COVID-19 et Pass vaccinal France : la guerre est déclarée, mais contre qui ?

Nous l’avons vu dans un prĂ©cĂ©dent article que je vous laisse dĂ©couvrir si vous ne l’avez pas dĂ©jĂ  fait, les vaccins contre la COVID-19 sont dĂ©cevants.

Mais alors avec ces vaccins « moyens », qui empĂȘcheraient les formes graves, mais qui n’empĂȘchent pas la transmission, qui ne bloquent pas l’épidĂ©mie, quel est le but des mesures « sanitaires » mises en place et notamment du pass sanitaire et du pass vaccinal ?

Pourquoi met-on autant la pression sur les « non-vaccinés » ? 

Car si on a bien l’impression que la guerre est dĂ©clarĂ©e (comme nous l’a dit notre prĂ©sident Emmanuel Macron), l’est-elle contre le coronavirus, responsable de l’épidĂ©mie du COVID-19, ou contre les « non-vaccinĂ©s » ?

Que nous disent les Ă©tudes scientifiques sur les solutions qui devraient ĂȘtre apportĂ©es ?

N’y a-t-il pas d’autres possibilitĂ©s ?

Finalement, est-ce que le pass vaccinal a une utilitĂ© sanitaire, pour la santĂ©, ou bien ne sert-il que d’écran de fumĂ©e pour d’autres objectifs ?

 

NB : Cet article sort un peu de ce que je fais d’habitude sur SantĂ© de Faire, puisqu’on va ĂȘtre moins dans le conseil santĂ©, mais plus dans une comprĂ©hension globale.

Au lieu de parler de santĂ© individuelle, nous allons parler aujourd’hui de santĂ© publique. Donc vos actions auront des implications plus indirectes que d’habitude


Il y a beaucoup de choses Ă  dire, qui ont une rĂ©percussion sur votre santĂ©. Je pense que beaucoup d’entre vous feront le lien, mais sinon nous l’aborderons dans d’autres articles ultĂ©rieurs. Mais revenons Ă  nos moutons


a. Le vaccin pour protéger les autres, ne pas les contaminer.

Le passe sanitaire, puis le passe vaccinal ont été instaurés pour inciter les Français à la vaccination.

Le vaccin possÚde dans nos sociétés une aura de protection sociale !

 La plupart des vaccins protĂšgent Ă  la fois l’individu vaccinĂ© et la sociĂ©tĂ© en rĂ©duisant la transmission des maladies infectieuses. 

La personne vaccinĂ©e agit, vis-Ă -vis du reste de la population, comme une barriĂšre contre l’agent pathogĂšne, en interrompant la chaĂźne de transmission. Elles protĂšgent donc indirectement les personnes qui n’ont pas reçu le vaccin.

On parle d’effet « parapluie » de la vaccination.

Ainsi, afin d’Ă©liminer les maladies infectieuses, les individus doivent considĂ©rer le bien-ĂȘtre social au-delĂ  du simple intĂ©rĂȘt personnel : en gĂ©nĂ©ral, on se vaccine pour soi ET surtout pour les autres. 

La vaccination pose ainsi un contrat social implicite dans lequel les individus sont moralement obligés de se faire vacciner. 

D’ailleurs une Ă©tude de 2020 a dĂ©montrĂ© que les personnes vaccinĂ©es sont plus gĂ©nĂ©reuses envers une autre personne vaccinĂ©e. Au contraire, si l’autre ne se vaccine pas et « viole le contrat social », la gĂ©nĂ©rositĂ© dĂ©cline.

Les individus rendent la pareille et récompensent ceux qui respectent le contrat et punissent ceux qui ne le font pas. 

Le vaccin, grĂące Ă  l’effet « parapluie » constitue donc une sorte de contrat social, car il permet de protĂ©ger la sociĂ©tĂ© si on y adhĂšre
 et c’est vrai pour la plupart des vaccins !

MAIS nous l’avons vu dans le prĂ©cĂ©dent article sur l’efficacitĂ© des vaccins anti-COVID, dans le cas du COVID-19, contrairement Ă  d’autres maladies comme la rougeole, le vaccin n’empĂȘche pas de transmettre le virus ! Donc dans le cas prĂ©sent, on se vaccine pour soi
 et PAS pour les autres !

Ces vaccins anti-covid ne devraient donc pas tenir lieu de contrat social.

D’ailleurs mĂȘme le prĂ©sident du Conseil Scientifique,  Jean-François Delfraissy, principal conseillĂ© du gouvernement sur la question du COVID-19, confirmait le 8 dĂ©cembre 2021, lors de son audition par la commission des affaires sociales du SĂ©nat, que l’on peut transmettre le virus mĂȘme si on est vaccinĂ©.

De plus Ă  propos du pass sanitaire, il affirmait qu’il n’avait pas pour objectif de protĂ©ger la population :

 «Le pass a eu un rĂŽle majeur et je pense qu’il continue Ă  l’avoir pour pousser Ă  la vaccination. C’est pour cela qu’on l’avait recommandĂ© [
] Est-ce que le pass protĂšge rĂ©ellement ? La rĂ©ponse est non. Il y a des limites, puisqu’on peut ĂȘtre vaccinĂ© et ĂȘtre porteur du virus. […] ».

