Pourquoi Vos Bonnes Résolutions 2025 Échouent (Et Comment Réussir) 🎯

PAS LE TEMPS DE TOUT LIRE ?

Chaque début d’année, c’est la même histoire. Vous êtes motivé, prêt à tout changer : mieux manger, faire du sport, arrêter de procrastiner. Tout semble possible… jusqu’à ce que la routine, les imprévus et le fameux lundi matin pluvieux s’en mêlent. Résultat ? Deux semaines plus tard, vos résolutions sont mortes.

Pourquoi ? Parce que, comme 80 % des gens, vous tombez dans une erreur fatale. Et le pire, c’est que cette erreur est tellement répandue que personne ne la remarque.

Au Nouvel An, on est motivé, boosté par l’effet des « nouveaux départs ». 

Mais dès que la routine reprend, que la fatigue s’installe et que la vie nous rattrape, on finit par abandonner. 

La clé pour éviter ce naufrage, c’est de comprendre les erreurs les plus fréquentes qui vous empêchent de tenir vos bonnes résolutions et les clés pour les éviter…  

Les 9 clés pour réussir vos bonnes résolutions du Nouvel An :

  1. Soyez patient : il faut en moyenne 66 jours, parfois plus, l’important c’est d’avancer pas à pas.
  2. Domptez votre cerveau paresseux : commencez petit pour diminuer le stress, appréciez le processus et acceptez vos limites.
  3. Soyez précis : fixez-vous des objectifs simples, précis, atteignables et concrets. Et faites-le pour vous !
  4. Ne pensez pas à ce que vous voulez éliminer. Réfléchissez à ce que vous voulez construire.
  5. Jouez sur les incitations avec un système de récompenses ou conséquences.
  6. Accrochez vos nouvelles habitudes aux anciennes
  7. Accordez-vous des pauses (et restez dans la course)
  8. Trouvez un allié pour tenir la distance
  9. Préparez un plan en béton avec la méthode DROP / WOOP

Adoptez Une Méthode En Béton

Pour réussir, vous avez besoin d’un plan. Pas compliqué, mais efficace. Essayez la méthode DROP :

  • Désir : Fixez un objectif clair.
  • Résultat : Visualisez ce que vous gagnez.
  • Obstacles : Anticipez les défis.
  • Plan : Préparez des actions simples et concrètes.

La Vérité ? Ce Qui Compte, C’est La Persévérance

Tenir vos résolutions, ce n’est pas une question de magie ou de volonté surhumaine. C’est une question de méthode. Avancez pas à pas, célébrez chaque petite victoire, et acceptez que le changement prenne du temps.

Cette année, ne laissez pas vos résolutions rejoindre le cimetière des bonnes intentions. Armez-vous d’un plan, mettez en place un système, et faites-en l’année où vous tenez enfin vos promesses. Alors, prêt à passer à l’action ? 🚀

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Vous êtes là, au 1er janvier. Cette fois, c’est décidé : vous allez courir trois fois par semaine, manger mieux, et arrêter de fumer. Tout va bien, jusqu’à ce lundi matin pluvieux. Vous avez oublié vos baskets, la réunion a duré trop longtemps, et voilà, vous vous dites : ‘C’est foutu.’ Deux semaines plus tard, vos résolutions sont mortes.

Pourquoi ? Parce que, comme 80 % des gens, vous avez fait une erreur fatale.

Oui, vous avez bien entendu : 80 %.

80 % des résolutions échouent avant la fin janvier. Et si je vous disais que ce n’est pas parce que vous manquez de volonté, mais parce que vous tombez dans des pièges classiques, que beaucoup ignorent ?

Chaque début d’année, vous vous promettez de changer. Et ces bonnes résolutions concernent souvent votre santé ! Vous voulez perdre du poids, reprendre le sport, vous mettre à la méditation… Bref, devenir une meilleure version de vous-même. Mais soyons honnêtes : ça ne dure généralement pas bien longtemps… deux semaines, trois au mieux… Et après, tout s’effondre. Vous abandonnez. Et là, il y a cette petite voix dans votre tête qui vous murmure : ‘Encore une fois, je n’y suis pas arrivé’. Et ça vous laisse ce goût amer de l’échec en bouche.

Résultat ? Un cercle vicieux s’enclenche : vous vous sentez frustré, démotivé et vous perdez confiance en votre capacité à changer.

La vérité, c’est que la plupart des gens échouent parce qu’ils s’y prennent mal dès le départ. Ils font une erreur si répandue qu’ils ne s’en rendent même pas compte.

Et vous savez quoi ? C’est pas de votre faute. Pas complètement, en tout cas.

Parce qu’on vous a menti.

