L’arthrose est un rhumatisme, une maladie articulaire qui touche près de 10 millions de Français !
Quelles sont les causes de l’arthrose ?
Quels facteurs de risques favorisent l’apparition de l’arthrose ?
Il est primordial de comprendre l’arthrose, comment fonctionne cette maladie pour pouvoir soigner l’arthrose le plus efficacement possible et adapter le traitement de l’arthrose à votre situation personnelle !
C’est facile pensez-vous ? L’arthrose c’est dû à l’âge et au surpoids !
C’est ce que l’on a longtemps cru, effectivement, mais ce n’est pas aussi simple que ça…
Actuellement, les mécanismes de l’arthrose sont encore mal connus et font l’objet d’une recherche active.
Alors, menons l’enquête ensemble pour savoir qui est responsable de l’arthrose, la maladie articulaire la plus répandue ?
Sommaire :
- 1 L’arthrose : une maladie mécanique ou inflammatoire ?
- 2 Le système immunitaire dans l’arthrose : les dommages alimentent l’inflammation
- 3 Arthrose et inflammation chronique de bas niveau
- 4 Une arthrose, deux arthroses, trois arthroses…
- 5 Causes de l’arthrose : qui sont les vrais coupables ?
- 6 RÉSUMÉ : une clarification des causes et facteurs de risques de l’arthrose
L’arthrose : une maladie mécanique ou inflammatoire ?
L’arthrose se caractérise par une destruction du cartilage qui s’étend à toutes les structures de l’articulation, notamment à l’os et au tissu synovial. Le cartilage tapisse les extrémités osseuses d’une articulation, servant d’amortisseur et leur permettant de glisser l’une sur l’autre.
Dans l’arthrose, il perd en épaisseur, se fissure et finit par disparaître. Cela entraîne des douleurs, des raideurs, une perte de mobilité et souvent un handicap majeur. Classiquement, on décrit l’arthrose comme une pathologie « mécanique » et non inflammatoire comme l’arthrite.
Pour faire la différence entre arthrite et arthrose je vous renvoie à ma précédente vidéo !
C’est pourquoi on a longtemps comparé l’arthrose avec une « usure » de l’articulation… Effectivement, on retrouve beaucoup d’arthrose chez les personnes âgées, qui ont longtemps utilisé leurs articulations et sur les personnes en surpoids, qui ont un excès de pression sur leurs articulations…
Mais ce modèle « âge et surpoids » n’explique pas tout…
Pour l’âge : Comment expliquer de l’arthrose chez des « jeunes » de 25 ans ?
De la même façon avec le surpoids : cela peut être vrai pour les genoux, mais cela n’explique pas pourquoi les personnes obèses ont 2 fois plus de risque de faire de l’arthrose des mains ! Alors qu’on ne marche pas sur les mains !
Nous allons donc faire le point sur les études récentes pour comprendre les causes de l’arthrose afin de mieux soigner l’arthrose.
Basons-nous sur cette étude de 2013 qui explique assez bien les choses :
Il y a en réalité des phénomènes actifs dans l’arthrose, ce n’est pas une simple usure. Il y a des particules, notamment des protéases, qui viennent grignoter votre cartilage ! En réalité, la classification de l’arthrose comme une pathologie mécanique et de l’arthrite comme une pathologie inflammatoire est une simplification. Car la frontière n’est pas aussi tranchée.
En effet les chercheurs ont démontré que même s’il y en avait beaucoup moins que dans l’arthrite, on retrouvait également des marqueurs de l’inflammation dans l’arthrose ! Principalement au niveau de la membrane synoviale !
Comme nous pouvons le voir sur ce tableau :
Les chercheurs ont mesuré les niveaux relatifs de cytokines inflammatoires dans les échantillons de sérum et de liquide synovial (SF) de patients souffrant d’arthrose (OA) ou de polyarthrite rhumatoïde (PR) et dans des échantillons de sérum d’individus sains (sérums normaux). Plus c’est rouge, plus il y a de marqueurs inflammatoires.
On voit bien que comparé à la normale, l’arthrose présente quand même des signes inflammatoires (très peu dans le sérum, mais pas mal dans le liquide synovial) même si c’est beaucoup moins que dans l’arthrite.