Mais le Conseil scientifique en parlait dĂ©jĂ  dans un avis du 20 aoĂ»t, oĂč il estimait que «dans les conditions actuelles d’obtention du pass sanitaire, celui-ci ne saurait ĂȘtre Ă  lui seul le garant de l’absence de contamination entre les personnes qui se retrouvent dans un lieu oĂč celui-ci est exigĂ©, et ne doit pas ĂȘtre compris ni mis en Ɠuvre comme une protection absolue contre la contamination».

Le passe vaccinal non plus !

Comme nous le rappelle une Ă©tude anglaise d’octobre 2021, mĂȘme si tout le monde est vaccinĂ© dans un mĂȘme foyer, il reste 25% de chance de transmettre le virus.

Et ça, c’était avec Delta. Depuis Omicron qui est 5 Ă  8 fois plus contagieux
  c’est pire !

Ainsi, si l’exĂ©cutif dĂ©fendait le pass sanitaire comme un outil de limitation des contaminations, le pass vaccinal est davantage justifiĂ© comme un moyen de limiter la survenue des cas graves et donc de limiter l’engorgement des hĂŽpitaux.

b. Le vaccin pour Ă©viter l’engorgement des hĂŽpitaux.

Pour certains, mĂȘme si le vaccin n’empĂȘche pas la transmission, il revĂȘt quand mĂȘme un aspect social contractuel, car si on ne se vaccine pas, on risque de remplir les hĂŽpitaux, au dĂ©triment des autres personnes qui en auraient besoin.

Au point qu’Yvon Le Flohic, mĂ©decin trĂšs actif sur les rĂ©seaux, a invitĂ©, sur Twitter, Ă  changer de paradigme dans la maniĂšre de dĂ©fendre la vaccination : «Il faut faire le deuil de la vaccination comme outil de maĂźtrise de la propagation et de l‘incidence. Et insister sur le fait que les vaccins protĂšgent des formes graves, qu’ils protĂšgent notre systĂšme de soins.»

C’est ce que fait l’exĂ©cutif avec le pass vaccinal. Jean Castex le Premier ministre l’expliquait clairement sur BFM TV :

 «Avec le nouveau variant omicron, on peut effectivement, mĂȘme en Ă©tant vaccinĂ©, contracter la maladie. À un moment donnĂ©, on a pu penser qu’avoir un schĂ©ma vaccinal complet empĂȘchait la possibilitĂ© d’avoir la maladie. [
] Mais le point central dans la lutte contre cette pandĂ©mie, c’est de savoir si vous pouvez avoir une forme grave de la maladie, d’abord pour vous, et ensuite pour notre systĂšme hospitalier qui est dans une situation extrĂȘmement tendue, nos soignants qui sont fatiguĂ©s.»

Et c’est lĂ  que rĂ©side l’intĂ©rĂȘt du pass vaccinal, selon Éric d’Ortenzio : en faisant pression sur les non-vaccinĂ©s pour qu’ils se fassent vacciner, «d’une part, on les protĂšge contre les formes graves de la maladie et, d’autre part, on empĂȘche un engorgement des hĂŽpitaux par les non-vaccinĂ©s». La pression sur les services de rĂ©animation se rĂ©duit, «et on permet Ă  des malades qui ont d’autres pathologies de ne pas ĂȘtre dĂ©programmĂ©s sur des chirurgies ou des traitements». «C’est Ă  la fois une protection individuelle et collective», conclut l’épidĂ©miologiste dans LibĂ©ration.

On retrouve bien cette idée de contrat social
 on se vaccine pour les autres


D’ailleurs si on regarde les chiffres, cette publicitĂ© du gouvernement diffusĂ©e cet Ă©tĂ© nous le disait bien : « On peut discuter de tout sauf des chiffres. 8 personnes hospitalisĂ©es sur 10 ne sont pas vaccinĂ©es ».

Mais Ă  la mĂȘme pĂ©riode, mi-aoĂ»t 2021, en IsraĂ«l, 60% des hospitalisĂ©s Ă©taient vaccinĂ©s


Et chronologiquement, IsraĂ«l est un pionnier en matiĂšre de vaccination anti-COVID, donc gĂ©nĂ©ralement ce qu’il se passe lĂ -bas, se produit grosso modo de la mĂȘme façon dans les autres pays quelques mois plus tard


En effet : 

En Allemagne, dĂ©but janvier, l’Institut Robert-Koch  nous rapporte concernant les infections Ă  Omicron, parmi les plus de 60 ans : 86,8% des personnes infectĂ©es sont vaccinĂ©es, dont 41,1% avec 3 doses ! 

En population gĂ©nĂ©rale on observe 76% de personnes vaccinĂ©es et quand mĂȘme infectĂ©es !

De la mĂȘme façon en Écosse, selon l’agence de santĂ© publique de ce pays (page 28 et suivantes de ce document), l’incidence des cas positifs pour les personnes vaccinĂ©es se rĂ©vĂšle, depuis la mi-dĂ©cembre, nettement supĂ©rieure Ă  l’incidence pour les adultes non vaccinĂ©s. Ce phĂ©nomĂšne s’observe aussi, dans une moindre mesure, concernant les hospitalisations.

c. Quelle est donc réellement la part de personnes vaccinées ou non dans les hÎpitaux en France ?