Oui, je parle de ce fameux mythe des 21 jours pour changer une habitude. Trois semaines, et vous seriez un autre ? Soyons clairs : c’est une illusion !

Malheureusement, ça ne marche pas comme ça dans la vrai vie… les études scientifiques nous racontent tout autre chose comme nous le verrons tout à l’heure…  

Et le pire, c’est que quand vous vous rendez compte que ça ne marche pas, vous faites encore une autre erreur : vous comptez sur votre motivation pour tout rattraper. Mais laissez-moi vous poser une question : combien de temps cette fameuse motivation a-t-elle vraiment tenu pour vous ? Trois jours ? Une semaine ?

La motivation, c’est comme une flamme. Elle brûle fort au début, mais elle finit toujours par s’éteindre si vous ne construisez pas un système pour la maintenir.

Et le pire du pire : ce n’est toujours pas l’erreur la plus fréquente responsable de vos échecs…

Prenons un exemple classique : cette année, je vais au sport. Vous êtes motivé, vous vous inscrivez à la salle, vous planifiez trois séances par semaine. Et puis… la fatigue, les imprévus, la météo, les bouchons… et en moins de deux mois, vous arrêtez. Et voilà, encore une résolution qui rejoint la liste des échecs.

Dans cet article, je vous aide à passer des intentions aux résultats concrets avec des conseils simples, pratiques et validés par la science. Ici, pas de promesses vides ni de solutions magiques, juste des stratégies qui fonctionnent vraiment. On va :

  1. Analyser pourquoi nos bonnes résolutions échouent si souvent,
  2. Identifier les 9 erreurs fréquentes à éviter, Mais attention, la 9ème est celle que 90 % des gens ignorent, et c’est pour ça qu’ils échouent.
  3. Et surtout, je vais vous donner une méthode simple et efficace pour passer de la théorie à l’action.

Vous voulez enfin comprendre pourquoi ça coince, et surtout comment changer durablement ? Restez avec moi. On est parti !

Malheureusement, les chiffres ne sont pas encourageants. Une étude menée par l’application de fitness Strava, qui a analysé environ 800 millions d’activités, montre que près de 80 % des résolutions sont abandonnées avant le 19 janvier. Oui, avant même la fin du premier mois.

Le Dr John Norcross, pionnier de la recherche sur les résolutions, a mené des études dès les années 1980. Ses résultats ? Environ 40 % des participants tenaient leurs engagements après six mois. Mais ce chiffre tombait à 19 % au bout de deux ans.

Les intentions sont là, mais les résultats peinent à suivre.

Le problème, ce n’est pas le manque de volonté, c’est le choc avec la réalité. En janvier, on est motivé, boosté par le renouveau de l’année. C’est l’effet des « nouveaux départs » : des moments comme le Nouvel An offrent une opportunité psychologique de « tourner la page sur les échecs passés ». Le Nouvel An vous donne cette sensation que c’est une nouvelle histoire qui commence. Cette fois, ce sera différent (Milkman 2014).

Mais dès que la routine reprend, que la fatigue s’installe et que la vie nous rattrape, l’effet « nouveau départ » fond comme neige au soleil. Sans plan clair ni stratégie solide, on finit par abandonner. Résultat : une résolution de plus qui termine dans le cimetière des « Bonnes idées mais… ».

La clé pour éviter ce naufrage, c’est de comprendre les erreurs les plus fréquentes qui vous empêchent de tenir vos bonnes résolutions et comment les éviter… En d’autres termes, il ne suffit pas de rêver grand, il faut aussi agir malin.

Commençons avec cette première erreur : croire que 21 jours suffiront…

Les 9 erreurs à éviter pour réussir vos résolutions

Erreur 1 : Le mythe des 21 jours : pourquoi c’est une erreur

Le mythe selon lequel il suffit de 21 jours pour adopter une nouvelle habitude est l’une des idées les plus répandues du développement personnel. Cependant, cette notion n’a aucun fondement scientifique.

D’où vient cette idée ?

Elle remonte aux années 60. Un chirurgien plastique, Maxwell Maltz, avait remarqué que ses patients mettaient environ 21 jours à s’habituer à leur nouveau visage après une opération. Il a aussi observé que les amputés ressentaient un « membre fantôme » pendant environ trois semaines avant de s’adapter à leur nouvelle réalité.

Et voilà. Deux observations anecdotiques. Rien de plus.

Mais Maltz a écrit un livre, Psycho-Cybernetics, qui a cartonné. Il a vendu des millions d’exemplaires.

Ses idées ont été reprises, simplifiées, amplifiées. Résultat : ce qui était un « minimum de 21 jours » est devenu une pseudo-vérité absolue.