DONC : même si l’arthrose n’est pas une maladie inflammatoire comme l’arthrite, elle est fortement liée aux phénomènes inflammatoires. Elle est dépendante de l’inflammation.
Il est d’ailleurs maintenant clair que l’inflammation est présente dans les articulations de l’arthrose bien avant que l’on ne puisse voir un changement du cartilage sur les radiographies. L’inflammation synoviale précède le changement structurel !
L’inflammation dans l’articulation vient abîmer le cartilage et surtout vient empêcher le processus naturel de cicatrisation et de renouvellement du cartilage.
Mais alors, comment l’inflammation intervient-elle dans ce processus de l’arthrose qui a priori venait d’événements mécaniques ?
Le système immunitaire dans l’arthrose : les dommages alimentent l’inflammation
L’inflammation intervient dans l’arthrose par le biais de l’immunité. En fait c’est la réponse immunitaire aux dommages perçus du cartilage qui intervient…
Votre système immunitaire possède des récepteurs, un peu comme des serrures si vous voulez, qui vont être activés en présence d’agents pathogènes : bactéries, virus, champignons… qui vont donc être comme des clés qui vont entrer dans la serrure et déclencher la réponse immunitaire.
Outre les profils microbiens, les récepteurs du système immunitaire reconnaissent également de multiples molécules issues de votre propre corps, résultant de lésions tissulaires. Le système immunitaire les interprète comme des « signaux de danger ».
Ces molécules « signaux de danger » indiquent au système immunitaire un état de stress nécessitant une réponse protectrice pour combattre l’infection ou lancer des processus de réparation.
Ces molécules qui donnent au système immunitaire un signal de danger comprennent principalement 6 éléments (mais on en découvre de nouveaux quasiment tous les jours !) :
- Les produits de dégradation de la matrice extracellulaire (ECM) du cartilage, y compris la fibronectine et l’hyaluronane
- Des protéines du plasma qui augmentent dans le liquide synovial à la suite d’une exsudation vasculaire (comme des fuites entre l’extérieur et l’intérieur de l’articulation augmentées par l’inflammation)
- Les « alarmes intracellulaires », des protéines intracellulaires libérées par les cellules stressées, endommagées ou nécrotiques. Les chondrocytes, les cellules du cartilage, soumis a de trop fortes pressions par exemple vont libérer ces protéines et déclencher une inflammation. Les alarmes intracellulaires impliquées dans l’arthrose comprennent la protéine du groupe à haute mobilité 1 (HMGB-1) et la famille de protéines S100.
- Des cristaux microscopiques inorganiques, y compris des cristaux basiques de phosphate de calcium (BCP) et d’acide urique. On peut en trouver dans l’arthrose, dans des proportions bien plus faibles que dans la goutte ou la chondrocalcinose qui sont des arthrites, mais on peut en trouver quand même ! Et cela participe à l’inflammation !
Un essai randomisé mené auprès de 60 femmes atteintes d’arthrose a permis d’établir un lien entre le traitement à la colchicine (habituellement utilisée pour soigner la goutte) et l’amélioration symptomatique de la douleur associée à l’arthrose [Aran et al., 2011].
- De nombreux types de cellules au sein de l’articulation : majoritairement les macrophages synoviaux, mais aussi les syoviocytes de type fibroblaste (FLS) et les chondrocytes.
- Le stress mécanique: il semblerait que l’action mécanique elle-même induise la production de médiateurs inflammatoires à partir du cartilage et de la synovie. Mais cela reste flou, car le stress mécanique engendre des dégradations subtiles qui peuvent être responsables de l’inflammation comme on l’a vu auparavant…
Face à ces 6 types de molécules, le système immunitaire déclenche une réaction inflammatoire pour « nettoyer » la zone de tout danger. Un peu comme s’il balançait le napalm !
Ensuite :
- Soit le stress mécanique se termine et l’on revient à la normale et l’on va reconstruire du cartilage.