Si on regarde les chiffres officiels de la DREES, on remarque que la moitié des personnes hospitalisées sont vaccinées


Chaque semaine depuis juin 2021, la Drees (cellule statistique du ministĂšre de la SantĂ©) met en correspondance les informations remontĂ©es dans les trois bases de donnĂ©es dĂ©diĂ©es Ă  la crise du Covid : les bases Vac-Si (vaccination de la population), Si-Vic (donnĂ©es hospitaliĂšres), et Si-Dep (rĂ©sultats des tests covid). Cet appariement permet notamment de dĂ©terminer le nombre de vaccinĂ©s et de non-vaccinĂ©s qui entre Ă  l’hĂŽpital, en soins critiques, ou dĂ©pistĂ©s positifs.

En effet, entre le 20 décembre 2021 et le 16 janvier 2022, les personnes non vaccinées représentent :

  • 16 % des personnes testĂ©es positives par RT-PCR et dĂ©clarant des symptĂŽmes,
  • 39 % des personnes admises en hospitalisation conventionnelle (donc 61% de vaccinĂ©s hospitalisĂ©s),
  • 54 % des entrĂ©es en soins critiques
  • et 46 % des dĂ©cĂšs.

Donc comme en IsraĂ«l cet Ă©tĂ©, aujourd’hui 61% des personnes hospitalisĂ©es en France sont vaccinĂ©s !

Attention avec ces chiffres ! On pourrait croire en les regardant que les vaccins n’ont aucun effet, ce n’est pas tout à fait vrai


Car les personnes non vaccinĂ©es ne reprĂ©sentent que 8% de la population globale. Si le vaccin n’avait aucun effet, on n’aurait que 8% d’hospitalisation
 Il est mathĂ©matiquement presque normal de trouver plus de personnes vaccinĂ©es hospitalisĂ©es. Si on avait 100% de personnes vaccinĂ©es en population gĂ©nĂ©rale, on aurait 100% de personnes hospitalisĂ©es vaccinĂ©es !

Donc, d’aprĂšs ces donnĂ©es, il semblerait que le vaccin ait bien un effet protecteur, surtout chez les plus de 80 ans, mais par contre on voit bien que le vaccin n’empĂȘche pas l’engorgement des hĂŽpitaux puisque la majoritĂ© des gens hospitalisĂ©s sont vaccinĂ©s !

De plus, parmi ces personnes hospitalisĂ©es, la plupart sont ĂągĂ©es et/ou prĂ©sentent des comorbiditĂ©s, des facteurs qui diminuent l’efficacitĂ© du vaccin. Aussi il y a fort Ă  parier qu’une bonne portion des personnes non-vaccinĂ©es, seraient quand mĂȘme hospitalisĂ©es mĂȘme si elles Ă©taient vaccinĂ©es, de par leur fragilitĂ©.

D’autant que parmi ces personnes hospitalisĂ©es, selon SantĂ© Publique France mi-janvier 2022, 20% sont lĂ  pour d’autres raisons, mĂȘme si elles ont effectivement Ă©tĂ© testĂ©es positives au COVID.

Elles sont là AVEC le COVID et non pas À CAUSE du COVID.

Et depuis le variant Omicron,  ce chiffre semble ĂȘtre montĂ© Ă  26 % sur la semaine du 10 au 16 janvier.

Donc le vaccin apporte une certaine protection, mais n’empĂȘche pas l’engorgement des hĂŽpitaux !

 

Ensuite, il faut noter que parmi ces 8% de personnes non vaccinĂ©es en France, certaines personnes voudraient se vacciner, mais n’y ont tout simplement pas accĂšs, car trop ĂągĂ©es pour se dĂ©placer, vivant dans des dĂ©serts mĂ©dicaux, etc. Le pass vaccinal ne les aidera pas davantage


Jeremy Ward, chercheur Ă  l’INSERM, ajoutait dans Le Parisien dĂ©but janvier que 40 % des non-vaccinĂ©s ne le sont pas « principalement par difficultĂ© d’accĂšs », et non par conviction.

 

Sans oublier que les hĂŽpitaux et le systĂšme de soin français Ă©taient dĂ©jĂ  sous tension avant la crise du COVID-19, comme nous l’explique bien cet article de Breizh-info parut dĂ©but janvier 2022 et qui regroupe pas mois d’une vingtaine d’articles parlant de la dĂ©solation Ă  l’hĂŽpital avant 2019


D’ailleurs de nombreux hĂŽpitaux organisent une minute de silence chaque vendredi Ă  14h pour dĂ©noncer la « mort » de l’hĂŽpital.

Les hîpitaux sont sous tension, mais la plupart rappellent que ce n’est pas à cause du COVID par exemple à Brest


Ou bien encore le 7 fĂ©vrier 2022 Ă  Niort, oĂč les rĂ©animations sont pleines, mais il y a seulement 2 personnes pour le COVID-19 !

Aussi le pass vaccinal ne changerait certainement pas grand-chose sur la situation.

 

C’est ce que nous explique bien le Dr GĂ©rald Kierzeck dans une interview sur Europe 1 : la crise est avant tout structurelle, car l’hĂŽpital est Ă  l’os depuis 2015. Les dĂ©programmations ne sont pas dues au COVID. Mettre en cause le COVID ou pire, les non-vaccinĂ©s, c’est se dĂ©douaner de toute responsabilitĂ© face au vrai problĂšme de la gestion hospitaliĂšre de ces derniĂšres annĂ©es.