L’idée a été relayée par des figures influentes comme Zig Ziglar, Deepak Chopra, Brian Tracy ou Tony Robbins, amplifiant son impact dans le domaine du bien-être et du développement personnel. Et aujourd’hui, tout le monde pense qu’il suffit de 21 jours pour transformer sa vie.

C’est fou quand on y pense : ces fameux « 21 jours » sont souvent présentés comme des faits scientifiques. Et pourtant, rien n’est plus faux. Mais voilà, si suffisamment de gens répètent une idée un nombre suffisant de fois, elle finit par devenir une vérité… même si elle est complètement inventée. C’est là que ça devient dangereux. On croit ce qu’on entend, et on ne se pose même plus de questions.

Est-ce que ça marche ?

Non, la science dit tout autre chose. Selon une étude de 2009, il faut en moyenne 66 jours pour créer une habitude. Et encore, c’est une moyenne. Pour certaines personnes, ça peut prendre 18 jours, pour d’autres, 254 jours. Ça dépend de la complexité de l’habitude et de votre engagement (Lally, 2009).

Et ce n’est pas tout. Une étude récente de 2023 a analysé 12 millions de séances de sport et 40 millions de lavages de mains. Verdict ? IL n’y a pas de nombre magique ! Il faut des semaines pour adopter des gestes simples comme se laver les mains, mais des mois pour intégrer une routine comme aller à la salle de sport (Buyalskaya, 2023).

Pourquoi le mythe des 21 jours persiste ?

Parce que c’est simple. Trois semaines, c’est court, motivant, et facile à retenir. Ça vous donne l’impression que le changement est rapide et accessible. Qui ne voudrait pas y croire ? Mais voilà le problème : quand vous n’y arrivez pas en 21 jours, vous abandonnez. Vous pensez que vous avez échoué. Alors que non, vous aviez juste de fausses attentes.

Ce qu’il faut retenir

Créer une habitude, ça prend du temps. Pas 21 jours, pas un chiffre magique. Ce qui compte, ce n’est pas le délai, mais le processus. Engagez-vous à faire de petits progrès chaque jour, à répéter, encore et encore. Peu importe que ça prenne 50 ou 500 jours. Ce qui compte, c’est d’avancer.

Le mythe des 21 jours, c’est vendeur, mais ça vous trompe. Laissez tomber les promesses faciles. Concentrez-vous sur la régularité et l’effort. C’est ça, le vrai secret du changement durable.

Ainsi, en ce début d’année, alors que vous voulez dire adieu à vos mauvaises habitudes, il est important de garder à l’esprit que le changement prend souvent plus que 21 jours. Tout dépend de votre situation, de vos habitudes, et de vos efforts.

La bonne nouvelle ? Des solutions existent. Des vraies, solides, pour vous aider à tenir sur le long terme. Vous n’avez pas besoin de magie, juste de méthode. Donc regardez bien cette vidéo jusqu’au bout…

Maintenant que vous avez compris ça passons à une autre erreur fréquente…

Erreur 2 : Tout miser sur la motivation et Sous-estimer la résistance naturelle de votre cerveau au changement

On pourrait penser qu’il suffit d’être motivé pour tenir ses bonnes résolutions… mais notre cerveau ne fonctionne pas comme ça.

Notre cerveau adore la facilité. Il fonctionne en mode automatique, s’appuyant sur des raccourcis cognitifs et des habitudes bien ancrées. D’autant plus si on est soumis à un stress (Yu 2016) !

C’est pratique pour économiser de l’énergie, mais c’est un vrai frein quand il s’agit de changer.

On préfère le confort du connu, même si ce n’est pas idéal.

Ce phénomène, appelé biais du statu quo, explique pourquoi on rechigne à modifier nos comportements, même quand on sait que ce serait mieux pour nous. Bien sûr ce biais est plus présent chez certains que chez d’autres (Ersche 2017).

Quand on agit par habitude, ce sont les zones à l’arrière du cerveau, celles qui gèrent les automatismes, qui sont sollicitées (Lipton 2019).

Changer demande un effort supplémentaire : il faut neutraliser les neurones habituels et activer plusieurs autres zones du cerveau, comme le cortex préfrontal très sollicité et une autre structure proche appelée champ oculaire frontal (Xu 2017).

Et soyons honnêtes, notre cerveau déteste ça. Il est « paresseux » et préfère éviter cet inconfort, ce qui nous pousse à retomber dans nos habitudes, encore et encore.

Le biais du statu quo nous pousse souvent à éviter le changement par peur de perdre. Résultat : en cas de doute, on préfère ne rien faire. Pourquoi ? Parce que, psychologiquement, une perte fait presque deux fois plus mal qu’un gain ne procure de plaisir (Kahneman 1982).

 

Comment contourner ces résistances ?

