COMMENT GAGNER EN SOUPLESSE : routine d’étirement pour dĂ©butant [EXERCICES]

Femme qui s'Ă©tire

Comment gagner en souplesse avec une routine d’étirements simple facile spĂ©cialement pour les dĂ©butants ? C’est le sujet de cet article.

L’étirement est une pratique corporelle destinĂ©e Ă  dĂ©velopper la souplesse corporelle (raison pour laquelle on l’appelle parfois assouplissement) ou Ă  prĂ©parer le corps Ă  l’exercice et Ă  favoriser la rĂ©cupĂ©ration consĂ©cutive Ă  un effort physique.

S’étirer permet :

  • De gagner de l’amplitude sur les mouvements
  • D’amĂ©liorer la flexibilitĂ©
  • De prĂ©venir des blessures de par une meilleure qualitĂ© musculaire
  • De soulager du stress
  • D’amĂ©liorer la coordination (plutĂŽt Ă©tirements actifs)
  • D’avoir une meilleure connaissance de soi et une reconnexion
  • De soulager certaines douleurs
  • Indirectement, de gagner plus de force (musculaire) : un muscle Ă©tirĂ© devient plus puissant

Les Ă©tirements sont Ă©galement intĂ©ressants pour tous ceux qui font de la musculation. Il a Ă©tĂ© prouvĂ© que des Ă©tirements et de s’étirer rĂ©guliĂšrement lorsqu’on fait de la musculation, permet d’augmenter le gain musculaire et donc de se muscler plus rapidement

On distingue 2 grandes familles d’étirement :  actif et passif et de nombreuses sous-familles


femme qui Ă©tire sa jambe

Étirements passifs

Les plus connus, les plus simples Ă©tirements : il s’agit de prendre une posture d’étirement et de la maintenir 15 Ă  30 secondes en respirant profondĂ©ment.

  • Lentement : pour Ă©viter le rĂ©flexe myotatique* dynamique d’étirement.
  • Minimum 12-18s pour Ă©puiser le rĂ©flexe myotatique* d’étirement statique.
  • Respiration lente et profonde +++ : Favorise circulation LCR (liquide cĂ©phalo-rachidien) et donc cela favorise le relĂąchement musculaire.
  • Attention aux compensations : le corps n’aime pas quand ça tire, et donc bien souvent vous allez tricher en prenant d’autres positions, qu’il va falloir bien Ă©videmment Ă©viter.
  • Il faut que ça ne soit ni confortable ni douloureux.

Les étirements passifs permettent une excellente relaxation, un dialogue fin avec son corps et des gains importants en souplesse (mais statique et peu fonctionnelle !)

* Le rĂ©flexe myotatique dĂ©clenche une contraction d’un muscle en rĂ©ponse Ă  son propre Ă©tirement. Il permet le maintien des postures dans l’espace en assurant une contraction lĂ©gĂšre des muscles, il s’agit du tonus musculaire.

Quand s’étirer ?

  • Avant l’entrainement : dĂ©conseillĂ©s ou alors tenir la posture moins de 6s (perturbation des rĂ©flexes myotatiques augmente le risque de blessure).
  • AprĂšs l’entrainement (ou des Ă©tirements aprĂšs la marche): favorisent le retour au calme, le retour Ă  une longueur normale du muscle et la circulation de retour. ATTENTION tout de mĂȘme, ils doivent rester doux sous peine d’endommager des muscles dĂ©jĂ  fragilisĂ©s par l’entrainement.
  • LE MIEUX : les jours de repos ou pendant une sĂ©ance dĂ©diĂ©e Ă  la rĂ©cupĂ©ration ou Ă  la recherche de souplesse.

NB : À CHAUD OU A FROID ?

Si on s’étire Ă  froid, on atteint plus rapidement la zone de dĂ©formation Ă©lastique du muscle et avec de faibles tensions (pas besoin d’un Ă©tirement important).

Mais rester prudent pour Ă©viter les blessures.

Conseil : pratiquer les automassages avant.

Lire l’article sur les automassages avec une balle de tennis.

Ă©tirement du dos, torsion

Étirements actifs

L’étirement est associĂ© Ă  une contraction musculaire, le plus souvent du muscle antagoniste.

Ils tirent profit du rĂ©flexe controlatĂ©ral (flexion jambe droite => extension jambe gauche), et surtout du processus d’inhibition rĂ©ciproque (contraction agoniste* => relĂąchement antagoniste*).

