l’inactivitĂ© physique est couramment observĂ©e chez les personnes ĂągĂ©es de 55 ans et plus (Ah, 2004).  Les obstacles identifiĂ©s qui freinent les personnes ĂągĂ©es sĂ©dentaires  à commencer une activitĂ© physique comprennent une faible motivation, des conditions mĂ©dicales prĂ©existantes, des limitations physiques, des contraintes de temps et la culture (Belza, 2004). 

La danse a le potentiel d’ĂȘtre une activitĂ© physique polyvalente et attrayante qui peut ĂȘtre ajustĂ©e pour s’adapter Ă  l’Ăąge, aux limitations physiques et Ă  la culture d’une population cible.

C’est vrai pour les personnes ĂągĂ©es, mais aussi pour les jeunes.

Les enfants sujets Ă  une maladie Ă©motionnelle ou Ă  l’obĂ©sitĂ© par exemple, ont certaines limitations Ă©motionnelles et physiques lorsqu’ils s’engagent dans une activitĂ© physique traditionnelle. 

La danse peut s’ajuster Ă  leurs problĂ©matiques.

b) Compétence perçue : Une apparente facilité

Les adolescents obĂšses ont des existences sĂ©dentaires et signalent des sentiments d’embarras, la peur de la victimisation et une faible confiance en eux quant Ă  leur capacitĂ© Ă  faire de l’exercice dans des situations de groupe comme des raisons puissantes de non-participation Ă  l’activitĂ© physique ( Wagener et coll., 2012 ). 

Alors qu’ils pensent plus facilement ĂȘtre capables de danser.

À cet Ă©gard, une Ă©tude rĂ©cente a examinĂ© un programme d’exercices de danse chez des adolescents obĂšses. Les rĂ©sultats de l’Ă©tude ont indiquĂ© que le groupe d’intervention a augmentĂ© sa compĂ©tence perçue Ă  participer Ă  l’exercice du dĂ©but Ă  la fin d’une pĂ©riode d’exercice par rapport Ă  un groupe tĂ©moin. 

Au fur et à mesure, les participants prennent confiance en eux et en leurs capacités physiques.

L’étude portait sur des adolescents obĂšses, mais est transposable Ă  d’autres situations oĂč les personnes ont peu confiance en leurs capacitĂ©s. 

c) Pour le plaisir


Alors que l’activitĂ© physique est ordinairement reliĂ©e Ă  une idĂ©e de travail et d’effort, la danse est avant tout reliĂ©e Ă  une idĂ©e de plaisir (et de sĂ©duction).

Un exercice physique pour ĂȘtre acceptĂ© facilement doit ĂȘtre agrĂ©able, amusant, sĂ»r et faire en sorte que les participants se sentent ravis. 

Et la danse répond à ces critÚres.

Comme nous le dĂ©montre le programme intergĂ©nĂ©rationnel « Dance for Health », dĂ©veloppĂ© dans l’ouest de Philadelphie, la danse est une mĂ©thode agrĂ©able et culturellement appropriĂ©e pour accroĂźtre l’accĂšs Ă  l’activitĂ© physique pour les enfants et les familles, y compris dans une communautĂ© urbaine mal desservie et Ă  haut risque d’inactivitĂ© physique


De 2012 à 2016, 521 participants ùgés de 2 à 79 ans ont participé à Dance for Health.

Ce programme de danse a dĂ©montrĂ© des niveaux Ă©levĂ©s d’engagement et de plaisir de la part de la communautĂ©. 

Cela a conduit Ă  des niveaux d’effort adĂ©quats, mesurĂ©s grĂące Ă  la frĂ©quence cardiaque, en particulier pour les adultes. Environ 50 % des enfants et 80 % des adultes ont atteint leur frĂ©quence cardiaque cible. 

Cependant, l’atteinte de la frĂ©quence cardiaque cible n’Ă©tait pas liĂ©e Ă  l’effort perçu (mesurĂ©e sur l’échelle de Borg), bien qu’elle soit liĂ©e aux pas du podomĂštre chez les adultes. Tous les participants ont accordĂ© une note Ă©levĂ©e au programme pour le plaisir. 