  • Fixez des objectifs simples et réalistes. Plutôt que de viser un changement radical, commencez petit pour diminuer le stress : par exemple, remplacez les biscuits du soir par une tisane.
  • Appréciez le processus. Au lieu de vous focaliser sur ce qui reste à accomplir, célébrez chaque petite victoire. Cela aide à combattre le biais de négativité, qui nous fait voir davantage ce qui ne va pas.
  • Acceptez vos limites. Inutile de vous en vouloir si tout ne se passe pas parfaitement. Comprenez vos schémas et progressez pas à pas.

Et si vous pensez que la solution réside dans des grandes résolutions ambitieuses, attendez de voir pourquoi cette approche peut vous jouer des tours… dans une minute, je vous dévoile l’erreur cruciale qui sabote presque tout le monde.

Erreur 3 : Formuler des objectifs vagues ou irréalistes

Pragya Agarwal, professeure à l’université de Loughborough, au Royaume-Uni, affirme dans son article à «The Conversation»: «L’une des principales raisons pour lesquelles nous abandonnons nos promesses avant la fin du mois de janvier tient au fait qu’elles sont formulées de manière vague. »

« Je veux être plus en forme. » « Je vais mieux manger. » Ces phrases, vous les avez déjà prononcées ou entendues, non ? Le problème, c’est qu’elles ne veulent rien dire. Être en forme, c’est quoi exactement ? Courir un marathon ou faire 10 minutes d’étirements par jour ? Et mieux manger, c’est manger plus de protéines ? Plus de crudités ? Moins de sucre ? Moins de gras ? Moins souvent ? Quand vos objectifs sont vagues, ils deviennent impossibles à suivre. Sans définition claire, impossible de mesurer vos progrès ou de savoir si vous avancez dans la bonne direction. Résultat : la motivation s’effondre, et la résolution finit aux oubliettes.

Dire « Je veux être en meilleure santé » ou « Je vais gagner plus d’argent » n’est pas une résolution, c’est un souhait. Et les souhaits, ça ne tient pas très longtemps face à la réalité.

Par ailleurs, on se fixe souvent des objectifs trop ambitieux, persuadés que relever un grand défi nous rendra plus épanouis. C’est ce qu’on appelle le « paradoxe de l’effort » (Inzlicht 2018). Notre cerveau adore l’idée de se dépasser, d’accomplir quelque chose de difficile. Mais une fois confronté à la réalité, il se rebiffe : faire des efforts, c’est inconfortable. Rappelez-vous, notre cerveau est « paresseux ».

C’est là toute la contradiction. On imagine qu’atteindre un objectif compliqué nous apportera un sentiment de satisfaction immense. Mais en pratique, ce défi peut devenir une source de frustration et nous pousser à abandonner dès que les premiers obstacles apparaissent. Ce paradoxe montre à quel point il est important de se fixer des objectifs ambitieux pour se motiver, certes, mais réalistes et adaptés à nos capacités. Il faut réussir à placer le curseur entre l’objectif trop facile et trop difficile à atteindre.

La solution ? Arrêtez les grandes déclarations et fixez-vous des objectifs simples, précis, atteignables et concrets. Par exemple, plutôt que de dire « être en meilleure santé », dites « marcher 30 minutes trois fois par semaine ». Là, vous savez exactement ce que vous devez faire, et chaque petite victoire renforce votre envie de continuer. C’est clair, mesurable, et surtout, faisable. Vous ne rêvez plus, vous agissez.

Mais attention, il y a un autre point crucial : votre objectif doit venir de vous. Pas des autres. Pourquoi ? Parce que ce qui vous motive sur le long terme, ce n’est pas de faire plaisir à votre entourage ou d’impressionner quelqu’un. C’est de le faire pour vous.

On appelle ça la motivation intrinsèque : faire quelque chose parce que ça vous apporte du plaisir ou un bénéfice personnel. Par exemple, vous marchez parce que vous aimez sentir votre énergie remonter, pas parce que votre voisin (ou même votre médecin) vous a dit de le faire. À l’inverse, la motivation extrinsèque – faire pour plaire ou pour une récompense – ne tient jamais sur la durée (Dickson 2023).

Erreur 4 : Se focaliser sur la privation au lieu de cultiver une approche positive

Vous voulez une méthode infaillible pour tuer votre motivation ? Focalisez-vous sur ce que vous devez arrêter. Par exemple, dites-vous : « Je vais arrêter de manger n’importe quoi. » Résultat : vous pensez directement à la privation, au sacrifice. Et soyons honnêtes, personne n’aime se sentir privé.

Mais inversez la formule, et tout change. Au lieu de vous concentrer sur ce que vous perdez, mettez l’accent sur ce que vous gagnez. Par exemple : « Je vais cuisiner des plats sains trois fois par semaine. » Là, votre objectif devient concret, positif, et surtout motivant. Vous ajoutez quelque chose à votre vie, plutôt que d’en retirer.