En 20219, avant le COVID, le comitĂ© interhĂŽpitaux interurgence demandait 3 milliards pour sauver l’hĂŽpital, le gouvernement a rĂ©pondu qu’il n’y avait pas d’argent. Aujourd’hui pour les tests antigĂ©niques, les 3 milliards ont Ă©tĂ© dĂ©pensĂ©s en quelques semaines 
 pour aucun rĂ©sultat


Ne prend-on pas le problĂšme Ă  l’envers ? Si on augmentait les capacitĂ©s de l’hĂŽpital, les non-vaccinĂ©s ne seraient pas hospitalisĂ©s « au dĂ©triment » des autres, mais « au mĂȘme titre que » les autres.

En voulant faire de la vaccination contre le COVID un contrat social qui impliquerait d’engorger les hĂŽpitaux s’il n’est pas rempli,  on veut au final se tourner vers un modĂšle de la santĂ© basĂ© sur la responsabilitĂ© et non plus sur la solidaritĂ©. Une des valeurs françaises depuis longtemps.

De la mĂȘme façon, certains mĂ©decins comme Martin Hirsch interrogent sur le fait de faire payer les soins d’hospitalisation aux personnes non vaccinĂ©es, mĂȘme si elles payent dĂ©jĂ  leurs cotisations sociales comme tout le monde…

Et en effet on peut se poser la question : veut-on détruire notre modÚle de sécurité sociale basé sur la solidarité pour aller vers un systÚme de responsabilité ?

Veut-on se rapprocher d’un modĂšle de mĂ©decine « au forfait », oĂč les soins dispensĂ©s dĂ©pendent avant tout de la taille de votre porte-monnaie ?

On en veut aux non-vaccinĂ©s parce qu’on croit qu’ils pĂšsent sur les hĂŽpitaux (mais je vous ai montrĂ© que c’est faux)
 doit-en en vouloir aux fumeurs ? À ceux qui mangent dans les fast-foods ? À ceux qui ne font pas d’exercice physique ? À ceux qui participent Ă  augmenter le stress ? À ceux qui conduisent une voiture et rejettent des gaz d’échappement dans l’air ? À ceux qui vont faire du ski et risque de se casser une jambe ? À tous ceux qui ne sont pas acteurs de leur santé !

Au final trÚs peu de personnes sont irréprochables


Alors peut-ĂȘtre qu’au-delĂ  de ce contrat social, d’autres raisons alimentent ce ressentiment envers les non-vaccinĂ©s


Et dĂ©jĂ  lorsque l’on voit l’animositĂ© qui se dĂ©veloppe chez certains, on peut supposer des raisons Ă©motionnelles profondes


2) Les motivations profondes des vaccinés et non-vaccinés contre la COVID-19.

Disons qu’il y a plusieurs types de gens vaccinĂ©s, certains le sont juste pour ne pas se retrouver coincĂ© et pourvoir aller au resto et se fichent un peu du reste
 mais gĂ©nĂ©ralement ce n’est pas ceux-lĂ  qui laissent des commentaires et militent sur le net et ailleurs !

Sinon vous avez les vaccinés qui ont peur :

  1. Peur de mourir du coronavirus, une chose invisible qui entre dans votre corps pour vous rendre malade et potentiellement vous détruire.
  2. Peur de perdre leurs libertĂ©s, leur art de vivre, Ă  cause d’un autre confinement et des diffĂ©rentes mesures qui sont mises en place pour sortir de la pandĂ©mie.

De l’autre cĂŽtĂ©, il y a aussi diffĂ©rents types de non-vaccinĂ©s, certains parce qu’ils n’ont pas le choix pour raisons mĂ©dicale (et ils n’ont pas forcĂ©ment envie d’en parler Ă  chaque fois qu’on leur demande anodinement « tu es vaccinĂ© toi ? »), certains pour leurs croyances personnelles, d’autres par peur
 :

  1. Peur d’un vaccin, un produit sur lequel on a peu de recul et qui viendrait dans votre corps avec potentiellement des effets secondaires nocifs, voire mortels.
  2. Peur de perdre leurs libertĂ©s, car on leur impose la vaccination de maniĂšre dĂ©tournĂ©e, les mesures mises en place deviennent de plus en plus totalitaires et l’on ne sait pas jusqu’oĂč cela ira


Donc d’un cĂŽtĂ© on a les vaccinĂ©s qui ont peur de mourir et peur de perdre leurs libertĂ©s tandis que de l’autre cĂŽtĂ© on a les non-vaccinĂ©s qui
 ont peur de mourir et peur de perdre leurs libertĂ©s


Au final, vaccinĂ©s et non-vaccinĂ©s sont assez similaires
 ils ont peur de mourir et peur de ne plus vivre comme avant
 c’est assez « humain » au final
 Peut-ĂȘtre devraient-ils songer Ă  se comprendre et s’entraider au lieu de se quereller 


Donc finalement, sĂ©parer la population en 2 groupes, vaccinĂ©s et non-vaccinĂ©s, n’a que trĂšs peu de sens


Le pass vaccinal n’arrange pas la situation à ce sujet


Tout est fait pour nous mener vers ce dĂ©bat binaire, « pour ou contre les vaccins anti-COVID » alors que c’est idiot


Pourquoi ?

Nous verrons quelques pistes tout Ă  l’heure, mais en attendant voyons ce que nous disent les Ă©tudes sur les mesures qui ont eu les meilleurs rĂ©sultats dans la gestion de la crise du COVID-19 ?  

3) Les mesures efficaces contre la COVID-19 selon la science.