Pour rĂ©sumer, les participants ont rĂ©ellement fait un effort, mais sans s’en rendre compte et en en retenant que du plaisir !

d) Intergénérationnelle

Face au manque d’activitĂ© grandissant chez les jeunes, une stratĂ©gie potentielle est de dĂ©velopper des programmes intergĂ©nĂ©rationnels d’activitĂ© physique ( Davison, Jurkowski, Li, Kranz, & Lawson, 2013 ; Flora & Faulkner, 2007 ; Swanson, Studts, Bardach, Bersamin, & Schoenberg, 2011 ; Werner, Teufel, Holtgrave et Brown, 2012 ). 

La danse rentre parfaitement dans ce cadre et peut s’adapter à tout ñge !

Cela offre une bonne occasion aux parents d’avoir plus de communication et d’interaction sociale avec leurs enfants tout en facilitant l’unitĂ© intergĂ©nĂ©rationnelle. La danse donne donc de bons rĂ©sultats sociaux pour l’implication des parents avec les enfants en plus de fournir un bon environnement d’exercice familial ( Morris et coll., 2013). 

e) Peu coûteuse

Lorsque les Ă©tudes avancent cet argument c’est gĂ©nĂ©ralement parce que les programmes Ă©tudiĂ©s ont Ă©tĂ© mis en lace par le gouvernement et que les participants peuvent accĂ©der Ă  des cours de danse gratuitement dans des espaces communautaires sĂ©curitaires. 

Mais tout est relatif !

Si vous inscrivez votre petite Ă  un cours de danse classique et moderne-jazz, qu’il faut acheter le juste au corps, le tutu, les pointes, et les 15 tenues diffĂ©rentes pour le spectacle de fin d’annĂ©e, l’addition est plus salĂ©e


NĂ©anmoins, il est vrai  que d’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, la danse est une activitĂ© peu coĂ»teuse.

Elle ne nĂ©cessite pas forcĂ©ment d’équipement, n’est pas limitĂ©e par son environnement (pas besoin d’un stade, d’un gymnase, d’une piscine
) et peut mĂȘme ĂȘtre pratiquĂ©e Ă  la maison, seul, avec son conjoint ou avec des cours dispensĂ©s Ă  distance
 pratique en cas de confinement ou quand les installations sportives sont fermĂ©es.

f) Forte adhĂ©sion et peu d’abandons

Finalement toutes les études rapportent une forte adhésion aux programmes de danse aussi bien chez les personnes ùgées, que chez les personnes atteintes de pathologies, que chez les personnes sédentaires dans les stratégies de santé publique 


Une adhésion aux programmes de 80 à 98%, bien plus que pour les autres activités physiques ! (Fong, 2018), (Sherrington, 2019), ( Wagener et coll., 2012).

Les raisons courantes de la disparition des interventions liĂ©es Ă  l’activitĂ© physique pour les personnes ĂągĂ©es sont une mauvaise observance et des taux d’abandon Ă©levĂ©s (Brawley, 2003). 

Mais c’est rarement le cas avec la danse ! Les participants à un programme de danse vont majoritairement jusqu’au bout !

Les programmes de danse ont dĂ©montrĂ© des taux d’abandon plus faibles que d’autres programmes de conditionnement physique ( Quin et coll., 2007 )

Au contraire, les programmes de danse voient souvent la motivation des participants Ă  faire de l’exercice augmenter ! Jusqu’à 26,2% de plus par rapport Ă  une activitĂ© physique classique dans cette Ă©tude de 2014.

Outre les explications dĂ©jĂ  donnĂ©es, l’aspect social de la danse, conduisant Ă  des renforcements positifs tels qu’une plus grande implication dans la communautĂ©, doit certainement jouer un rĂŽle.

Par ailleurs, rappelons que la danse n’est pas qu’une activitĂ© physique, elle est une activitĂ© sociale et conviviale, mais aussi, et surtout, une activitĂ© artistique !

3) Une expression artistique

La danse-thĂ©rapie est une thĂ©rapie par les arts crĂ©atifs qui a Ă©tĂ© dĂ©finie par l’American Dance Therapy Association comme « l’utilisation psychothĂ©rapeutique du mouvement pour favoriser l’intĂ©gration Ă©motionnelle, cognitive, physique et sociale de l’individu ». 

Contrairement Ă  d’autres approches holistiques utilisĂ©es pour augmenter l’activitĂ© physique, la danse comprend une forme esthĂ©tique d’expression artistique (Heber, 1993).