Prenons un autre exemple : « Je dois arrêter de passer mes soirées affalé sur le canapé. » Remplacez-le par : « Je vais courir deux fois par semaine après le travail. » Vous voyez la différence ? D’un côté, c’est une punition. De l’autre, c’est une opportunité.

Et ce n’est pas qu’une question de logique. C’est scientifique. Une étude de 2020 a montré que les objectifs formulés de manière positive (ce qu’on appelle des objectifs de « rapprochement ») ont 12 % plus de chances de réussir que ceux formulés de manière négative (objectifs d’évitement) (Oscarsson 2020). Pourquoi ? Parce qu’un objectif positif active le système de récompense de votre cerveau : le système mésolimbique (Lewis 2022). Vous voulez agir, car vous obtenez quelque chose en retour. En revanche, un objectif négatif se contente d’éviter un problème, sans offrir de satisfaction. Résultat : vous vous découragez.

Leçon à retenir :

Ne pensez pas à ce que vous voulez éliminer. Réfléchissez à ce que vous voulez construire. Passez de « je dois arrêter… » à « je vais commencer… ». Croyez-moi, ce petit changement de formulation peut transformer complètement vos résolutions. Et cette fois, vous tiendrez le cap.

Maintenant que vous savez pourquoi la privation vous tire vers le bas, vous vous demandez peut-être : qu’est-ce qui pourrait vraiment vous aider à avancer ? On arrive à un point clé, mais attendez… car ce n’est pas encore l’erreur la plus fréquente. Elle arrive, et elle explique pourquoi 90 % des résolutions échouent.

Arrêtez d'arrêter ! ^^

Erreur 5 : Ne pas associer un système de récompenses / conséquences à vos bonnes résolutions

Si vous voulez vraiment tenir vos résolutions cette année, il faut aller chercher la motivation là où elle se trouve : dans les récompenses… ou les conséquences. L’idée est simple : donnez-vous une bonne raison de continuer, ou un petit coup de pression pour ne pas abandonner.

Erika Kirgios et Katy Milkman, deux chercheuses à la Wharton School de l’Université de Pennsylvanie, ont donné lors d’une interview sur CNN plusieurs astuces pour que vos bonnes résolutions soient tenues cette année.

Les scientifiques ont testé plus de 60 000 membres de salles de fitness ouvertes 24h/24 aux États-Unis (Milkman et coll 2021). Un groupe a reçu un livre audio gratuit à écouter pendant leurs séances. Résultat : ceux qui associaient consciemment le plaisir d’écouter le livre à l’effort physique étaient 10 à 14 % plus réguliers que les autres. Conclusion ? L’association d’un plaisir à une tâche rend l’effort beaucoup plus attrayant.

Ce qui nous intéresse, c’est que ce même concept peut fonctionner dans d’autres situations, nos bonnes résolutions du nouvel an par exemple !

Prenons un exemple : vous voulez courir30 minutes, 3 fois par semaine. Pourquoi ne pas transformer cette résolution en un jeu ? À chaque fois que vous respectez votre objectif hebdomadaire de course à pied, offrez-vous une petite récompense, comme un bon thé ou une soirée relaxante. Et si vous n’atteignez pas votre but ? Pas de pitié : versez une somme à une association ou, encore plus motivant, à une cause qui vous agace.

Pourquoi ça fonctionne ?

Parce que vous injectez un peu d’émotion dans le processus. Les récompenses transforment vos efforts en petits plaisirs, et les conséquences vous rappellent que vos actions ont un coût. Résultat : vos résolutions ne sont plus seulement des mots en l’air, elles deviennent des défis concrets et engageants. Et avouez-le, personne n’a envie de « payer » pour ses échecs. Alors autant tout donner pour réussir, non ?

Voyons maintenant une autre erreur qui vous empêche de tenir vos bonnes résolutions avant d’aborder les plus importantes…

Erreur n°6 : Ne pas ancrer vos nouvelles habitudes à vos routines existantes

Si vous voulez installer une nouvelle habitude sans galérer, utilisez un levier puissant : associez-la à une routine que vous faites déjà automatiquement. Pourquoi ? Toujours pareil, parce que votre cerveau est « paresseux » et adore les automatismes. Il sait très bien enchaîner des actions liées entre elles, sans effort conscient de votre part. Alors, pourquoi ne pas en profiter ?

Prenons un exemple concret. Chaque matin, vous vous brossez les dents, non ? C’est déjà une habitude bien ancrée. Ajoutez-y une petite résolution : « Après m’être brossé les dents, je fais 5 minutes d’étirements. » Encore plus simple, PENDANT que je me brosse les dents, je fais 1 minute de « chaise » contre le mur. Voilà, c’est fait. Pas besoin de réinventer votre emploi du temps ou de forcer. Vous intégrez cette nouvelle habitude dans une routine existante, et votre cerveau fera naturellement le lien.