- Soit le stress mécanique se continue et l’on rentre alors dans un cercle vicieux et une inflammation chronique…
- Soit, comme nous allons le voir plus loin, l’inflammation chronique globale entretient l’inflammation locale articulaire et maintien le cercle vicieux également…
Les produits de dégradation du cartilage dans le liquide synovial ainsi que les microfissures dans le cartilage articulaire vont donc activer le système immunitaire qui va à son tour provoquer une inflammation de la synovie qui va dégrader le cartilage…
La biomécanique joue un rôle central dans le développement de l’arthrose, en produisant des dommages chroniques causés par :
- Un dérèglement mécanique survenu auparavant (une blessure, comme une déchirure du ménisque),
- Une surutilisation,
- Une hypermobilité
- Ou un mauvais alignement anatomique
Ces dégradations peuvent produire un cercle vicieux et auto-perpétuant de lésions tissulaires locales, d’inflammation et de réparation, et donc au développement d’une inflammation chronique … même si c’est le facteur mécanique qui est le point de départ !
Donc pour résumer :
La dégradation du cartilage caractéristique de l’arthrose résulte de l’interaction entre 3 éléments :
- Les dommages articulaires de type mécanique (chocs, frottements, pression, érosion…)
- La réponse immunitaire aux dommages perçus
- L’état d’inflammation chronique de bas niveau qui en résulte…
Et justement, approfondissons un peu cette piste de l’inflammation chronique de bas niveau…
Arthrose et inflammation chronique de bas niveau
Les données actuelles suggèrent de plus en plus que l’inflammation chronique de bas niveau est un facteur majeur de la dégénérescence articulaire continue et donc de l’arthrose. De plus, il devient évident que bon nombre des maladies physiologiques du vieillissement sont liées, directement ou non, à une inflammation chronique de bas grade.
- Dans l’athérosclérose et ses conséquences : infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral.
- Dans la dégénérescence maculaire liée à l’âge.
- Dans la maladie d’Alzheimer…
Mais alors, quelles sont les molécules inflammatoires responsables de l’arthrose ?
Les facteurs inflammatoires impliqués dans la genèse de l’arthrose sont :
- Des cytokines,
- Des chemokines,
- Des adipokines
- Des neuropeptides
- Des médiateurs inflammatoires lipidiques (prostaglandines, leukotriènes, etc…)
Et savez-vous où l’on retrouve souvent ces éléments ?
Dans les graisses !
Ainsi, les tissus adipeux proches de l’articulation, peuvent fournir une source supplémentaire de médiateurs inflammatoires tels que les adipokines et les neuropeptides, ainsi que des médiateurs solubles plus classiques de l’inflammation tels que IL-1β, TNFα, et IL-6.
C’est pourquoi les études récentes ont démontré que chez les personnes obèses, il y a non seulement le surpoids qui va jouer dans l’arthrose, mais également cette inflammation chronique produite par le tissu adipeux !
C’est comme cela que l’on explique l’arthrose du pouce favorisée chez une personne obèse ! Cette inflammation chronique aura également un rôle dans le syndrome métabolique.
Mais alors est-ce qu’on peut encore parler d’une seule arthrose ?
Une arthrose, deux arthroses, trois arthroses…
Au final on s’aperçoit que l’arthrose est associée à de multiples facteurs de risque, notamment l’âge, les traumatismes articulaires, la modification de la biomécanique et l’obésité. Mais plus que des facteurs de risques différents, on peut parler d’arthroses différentes, car chaque facteur de risque est associé à un processus qui aboutit à l’arthrose de façon différente.
L’arthrose ne doit pas être considérée comme une seule maladie, mais plutôt comme le paramètre clinique de nombreux troubles menant à une articulation dégradée et impliquant l’inflammation.
On en dénombre aujourd’hui principalement trois :
- Arthrose due au vieillissement:
L’arthrose concerne 3% des moins de 45 ans, 65 % des plus de 65 ans et 80 % des plus de 80 ans. Les tissus qui vieillissent se mettent à produire plus de molécules de l’inflammation.