DĂšs lors, la danse permet de s’exprimer, de communiquer diffĂ©remment, de favoriser le dĂ©veloppement personnel et l’expression de soi, indĂ©pendamment de ses limitations physiques ou Ă©motionnelles !

Des Ă©tudes qualitatives ont montrĂ© que les formes d’expression esthĂ©tiques suscitent la passion et peuvent contribuer au dĂ©veloppement physique, intellectuel et social des personnes ĂągĂ©es (Wikstrom, 2004), (Mullen, 2012).

Mais la danse comporte encore un élément clé qui la distingue des autres activités physiques et qui explique aussi une partie de tous ses avantages


4) La musique !

Contrairement aux autres activitĂ©s physiques, la danse est intimement liĂ©e Ă  la musique, et ce n’est pas sans consĂ©quence !

On s’attend Ă  ce que la musique soit un facteur qui affecte la performance physique, le bien-ĂȘtre et le plaisir de l’activitĂ© physique des personnes ĂągĂ©es (Yao, 2021).

La musique participe au plaisir et Ă  la motivation. La musique Ă©voque des souvenirs et comporte une charge Ă©motionnelle importante. Ce n’est pas pour rien que les cinĂ©astes l’utilisent dans leurs films !

La musique dans la danse correspond à un stimulus extérieur qui agit sur la coordination et le contrÎle des mouvements.

C’est instinctif, plus ou moins marquĂ© selon les personnes, mais quand notre cerveau identifie un rythme, il tend Ă  le traduire en mouvement ! Et ce mĂȘme chez les bĂ©bĂ©s !

Écouter de la musique vous entraüne vers le mouvement ! Lorsque l’on danse, la musique fournit une stimulation motrice qui va se synchroniser avec la performance.

Si la musique accĂ©lĂšre, nos mouvements accĂ©lĂšrent, notre rythme cardiaque accĂ©lĂšre…

Lorsque l’on danse en Ă©coutant de la musique, un phĂ©nomĂšne Ă©trange se produit : la frĂ©quence cardiaque se synchronise au rythme de la musique.

Cela offre également aux participants de nombreuses possibilités de mouvement de tout le corps. 

De plus, lorsqu’on danse, on stimule 2 zones du cerveau : une responsable du mouvement, l’autre responsable du traitement de la musique.

Ce qui participe aux bénéfices de la danse pour la santé de votre cerveau ! 

La musique permet Ă  la danse d’ĂȘtre supĂ©rieure Ă  d’autres activitĂ©s physiques quant Ă  son action sur le cerveau, au plaisir et Ă  la motivation, dans son implication Ă©motionnelle et artistique.

 

MalgrĂ© tous ces avantages de la danse sur d’autres activitĂ©s physiques, elle prĂ©sente nĂ©anmoins aussi quelques points faibles


B) Les inconvénients de la danse sur les autres activités physiques

1) Une réputation genrée.

Malgré des films comme « Billy Elliot » et une évolution de la société, la danse est encore considérée par nombre de personnes comme une activité genrée, « pour les filles ».

Et force est de constater que dans les programmes étudiés par les scientifiques par exemple le programme « Dance for Health » aux USA déjà cité, ou des programmes de danse carré en Chine, la majorité des participantes étaient des femmes adultes. Les raisons à cela ne sont pas claires. 

2) Un manque d’intensitĂ©.

Alors que certaines Ă©tudes ont dĂ©montrĂ© que la danse Ă©tait suffisamment vigoureuse pour les enfants ( Quin et coll., 2007), la plupart ont constatĂ© que les adultes Ă©taient plus susceptibles que les enfants d’atteindre la frĂ©quence cardiaque cible pour reprĂ©senter une activitĂ© physique modĂ©rĂ©e Ă  vigoureuse, c’est-Ă -dire l’intensitĂ© recommandĂ©e pour la santĂ©. 

Dans de nombreuses Ă©tudes, le programme de danse proposĂ© n’a pas Ă©tĂ© suffisamment intense pour les enfants. 

Bien évidemment tout cela est relatif, tout dépend du style de danse proposé, et de comment vous le pratiquez !