Et ça fonctionne. Une étude britannique de 2012 a démontré que les actions associées à une routine existante sont beaucoup plus durables. Les participants qui passaient du fil dentaire après s’être brossé les dents avaient plus de chances d’en faire une habitude que ceux qui le faisaient avant.

Choisissez donc des moments fixes dans votre journée pour déclencher ces nouvelles habitudes. Par exemple :

  • « Après mon café du matin, je vais lire 5 pages d’un livre. »
  • « Lorsque j’allume mon ordinateur, je prends une grande inspiration et je planifie ma journée. »
  • « Après ma douche, je fais 10 pompes. »

Plus votre déclencheur est clair et régulier, plus vite votre habitude s’ancrera. Résultat : vous avancez sans y penser, et vos résolutions deviennent des automatismes durables.

Pourquoi ça marche ?

Parce que cela ne vous demande pas d’effort supplémentaire pour vous rappeler de faire votre nouvelle action. Votre habitude actuelle devient le déclencheur, et le tout s’enchaîne sans friction. Et avant même de vous en rendre compte, vos résolutions sont devenues des réflexes.

Ne réinventez pas la roue. Greffez vos nouvelles habitudes sur celles que vous avez déjà, et laissez votre cerveau faire le reste. Simple, efficace, et terriblement puissant.

Vous voyez à quel point il est important de lier vos nouvelles habitudes à vos routines ? Mais accrochez-vous, car l’erreur suivante est encore plus subtile… et elle pourrait bien expliquer pourquoi, malgré vos efforts, vous avez du mal à tenir vos engagements.

Erreur n°7 : Ne pas prévoir de pauses pour gérer les imprévus

Vous voulez tenir vos résolutions ? Très bien. Mais si vous croyez qu’il faut être parfait tous les jours, vous vous tirez une balle dans le pied.

La perfection, c’est le meilleur moyen de tout lâcher à la première erreur.

La clé pour durer ? Prévoir des pauses. Oui, des jours où vous relâchez un peu. Pas pour abandonner, mais pour éviter le fameux piège du « foutu pour foutu. »

Pourquoi c’est important ?

Imaginons : vous avez décidé de méditer tous les jours. Super idée. Mais soyons réalistes : il y aura des jours où vous serez fatigué, débordé, ou juste pas d’humeur. Si vous vous dites : « C’est raté, autant tout laisser tomber, » vous êtes foutu. En revanche, si dès le départ vous acceptez que manquer un jour ou deux est normal, vous reprenez tranquillement le lendemain sans culpabiliser. Et ça change tout.

Pourquoi c’est crucial ?

Parce qu’une petite erreur ne doit jamais devenir une excuse pour tout abandonner. Comme le dit John Norcross, expert en changement de comportement : « Ne laissez pas une erreur devenir une chute. » Pensez à vos résolutions comme un marathon, pas un sprint. Vous avancez à votre rythme, sans pression inutile (Norcross 2002).

Les pauses planifiées ne sont pas un échec. Elles sont une stratégie.

Elles vous permettent de souffler, d’éviter de vous mettre une pression inutile, et de rester dans la course. Être flexible (adapter ses objectifs si nécessaire) et tenace (ne pas abandonner facilement) aide à maintenir votre bien-être mental (Dickson 2023). Et croyez-moi, c’est comme ça qu’on tient sur le long terme. Acceptez l’imperfection, et vous serez bien plus efficace.

Erreur 8 : Vouloir avancer seul sans soutien ou partenaire

Là, vous pourriez penser que tout dépend uniquement de vous. Mais ce serait une grosse erreur. Juste avant de découvrir l’erreur la plus fréquente, parlons d’un point souvent négligé : pourquoi avancer seul peut vous freiner plus que vous ne l’imaginez.

Essayer de tenir ses résolutions tout seul, c’est souvent plus dur qu’on ne le pense. Pourquoi s’isoler quand on peut avancer à deux (ou plus) ? Je ne vous parle pas forcément d’une déclaration publique, mais en partageant vos objectifs avec un partenaire, un ami ou un mentor en qui vous avez confiance, vous ajoutez un ingrédient clé à votre réussite : le soutien (Luo 2024).

Vous avez quelqu’un pour vous motiver, vous encourager, et même vous pousser un peu quand la flemme pointe le bout de son nez.

Prenons un exemple. Vous voulez faire plus de sport cette année. Organisez des sessions de yoga ou de course à pied avec un ami. Non seulement c’est plus agréable, mais vous créez aussi une sorte d’engagement mutuel : l’un motive l’autre. Et soyons honnêtes, il est beaucoup plus difficile de zapper une séance quand quelqu’un vous attend au parc ou à la salle.