C’est la technique d’étirement la plus logique d’un point de vue physiologique et biomĂ©canique et pourtant la moins utilisĂ©e (progression lente).  Elle se rapproche du fonctionnement du corps lors de gestes quotidiens et sportifs, ce qui amĂšne le corps Ă  une souplesse FONCTIONNELLE ! Elle permet d’amĂ©liorer la mobilitĂ© et la souplesse. De cette maniĂšre elle garantit, une optimisation de la gestuelle tout en maintenant le principe d’équilibre entre mobilitĂ©s et stabilitĂ© articulaire.

* Un muscle antagoniste est un muscle ou un groupe de muscles qui s’oppose au mouvement du muscle agoniste, c’est-à-dire celui qui permet le mouvement.

Méthode :

Pendant que le muscle agoniste se contracte, le muscle antagoniste s’étire. Par exemple lorsque le quadriceps se contracte, les ischio-jambiers s’Ă©tirent. 

Une fois arrivĂ© Ă  la limite, on poursuit l’étirement en exerçant une traction/pression de maniĂšre Ă  augmenter l’amplitude de 10% pendant 1 Ă  2s.

Puis on relùche et on recommence 6 à 12 fois en essayant de gagner en amplitude à chaque répétition.

Comme il y a une contraction, il est important de travailler le muscle opposé à la suite afin de garder un équilibre articulaire.

Quand ?

Avant, aprùs l’entrainement ou les jours de repos

Contracté-relùché-étiré

Cette sous-catĂ©gorie d’étirement est conseillĂ©e seulement pour un spasme ou une contracture rĂ©sistante ou pour la rĂ©Ă©ducation, car :

  • C’est traumatisant pour la jonction musculo-tendineuse qui est dĂ©jĂ  sollicitĂ©e lors des entrainements.
  • Cela risque de favoriser une mauvaise programmation rĂ©flexe : inhibition auto gĂ©nique sur la phase d’étirement.

Dynamiques (balistiques)

On choisit un mouvement basique du corps (ex. : balancer la jambe d’avant en arriĂšre) et on va progressivement augmenter l’amplitude : 6 Ă  12 rĂ©pĂ©titions et 1 Ă  2 sĂ©ries.

Ces Ă©tirements ont une mauvaise presse, car ils sont souvent mal pratiquĂ©s et donc ils augmentent les risques de blessures. Pourtant ils permettent d’éduquer le systĂšme nerveux et d’affiner le rĂ©glage des rĂ©flexes musculaires (au bon moment et Ă  la bonne intensitĂ©).

Ils doivent :

  • Être pratiquĂ© toujours en fin d’échauffement.
  • Toujours ĂȘtre progressifs.
  • Jamais se faire sur des courbatures ou en fin d’entrainement.

Activo-dynamiques

C’est la combinaison d’un allongement (infĂ©rieur Ă  la longueur maximale) avec une contraction statique (sans mouvement).

Contrairement aux Ă©tirements passifs, les Ă©tirements activo-dynamiques permettent de prĂ©parer le muscle Ă  l’effort de façon optimale (performance et prĂ©vention). Ils sont donc primordiaux dans l’échauffement.

Afin de se rapprocher de la phase d’effort, ils se pratiquent le plus souvent debout.

Leur principe se décompose en 3 étapes :

  • Mise en position d’étirement, progressif, sans Ă -coups.
  • LĂ©gĂšre contraction statique, en position d’étirement (5 Ă  6s), afin de donner un maximum de tension Ă  l’intĂ©rieur du muscle.
  • RelĂącher et enchainer directement en phase dynamique : contractions rapides du muscle Ă©tirĂ© avec des petits mouvements brefs.

Vous en connaissez maintenant un petit plus sur les Ă©tirements ainsi que les diffĂ©rents types d’étirement et leurs sous-catĂ©gories.

Je vous invite donc Ă  regarder ma vidĂ©o, et essayer ma routine d’étirement pour les dĂ©butants. Dans cette vidĂ©o je vous montre tout un tas d’enchaĂźnement d’exercices d’étirement.  Ils vous permettront d’amĂ©liorer votre souplesse, de diminuer vos tensions, de vous relaxer et tout simplement d’avoir moins de douleur. La routine de cette vidĂ©o s’articule principalement autour d’étirements passifs, qui sont beaucoup plus simples.

J’espĂšre que cet article vous aura plu, si c’est le cas ou si vous avez des questions n’hĂ©sitez pas Ă  me le dire en commentaire.

Je vous donne rendez-vous sur SantĂ© de Faire pour de prochains conseils santĂ© alors pour ĂȘtre sur de ne rien manquer pensez Ă  vous abonner Ă  mes mails privĂ©s ICI !