- Arthrose des traumatismes articulaires et des modifications biomécaniques, pour les moins de 50 ans :
Des microtraumatismes à répétition (accident, fracture, pratique trop intensive du sport ou certains métiers) ou une déformation des membres avec perturbation des axes (genu varum ou genu valgum par exemple) vont engendrer un stress mécanique, une pression inhabituelle sur le cartilage.
Les cellules du cartilage vont réagir à cette hyperpression et déclencher une inflammation qui peut rapidement devenir chronique.
Par exemple en cas de dysplasie (qui modifie les contraintes mécaniques) on fait de l’arthrose plus jeune. En cas d’entorse du LCA, on aura quasi systématiquement de l’arthrose plus tard.
- Arthrose associée au syndrome métabolique (pas seulement l’obésité, mais également le diabète et l’hypertension) :
Nous venons de le voir, ce n’est pas seulement le poids et la pression mécanique sur les articulations, mais également des facteurs inflammatoires libérés par le tissu adipeux. Le tissu adipeux de la personne non obèse n’est pas inflammatoire, il le devient chez les personnes obèses.
Donc chez l’obèse il y a à la fois la composante métabolique et la composante de surpoids ! Mais le facteur métabolique (diabète, dyslipidémie..) joue plus que le poids, car les obèses avec un syndrome métabolique ont plus d’arthrose que ceux qui sont seulement obèses.
Il n’y a pas donc pas une, mais plusieurs arthroses qu’il faut prendre en charge chacune de manière différente pour être efficace dans leur traitement.
Mais alors, qui sont les vrais coupables de l’arthrose ?
Causes de l’arthrose : qui sont les vrais coupables ?
L’arthrose, ce n’est pas de l’usure. C’est un phénomène actif, de l’auto-dégradation du cartilage. Il y en a de plus en plus dans la société, mais ce n’est pas qu’une question d’âge, de vieillissement de la population et de surpoids.
Mais alors quelle est la première cause de l’arthrose ?
La distinction en 3 arthroses différentes vous a peut-être mise sur la voie…
Mais pour plus de clarté, regardons cette étude américaine et finlandaise de 2017 :
Cette étude compare la présence d’arthrose du genou sur des squelettes préhistoriques, pré et post industriels.
Les chercheurs ont analysé 2500 squelettes à la recherche du moindre signe d’arthrose du genou. Ils les ont classés en 3 groupes :
- Un groupe « post industriel » composé de personnes mortes entre 1976 et 2015,
- Un groupe de personnes vivant au début de l’ère industrielle, décédé entre 1905 et 1940,
- Et un groupe dit « préhistorique » composé de squelettes de chasseurs-cueilleurs et d’agriculteurs précolombiens morts entre 4000 ans avant Jésus-Christ et le début du 16ème siècle.
Les chercheurs montrent ici que depuis la deuxième moitié du XXème siècle, l’arthrose du genou est 2 fois plus fréquente qu’avant !
Comme on le voit sur le schéma de la préhistoire aux années 1950, l’arthrose touchait 6 à 8 % de la population. Depuis les années 50 c’est près de 16% de la population qui est touchée !
Peut-être est-ce dû à un allongement de la durée de vie et à une population de plus en plus en surpoids ?
Les chercheurs se sont dit la même chose…
Comme ils connaissaient les âges de décès et le poids des personnes des 2 groupes les plus récents, ils ont refait les calculs à âge égal et poids égal et ont obtenu les mêmes résultats. Comme on le voit clairement avec ces courbes, l’arthrose à doublé depuis l’ère postindustrielle. Et ce n’est ni une question de vieillesse ni une question de surpoids !
Donc depuis les années 50, quelque chose a changé qui provoque l’arthrose.
Mais alors qu’est-ce qui pourrait expliquer ce doublement du nombre de cas d’arthrose ? Peut-être la génétique ?
Il y a clairement des facteurs génétiques en cause, des familles d’arthrosiques (anomalies du collagène, malformations articulaires entraînant des défauts d’axe…). Il y a un facteur génétique au sein de l’arthrose, mais ce n’est pas lui le plus responsable de l’arthrose. La diffusion d’un gène dans la population n’aurait pas été possible en seulement quelques générations.
Non ! Ce qui a le plus changé depuis les années 50 : c’est notre mode de vie !