Une Ă©tude de janvier 2022 vient de rapporter que les pays qui ont le mieux rĂ©ussi face Ă  la crise COVID-19 sont les pays oĂč rĂšgne une forte confiance mutuelle !

Cela est probablement dĂ» au fait que les comportements essentiels pour arrĂȘter la propagation du COVID-19, tels que le port de masque et la distanciation sociale, dĂ©pendent de la confiance mutuelle pour ĂȘtre efficaces.

Tous les pays oĂč plus de 40 % des rĂ©pondants ont convenu qu’« on peut faire confiance Ă  la plupart des gens » ont atteint une rĂ©duction effective des nouveaux cas et des dĂ©cĂšs en 2020. Mais la confiance mutuelle n’est qu’un facteur parmi d’autres en jeu.

En regardant Ă  travers les pays, les chercheurs n’ont trouvĂ© aucune corrĂ©lation significative entre la confiance dans le gouvernement et le succĂšs Ă  faire baisser les cas et les dĂ©cĂšs. 

(Et quand on sait que 2/3 des Français se sont abstenus de voter aux derniĂšres Ă©lections, tant mieux pour nous, car sinon on Ă©tait mal barré )

Les scientifiques constatent également que la richesse et les soins de santé publique aident, mais faiblement, et moins que la confiance mutuelle.

Seul le nombre de lits d’hĂŽpitaux (pour 1000) montre une faible corrĂ©lation positive significative.

Un autre Ă©lĂ©ment qui a aussi montrĂ© son efficacitĂ© face Ă  la crise est la capacitĂ© d’adaptation de mesures de rigueur (confinement, couvre-feu, restrictions, etc.).

Ainsi, dĂ©ployer des mesures strictes de maniĂšre dĂ©cisive lorsqu’une vague Ă©pidĂ©mique Ă©clate est bĂ©nĂ©fique. Cependant, les gouvernements qui maintiennent un contexte plus Ă©levĂ© et une rigueur globale (moyenne) ont tendance Ă  se rĂ©tablir plus lentement et ont tendance Ă  ĂȘtre moins efficaces pour rĂ©duire les cas et les dĂ©cĂšs.

La confiance mutuelle est efficace face à la crise. Mais la rigueur qui dure longtemps, une rigueur moyenne ou une rigueur de fond, diminue cette confiance
 ce qui peut aider à expliquer pourquoi les gouvernements avec une plus grande rigueur sont moins efficaces pour réduire les cas et les décÚs de COVID-19, car ils ont tendance à refléter des sociétés moins confiantes.

La confiance et la rigueur adaptative sont systĂ©matiquement retenues comme les facteurs bĂ©nĂ©fiques les plus significatifs, suivis des lits d’hĂŽpitaux, et pas du tout la richesse du pays, le PIB/habitant.

Selon l’étude, la confiance mutuelle a des effets plus significatifs que toutes les dimensions culturelles de Hofstede  : distance hiĂ©rarchique (l’attente des moins puissants que le pouvoir soit distribuĂ© de maniĂšre inĂ©gale), individualisme, Ă©vitement de l’incertitude, masculinitĂ©, orientation Ă  long terme (pragmatisme et prĂ©paration de l’avenir) et indulgence.

Bien sĂ»r, la confiance ne remplace pas une approche technique de la lutte contre les Ă©pidĂ©mies, mais c’est un complĂ©ment prĂ©cieux.

Ainsi, le professeur Lenton, un des responsables de l’étude,  a dĂ©clarĂ©:

«BĂątir la confiance au sein des communautĂ©s   » Peut-ĂȘtre faudrait-il y rĂ©flĂ©chir avant de vouloir diviser et emmerder les non-vaccinĂ©s


(Oui c’est à la mode en ce moment
)

Et tout ce que je vous dis n’a rien Ă  voir avec un programme politique, c’est vraiment une Ă©tude scientifique portant sur la gestion de la crise par diffĂ©rents pays !

Le pass vaccinal n’amĂ©liore pas la confiance mutuelle, constitue une mesure restrictive moyenne de longue durĂ©e et n’augmente pas le nombre de lits dans les hĂŽpitaux


Alors à quoi sert-il ?

4) Un pass pour inciter à la vaccination anti-COVID
 oui, mais


Résumons ce que nous avons appris depuis le début de cet article ou dans le précédent :

  1. Les vaccins semblent diminuer les formes graves du COVID-19
  2. Les vaccins contre la COVID-19 n’empĂȘchent pas la transmission du virus et ne stoppent pas l’épidĂ©mie
  3. Vacciner les 8% de Français qui ne le sont pas encore ne changera pas grand-chose sinon rien sur la pression hospitaliÚre.
  4. La confiance mutuelle, des restrictions adaptatives qui ne durent pas longtemps, et un plus grand nombre de lits d’hĂŽpital par habitant, sont gage de rĂ©ussite face Ă  la crise Ă©pidĂ©mique.

DÚs lors, à quoi servent le pass sanitaire et le pass vaccinal ?

Observons cette Ă©tude parue dans Nature en janvier 2022, qui analyse les effets de l’instauration du pass sanitaire au mois d’aoĂ»t 2021.

Les chercheurs constatent qu’en effet, le pass sanitaire a eu pour effet d’augmenter le nombre de vaccinĂ©s dans toutes les franges de la population
 sauf les plus fragiles !