Pourquoi ça fonctionne ? Parce qu’un allié, c’est un mélange parfait de soutien et de pression positive. Vous n’avez plus à tout porter seul, et vous profitez de l’énergie et des encouragements de quelqu’un qui partage vos objectifs. Que ce soit un proche, un coach ou un groupe en ligne, vous augmentez vos chances de réussite. Alors, trouvez votre binôme ou votre équipe, et partez à la conquête de vos résolutions ensemble.

Après tout, on est plus forts à deux !

Et voilà, on y arrive. Si toutes les erreurs qu’on a vues jusqu’ici vous freinent, celle-ci est la plus fatale de toutes. Pourquoi ? Parce qu’elle est à la base de 90 % des échecs. Sans elle, même les meilleures intentions ne suffisent pas. Préparez-vous, car cette erreur pourrait bien tout changer pour vous.

L’erreur la plus fréquente face aux bonnes résolutions : Se lancer sans un plan clair

Beaucoup de gens prennent leurs résolutions sur un coup de tête, sans penser aux étapes nécessaires pour les atteindre et sans anticiper les difficultés qu’ils pourraient rencontrer.

Sans un plan clair, même les meilleures intentions échouent. Le manque de clarté entraîne une confusion, un sentiment d’échec et, souvent, l’abandon des résolutions.

Cette erreur est la racine de nombreuses autres (motivation insuffisante, dispersion, objectifs vagues), ce qui en fait la faute la plus fréquente et la plus dommageable pour réussir ses résolutions.

Pas de plan d’action = pas de direction

Même avec un objectif clair, si vous n’avez pas de plan, vous êtes perdu avant même de commencer. Prenons l’exemple de « je veux courir un marathon. » Super, mais sans savoir quand vous allez courir, combien de kilomètres vous allez augmenter chaque semaine ou quels jours vous vous reposez, vous allez droit dans le mur. Un objectif sans plan, c’est juste un rêve qui s’efface dès que les choses se compliquent.

La leçon est simple : Si vous voulez réussir, soyez précis et organisez-vous. Au lieu de « je veux être en forme, » dites « je vais marcher 30 minutes tous les matins. » Et planifiez chaque étape comme un GPS. Ce n’est pas de la magie, juste du bon sens. Mais c’est exactement ce qu’il faut pour transformer vos résolutions en victoires.

Les bonnes intentions, c’est bien. Mais sans plan précis, elles ne tiennent pas longtemps. C’est là que la méthode DROP entre en jeu : Désir, Résultat attendu, Obstacles, Plan. (ou méthode WOOP en anglais : Wish, Outcome, Obstacle, Plan).

Avec cet outil simple, vous passez de « je vais essayer » à « voilà comment je vais réussir ».

  • Désir : Fixez un objectif clair et précis

Là, on l’a déjà évoqué, pas de place pour les vagues idées. Dire « je veux être en forme » ne suffit pas. Transformez ça en « je vais marcher 30 minutes chaque jour » ou « je vais m’entraîner 3 fois par semaine ». Quand votre objectif est clair, vous savez exactement ce que vous devez faire.

  • Résultat attendu : Imaginez les bénéfices

Prenez une minute pour visualiser ce que vous allez gagner en atteignant votre objectif. Par exemple : « En marchant 30 minutes par jour, je vais perdre du poids, améliorer mon énergie et me sentir mieux dans ma peau. » Cette image positive vous motivera dans les moments de doute.

  • Obstacles : Repérez les pièges à l’avance

Le manque de temps, la fatigue, les distractions… Ces obstacles, vous les connaissez déjà. Prenez 1 minute pour les visualiser et voir ou ressentir les répercussions que cela pourrait avoir… Alors, au lieu d’attendre qu’ils vous arrêtent, anticipez-les. Par exemple : « Je sais que je risque de procrastiner, alors je vais bloquer un créneau dans mon agenda pour mes marches. »

  • Plan : Décomposez tout en étapes simples

Une fois les obstacles identifiés, créez un plan d’action sous forme de « si… alors… » de sorte d’anticiper les obstacles éventuels. Un plan sous forme de « SI l’obstacle se présente, ALORS je ferai ça », par exemple « SI il pleut et que je ne peux pas marcher 30 min, ALORS je ferai 30 minutes de danse dans mon salon ». Chaque étape doit être claire, faisable et adaptée à votre quotidien.

Pourquoi ça marche ?

Parce qu’au lieu de ne s’attarder que sur la vision positive de l’objectif atteint, qui tend à vous apaiser, la méthode DROP nous propose de visualiser aussi les obstacles éventuels qui pourraient nous barrer la route, mais qui restent franchissables. C’est le « contraste mental » qui vous motive à aller chercher les ressources nécessaires pour atteindre votre objectif.