Le problĂšme d’intensitĂ© de la danse peut facilement ĂȘtre rĂ©solu en adaptant les sessions pour inclure diffĂ©rents niveaux d’intensitĂ© et de «dĂ©fis», tout en encourageant les participants Ă  se dĂ©passer si possible. 

3) La danse ne permet pas de modifier son corps


Nous l’avons dĂ©jĂ  dit si votre objectif est de maigrir, il est probable que la danse ne suffira pas. En tout cas c’est ce que dĂ©montrent les Ă©tudes


De mĂȘme si vous voulez prendre du volume musculaire et plus particuliĂšrement avoir « les pecs de Schwarznegger », la danse n’est pas pour vous !

Encore une fois tout cela est relatif et dĂ©pendra du style de danse, de l’intensitĂ© et de la frĂ©quence que vous mettrez Ă  danser.

Vous n’aurez pas les mĂȘmes rĂ©sultats avec 1h de valse conviviale et 1h de hip-hop en compĂ©tition !

D’ailleurs il est rare de voir des danseurs et danseuses professionnels en surpoids


Quoi qu’il en soit, l’objectif des programmes de danse est rarement de maigrir, mais vise plutĂŽt une meilleure santĂ©, un bien-ĂȘtre physique, psychologique et social.

 

En conclusion, la danse peut ĂȘtre utilisĂ©e comme un mode d’activitĂ© physique appropriĂ© et alternatif pour les enfants, les adolescents, les adultes et les personnes ĂągĂ©es  ou fragilisĂ©es par une maladie, et ce parfois avec plus d’efficacitĂ© qu’une activitĂ© physique plus classique (marche, exercices avec des poids
). 

Mais quel type de danse pratiquer ?

Y a-t-il un style de danse meilleur pour la santé ?

III) Quel style de danse pour des bénéfices sur la santé ?

Autant vous le dire tout de suite, il n’y a pas de consensus concernant le type d’intervention en danse ou la durĂ©e de l’intervention dans la littĂ©rature scientifique existante. 

Tout style de danse, des danses folkloriques traditionnelles Ă  la danse classique comme le ballet, en passant par les danses aĂ©robiques comme la Zumba ou les danses de salon comme le tango, le rock’n’roll ou bien encore la salsa, peut induire des adaptations positives pour votre santĂ© et votre bien-ĂȘtre physique, psychologique et social. 

Ça marche mĂȘme avec les jeux vidĂ©o de danse ( Wagener et coll., 2012 ; Staiano et coll., 2017b ; Staiano et coll., 2017a )!

En réalité cela dépend de vous, de vos goûts, de votre culture, de votre ùge, de vos objectifs, etc


Ce qui compte surtout c’est que votre professeur de danse vous soutienne sans vous juger.

Il convient nĂ©anmoins de pratiquer au minimum une session par semaine d’au moins 45 minutes. C’est un minimum, plus, c’est mieux ! La plupart des interventions Ă©tudiĂ©es duraient 12 semaines, 3 ×/semaine, pendant 60 min chaque session. 

Un autre facteur important Ă  prendre en considĂ©ration lors des Ă©tudes sur la mise en Ɠuvre de la danse Ă©tait la diversitĂ© culturelle. Certaines danses traditionnelles ou spĂ©ciales pour certaines rĂ©gions et populations peuvent dĂ©montrer une plus grande participation et de meilleures performances et rĂ©sultats d’intervention. 

CONCLUSION :

Retenez bien que la danse est une activitĂ© physique et artistique crĂ©ative, agrĂ©able, attrayante et efficace qui peut trĂšs bien remplacer les autres activitĂ©s physiques et parfois mĂȘme les dĂ©passer !

La danse est une activité BIO-PSYCHO-SOCIALE par excellence qui vous apportera beaucoup de bénéfice pour une prise en charge globale de votre santé.

La danse convient à tous et à tout ùge, alors ne vous privez pas !

 

J’espĂšre que cet article vous aura plu, si c’est le cas ou si vous avez des questions n’hĂ©sitez pas Ă  me le dire en commentaire.

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Vous pouvez retrouver la vidĂ©o correspondante Ă  l’article ICI :

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Le mieux est de trouver un professeur prĂšs de chez vous mais en attendant voici une vidĂ©o pour apprendre les pas de base du rock’n’roll et de la bachata mĂȘme lorsqu’on a 93 ans !  =>

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