Les plus de 80 ans et les plus dĂ©munies et/ou isolĂ©s n’ont vu que trĂšs peu d’augmentation du nombre de vaccinĂ©s
 alors que c’est souvent les plus Ă  risque


Autre effet dĂ©lĂ©tĂšre du pass sanitaire, il a augmentĂ© le manque de confiance dans les vaccins, qui est passĂ© de 44% Ă  61% avec l’instauration du pass !

Sans oublier que l’instauration du pass sanitaire a probablement crĂ©Ă© un effet nocebo accru Ă  l’égard des vaccins, puisque la part des personnes se plaignant d’effets secondaires suite au vaccin a augmentĂ©, de 34% avant, Ă  57% aprĂšs l’instauration du pass sanitaire.

Au final, selon les chercheurs, des mesures telles que le pass sanitaire, le pass vaccinal ou la vaccination obligatoire peuvent en effet augmenter le taux de vaccination, mais sans rĂ©soudre le problĂšme pour les personnes les plus fragiles, et surtout vont politiser davantage la vaccination et renforcer la mĂ©fiance Ă  l’Ă©gard des vaccins.

Les deux pass sont avant tout des outils d’incitation Ă  la vaccination, reflet d’une stratĂ©gie basĂ©e sur le « tout-vaccinal ».

(Alors que le Conseil Constitutionnel avait expressĂ©ment dit qu’il ne fallait pas pousser Ă  la vaccination
 mais c’est un autre dĂ©bat)

Depuis l’instauration du pass vaccinal par contre, le nombre de vaccinations n’a que trĂšs peu changé  finalement ce pass vaccinal n’aura eu pour le moment que peu de rĂ©ussite


C’est ce que nous rapporte de nombreux centres de vaccination, comme Ă  FrĂ©jus dans un reportage de BFM TV, ou bien dans la communautĂ© d’agglomĂ©ration Plaine VallĂ©e oĂč le coordinateur du centre, Michel Baux nous explique sur Sud Radio que malgrĂ© la perte du pass pour de nombreuses personnes si elles ne font pas leur 3e dose, il n’y a pas d’afflux massif dans les centres de vaccination.

Martin Blachier commente de la mĂȘme façon les courbes des chiffres issus de « CovidTracker » : « le pass vaccinal c’est un Ă©chec, en tous cas en termes d’effet sur la vaccination. Les objectifs qui avaient Ă©tĂ© faits sur les doses de rappel ne sont absolument pas atteints [
] les vaccinations n’ont jamais Ă©tĂ© sur une dynamique aussi faible. »

Alors faut-il persister dans ce sens ?

N’y a-t-il pas d’autres possibilitĂ©s plus efficaces scientifiquement pour sortir de la crise du COVID ?

Avant de vous donner des éléments de réponse, je vous laisse me donner votre avis dans les commentaires !

5) Une sortie possible, d’autres mesures sanitaires face au COVID-19.

a) Des experts estiment qu’il faut sortir du pass vaccinal

De nombreux experts pensent que le passe vaccinal n’est pas la solution face au COVID-19 : le Dr GĂ©rald Kierzek, le Dr Alice Desbiolles, l’épidĂ©miologiste Martin Blachier, le Pr Peyromaure, le controversĂ© Didier Raoult,  le Pr Éric Caumes  et tant d’autres ! Qui ne sont pourtant ni « antivax » ni complotistes


Face Ă  ce que certains appellent un Ă©chec des vaccins contre la COVID-19, le changement de paradigme commence Ă  s’imposer


Au point que l’OMS ce 11 janvier 2022 suggĂšre que : « il est peu probable qu’une stratĂ©gie de vaccination fondĂ©e sur une multiplication des doses de rappel du vaccin sous sa forme d’origine soit adaptĂ©e ou durable » 

Pour eux il vaudrait mieux vacciner tous les pays qui n’ont pas encore eu une premiĂšre dose, pour protĂ©ger des formes graves et limiter les mutations, et chercher des vaccins plus performants et notamment qui Ă©viteraient la transmission


L’agence europĂ©enne du mĂ©dicament va dans le mĂȘme sens. 

En effet, Marco Cavaleri, chef de la stratĂ©gie vaccinale de l’AEM (Agence EuropĂ©enne du MĂ©dicament), basĂ©e Ă  Amsterdam, a dĂ©clarĂ© aux journalistes du Parisien le 11 janvier 2022 : « Si nous avons une stratĂ©gie dans laquelle nous donnons des rappels tous les quatre mois, nous finirons par avoir potentiellement des problĂšmes de rĂ©ponse immunitaire ».

Alors attention de ne pas mal interprĂ©ter cette phrase sortie de son contexte
 Marco Cavaleri pense qu’un trop grand nombre de rappels rĂ©duirait l’efficacitĂ© de ces derniers
 un peu comme les droguĂ©s qui s’habituent au produit et doivent prendre des doses plus fortes pour avoir de l’effet


Ce haut responsable ne suggérait pas que les vaccins pourraient « surcharger » ou affaiblir le systÚme immunitaire.