Et principalement sur 2 points : la sédentarité et une alimentation hypercalorique trop riche en sucres et en graisses !
La sédentarité est devenue épidémique depuis la période postindustrielle !
Les métiers sont de moins en moins manuels, de plus en plus assis à un bureau et l’on marche de moins en moins pour se déplacer jusqu’à chez soi où l’activité la plus fréquente reste de se vautrer dans un canapé devant la télévision ou à naviguer sur son smartphone !
Or, moins un individu fait d’exercice physique régulièrement, moins son cartilage est épais et riche en protéoglycanes, donc moins il est résistant, et moins les muscles autour de ses articulations sont capables d’assurer la stabilité de ces dernières, et plus il risque de développer de l’arthrose.
De plus, l’alimentation moderne, riche en glucides hautement raffinés et en graisses saturées, souvent accompagnées d’une adiposité excessive, va entraîner une inflammation chronique de bas niveau, le tout exacerbé par l’inactivité physique.
Comme nous l’avons vu auparavant, cette inflammation chronique va également intervenir dans la genèse de l’arthrose !
Ainsi, sédentarité et alimentation moderne forment un cocktail détonnant particulièrement destructeur pour vos articulations !
En parallèle, presque paradoxalement, la pratique sportive s’est également développée, mais souvent de façon trop compétitive (en essayant de dépasser nos limites et celle de nos cartilages !) ou au contraire de façon trop ponctuelle (aller faire du ski alors que l’on ne fait pas de sport depuis des mois…) favorisant l’apparition de blessures plus ou moins importantes…
Dans nos modes de vie moderne, parmi les facteurs favorisant l’inflammation chronique, on peut également citer la diminution du temps de sommeil depuis la fin du XXème siècle et l’augmentation du stress nerveux chronique !
Enfin, 2 autres facteurs, liés au mode de vie, évoqués par les chercheurs : la marche sur des sols durs et bétonnés des cités modernes ou encore les chaussures à talons hauts pour les femmes. Mais ces facteurs ne peuvent à eux seuls expliquer un phénomène de cette ampleur.
La bonne nouvelle dans tout ça c’est que si l’arthrose n’est pas foncièrement due à l’âge ni à l’hérédité, mais surtout au mode de vie : elle n’est pas une fatalité. Vous pouvez agir pour éviter ou vous débarrasser de l’arthrose.
Des traitements sont possibles ! Si ça vous intéresse, dites-le-moi en commentaire, nous y reviendrons dans une prochaine vidéo !
En attendant pour soulager une inflammation lors d’une crise d’arthrose ou d’arthrite vous avez déjà cette vidéo.
RÉSUMÉ : une clarification des causes et facteurs de risques de l’arthrose
Les causes de l’arthrose sont multiples et souvent plusieurs sont imbriquées.
On a donc :
- Âge
- Surpoids
- Traumatismes répétitifs et Blessures (surtout articulaires) !
- Mauvaise orientation morphologique des axes articulaires
- Tendances familiales dues à un héritage génétique, antécédents familiaux.
- Le mode de vie : sédentarité et inflammation chronique liée au syndrome métabolique (obésité, diabète, hypertension…), à l’alimentation, au stress nerveux et au manque de sommeil.
Retenez bien que l’arthrose n’est pas une fatalité !
L’arthrose n’est pas une maladie inflammatoire, mais reste une maladie liée à l’inflammation. L’arthrose est avant tout une maladie liée au mode de vie !
Physiologiquement, notre corps et notre mode de vie moderne ne sont pas compatibles !
Ce mode de vie provoque une inadaptation du corps et un terrain inflammatoire chronique qui s’est installé progressivement dans votre quotidien sans que vous ne vous en rendiez compte et avant les premières douleurs et le diagnostic de l’arthrose. Il faut donc s’attaquer à la source du problème pour vraiment se soulager : il faut s’attaquer au terrain inflammatoire chronique présent dans le corps.
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SOURCES :
Retrouvez la vidéo correspondante à l’article sur Youtube : Rhumatisme : comprendre l’arthrose et ses causes pour la soigner
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