De plus, la méthode DROP vous force à tout prévoir : ce que vous voulez, pourquoi vous le voulez, ce qui pourrait vous freiner, et surtout comment vous allez avancer malgré tout. Avec un plan aussi clair, pas de place pour l’improvisation ou l’abandon. C’est votre feuille de route pour transformer vos rêves en résultats.

Et c’est prouvé ! Une méta-analyse (regroupement d’études scientifiques) de 2021, a révélé que la méthode DROP était une stratégie d’autorégulation concise, peu coûteuse et efficace pour la réalisation des objectifs (Wang, 2021). Elle était efficace pour les personnes d’âges différents, pour la poursuite d’objectifs dans différents domaines et pour différentes mesures de changement de comportement (Monin 2022 ; Saddawi-Konefka 2017). 

Changer une habitude : À vous de jouer !

Vous avez maintenant toutes les cartes en main pour réussir vos résolutions. Mais lire des conseils, c’est une chose. Les mettre en pratique, c’en est une autre. Alors, pas d’excuses : commencez dès aujourd’hui. Voici trois étapes simples pour vous lancer et prendre un vrai départ.

Une résolution, pas dix

Soyons réalistes : vouloir tout changer en même temps, c’est le meilleur moyen de ne rien changer du tout. Choisissez une seule résolution, celle qui compte le plus pour vous cette année. Qu’elle soit claire, importante et faisable. Mieux vaut un objectif bien travaillé qu’une liste impossible à tenir.

Passez tout de suite à l’action

Ne perdez pas votre élan. Appliquez une stratégie dès maintenant. Prenez la méthode WOOP, par exemple : écrivez votre Désir, visualisez le Résultat attendu, identifiez les Obstacles et établissez un Plan. Rien de compliqué, mais c’est ce qui transforme vos bonnes intentions en actions concrètes.

Suivez vos progrès

Vous ne pouvez pas améliorer ce que vous ne mesurez pas. Utilisez un carnet, une application ou même une simple to-do list pour suivre vos efforts. Des outils comme Habitica ou Coach.me rendent ça ludique et motivant en transformant votre défi en jeu. Cochez vos petites victoires chaque jour : elles sont la preuve que vous avancez.

En clair : Une résolution précise, une stratégie bien choisie, et un suivi régulier. Voilà comment faire de cette année celle où vous tenez enfin vos promesses. Alors, pas demain, pas plus tard : commencez maintenant. C’est le premier pas qui compte, et il est entre vos mains. À vous de jouer !

Réussir ses bonnes résolutions

Conclusion Le vrai secret du changement d'habitudes

Tenir ses résolutions, ce n’est pas une question de magie ou de motivation infinie. C’est une question de méthode. Une approche structurée, des stratégies claires et un peu de flexibilité pour encaisser les imprévus : voilà le combo gagnant. Et la science est là pour nous le prouver.

N’oubliez pas que chaque petit pas compte. Vous aurez des jours sans, c’est normal. Ce qui importe, ce n’est pas la perfection, mais la persévérance. Chaque erreur est une chance d’apprendre, d’ajuster et de continuer à avancer. Ce n’est pas l’échec qui compte, mais la façon dont vous rebondissez.

Changer ses habitudes, c’est d’abord reconnaître les schémas que l’on a construits au fil des années et accepter qu’ils sont difficiles à transformer. Mais il est impossible d’y arriver si l’on se berce d’illusions sur une version parfaite de soi-même. Pour réussir, il faut commencer par comprendre et accepter qui l’on est réellement.

Accepter qui vous êtes aujourd’hui est le point de départ. Travailler sur des étapes réalistes, sans viser un idéal impossible, est la clé pour évoluer durablement. Et si finalement, vous décidiez de vous dire : « Nouvelle année, même moi » ? Il n’y a rien de mal à ça non plus.

Et si cette année votre bonne résolution c’est de vous débarrasser de votre lombalgie chronique, vous pouvez vous procurer mon livre « Mon cahier mal de dos » où je détaille comment définir un objectif santé, la méthode DROP, les TCC spécifiquement orienté pour le mal de dos, pour enfin retrouver une vie sans douleurs !

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Alors, maintenant, c’est à vous de jouer. Quelle est votre résolution pour cette année ? Quelle stratégie allez-vous mettre en place ? Partagez vos objectifs et vos progrès en commentaires. Qui sait, vos idées ou votre expérience pourraient motiver quelqu’un d’autre. Et si on se soutenait, ensemble, pour faire de cette année celle où les résolutions ne restent plus de simples promesses ? Allez, on y va, un pas après l’autre !

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