Le docteur Cavaleri précise son propos dans Libération le 14 janvier 2022 :

« Il serait beaucoup mieux de commencer Ă  penser Ă  une administration de rappels plus espacĂ©e dans le temps. IdĂ©alement, si nous voulons Ă©voluer vers un scĂ©nario d’endĂ©micitĂ©, ces rappels devraient ĂȘtre synchronisĂ©s avec l’arrivĂ©e de la saison froide dans chacun des hĂ©misphĂšres, Ă  l’instar de ce que nous faisons pour le vaccin contre la grippe. Nous devrons donc maintenant rĂ©flĂ©chir Ă  la maniĂšre dont nous pouvons passer du contexte actuel de pandĂ©mie Ă  un contexte plus endĂ©mique dans lequel cette option serait souhaitable.»

b) De nombreux gouvernements changent de politique sanitaire

Depuis ces discours, de nombreux gouvernements commencent à modifier leur posture :

telle l’Espagne oĂč le gouvernement espagnol rĂ©flĂ©chit Ă  changer de mĂ©thode pour compter les cas de Covid-19. Il envisage de surveiller la maladie comme si c’Ă©tait une grippe ordinaire.

C’est le cas de l’Angleterre, oĂč le «Covid pass» ainsi que l’essentiel des mesures sanitaires ont Ă©tĂ© levĂ©s le 27 janvier dernier.

 Idem au Danemark, oĂč toutes les restrictions ont Ă©tĂ© abandonnĂ©es dĂšs le 1er fĂ©vrier, en raison d’une couverture vaccinale jugĂ©e suffisante, 

ainsi qu’en SuĂšde, oĂč un «retour Ă  la vie normale» s’est opĂ©rĂ© Ă  partir du 9 fĂ©vrier.

IsraĂ«l, enfin, vient Ă  son tour d’autoriser l’entrĂ©e dans les restaurants, cinĂ©mas et hĂŽtels sans prĂ©sentation du «passeport vert» – cet Ă©quivalent du pass vaccinal demeurant nĂ©cessaire dans les «évĂ©nements Ă  haut risque» (comme les fĂȘtes). Au sein du gouvernement israĂ©lien, des ministres s’étaient montrĂ©s franchement sceptiques quant au maintien du dispositif. Le ministre de la Justice avait ainsi indiquĂ©, le 29 janvier : «L’atteinte aux libertĂ©s et aux moyens de subsistance Ă©tait justifiĂ©e tant qu’il y avait un objectif clair et justifiable. Il n’y en a plus.»

De plus ils ont décidé de ralentir leur campagne sur la 4e dose et de la concentrer seulement sur les personnes les plus à risque


LevĂ©es des restrictions aussi pour la Suisse, l’Autriche, l’Allemagne et bien d’autres
  

c) En effet, ne serait-il pas temps de changer de stratégie de santé publique ?

PlutĂŽt qu’une stratĂ©gie du vaccin pour tous et de restrictions de libertĂ©s pour y parvenir, ne serait-il pas plus judicieux de concentrer nos efforts sur les personnes qui en ont vraiment besoin ?

Les personnes ùgées bien sûr, mais aussi celles avec des comorbidités : obésité, diabÚte, hypertension, greffes, cancer, SIDA, etc.

Ne serait-il pas temps de s’occuper des hîpitaux, vraiment, au lieu de continuer de fermer des lits
 ?

Plus de 5700 lits d’hĂŽpitaux fermĂ©s en 2020 en pleine pandĂ©mie !

(Alors que selon les Ă©tudes, c’est un des rares critĂšres qui aide Ă  gĂ©rer la crise)


Et pas uniquement des hÎpitaux, mais également de tout le systÚme de soin en France, de ne pas écarter la médecine de ville, les médecins et infirmiers libéraux, etc. qui sont souvent en premiÚre ligne.

Certains rĂ©torquent que le problĂšme est un manque de personnel et qu’il faut des annĂ©es pour former les gens
 c’est vrai ! Et en 2 ans on aurait dĂ©jĂ  pu augmenter les effectifs de nombreux aides-soignants !

De plus quand on est en guerre, comme le disait si bien notre président Emmanuel Macron dans son discours, face à une situation exceptionnelle on peut prendre des mesures exceptionnelles.

Sur le champ de bataille, le soldat de base peut devenir « infirmier » en 5 minutes, sous la direction d’un mĂ©decin. Les mĂ©decins s’adaptent et travaillent avec des soldats qui ne sont pas formĂ©s aux mĂ©tiers du soin comme le confirme le mĂ©decin en chef de l’HĂŽpital d’instruction des armĂ©es lors d’une simulation grandeur nature sur le camp de La Valbonne, du 4 au 7 juin 2018.  

Donc si on veut améliorer la situation dans les hÎpitaux la premiÚre chose est déjà de le choisir


Choisir l’hîpital en augmentant le nombre de lits, choisir la confiance, choisir de limiter les restrictions dans le temps


d) Une autre menace plus grande que la COVID-19

D’autant que lĂ , quelque part on a de la « chance » avec le COVID-19, c’est une maladie assez peu mortelle.

Pour les experts de l’OMS en 2020, le taux de lĂ©talitĂ© rĂ©el se situe entre 0,5 et 1 %.

Au sens strict, la mortalitĂ© d’un virus est calculĂ©e en rapportant le nombre de morts Ă  l’ensemble d’une population, qu’elle ait Ă©tĂ© infectĂ©e ou non. Or bien sĂ»r cet indicateur peut varier en fonction des caractĂ©ristiques de la population, des mesures prises (comme un confinement), etc.

Bien que peu d’informations scientifiques fiables soient actuellement disponibles, le taux de lĂ©talitĂ© du virus est Ă©valuĂ© entre 2 % et 3 %.

Que ferons-nous si on se retrouve avec un virus de type « ebola » sur les bras ? Beaucoup plus mortel ?

En effet, le taux de lĂ©talitĂ© moyen du virus Ebola est d’environ 50%. Au cours des flambĂ©es prĂ©cĂ©dentes, les taux sont allĂ©s de 25% Ă  90% !

On aura beau avoir vaccinĂ© 100% de la population contre la Covid-19 et l’avoir refait 15 fois avec des piqĂ»res de rappel, si on n’amĂ©liore pas le systĂšme de soin on se retrouvera toujours dans la panade dĂšs qu’un nouveau virus pointera le bout de son nez !

En pire !

Puisqu’on aura continuĂ© de dĂ©grader le systĂšme de soin et que la seule action de santĂ© publique aura Ă©tĂ© de stresser la population en imposant un dĂ©bat binaire qui monte les Français les uns contre les autres
  Et le stress ce n’est un facteur positif pour aucune maladie


Et malheureusement, un autre virus qui pourrait arriver ce n’est pas de la science-fiction


Selon un rapport de l’IPBES du 29 octobre 2020, rapport clĂ© sur la biodiversitĂ© et les pandĂ©mies rĂ©digĂ© par 22 experts de premier plan du monde entier : « Des pandĂ©mies futures vont apparaĂźtre plus souvent, se propageront plus rapidement, causeront plus de dommages Ă  l’économie mondiale et tueront plus de personnes que la COVID-19, Ă  moins que l’approche globale de la lutte contre les maladies infectieuses ne soit modifiĂ©e ».

L’OMS dĂ©clarait dĂšs 2003 que les annĂ©es 2020 Ă  2040 seraient l’ùre des pandĂ©mies.

En 2009 au sein du ComitĂ© Consultatif National d’ Éthique Français: les experts comme Gilles Boeuf parlaient dĂ©jĂ  de l’idĂ©e d’un virus venu de Chine qui va tout paralyser !

 

« Il n’y a pas de grand mystĂšre sur la cause de la pandĂ©mie de COVID-19, ou de toute autre pandĂ©mie moderne. Ce sont les mĂȘmes activitĂ©s humaines qui sont Ă  l’origine du changement climatique, de la perte de biodiversitĂ© et, de par leurs impacts sur notre environnement, du risque de pandĂ©mie. Les changements dans la maniĂšre dont nous utilisons les terres, l’expansion et l’intensification de l’agriculture, ainsi que le commerce, la production et la consommation non durables perturbent la nature et augmentent les contacts entre la faune sauvage, le bĂ©tail, les agents pathogĂšnes et les ĂȘtres humains. C’est un chemin qui conduit droit aux pandĂ©mies. » selon le Dr Peter Daszak, prĂ©sident de EcoHealth Alliance et de l’atelier d’IPBES.

En gros, la destruction de la forĂȘt, la surexploitation de la nature, l’élevage intensif, la pollution, le changement climatique, etc. font que la biodiversitĂ© diminue, il y a moins d’espĂšces diffĂ©rentes, ainsi les nouveaux virus se transmettent plus facilement d’une espĂšce Ă  l’autre
 et donc de l’animal vers l’Homme ! On parle de zoonose.

C’était connu, d’oĂč la « prophĂ©tie » de notre Premier ministre en 2018, Édouard Philippe.

Ce dernier expliquait dans l’émission « C Ă  vous » que lorsque l’on est au pouvoir, il peut nous ĂȘtre reprochĂ© a posteriori de ne pas s’ĂȘtre occupĂ© de choses importantes (comme prĂ©venir une pandĂ©mie) alors que l’on s’occupait des prioritĂ©s du moment.

La santĂ© n’était pas la prioritĂ© Ă  l’époque (en 2018 lors du reportage), il semblerait que ce ne soit toujours pas le cas


Car si le vaccin occupe tous les dĂ©bats, si le vaccin protĂšge une certaine partie de la population, il ne change en rien le problĂšme de fond ! Le pass vaccinal pour inciter Ă  la vaccination non plus


Il est fréquent qu'une chauve-souris transmette un virus à l'Homme. C'est une zoonose.

e) Mais est-ce si difficile de changer de paradigme ?

Est-il difficile de remettre en question une idĂ©e que l’on a dĂ©fendue avec ferveur ?

Peut-ĂȘtre y a-t-il une autre peur qui peut saisir certaines personnes vaccinĂ©es : et s’ils avaient fait tout ça pour rien ?

Et si le vaccin n’était pas la solution pour sortir de la crise alors qu’ils ont tellement militĂ© pour dire le contraire auprĂšs de leurs amis, familles, collĂšgues ? Perdraient-ils la face ? Seraient-ils ridicules ? N’a-t-on pas le droit de s’ĂȘtre trompĂ© et de le rĂ©aliser ?

Aprùs tout, la science c’est cela, se remettre en question sans cesse


On pensait que le vaccin serait l’arme qui nous sortirait de la crise. On constate que non. OK on s’est trompĂ©. Au suivant !  On cherche autre chose


Car « on peut discuter de tout sauf des chiffres » ! Ou au contraire, discutons de tout, mĂȘme des chiffres !

Réfléchissons, cherchons, agissons ensemble !

N’y avait-il pas de meilleure solution pour la santĂ© publique que le pass vaccinal ?

Laissez-moi des commentaires, mĂȘme si vous n’ĂȘtes pas d’accord avec ce que je dis, mais de façon argumentĂ©e et sourcĂ©e, pas juste un dĂ©fouloir Ă©motionnel contre les « anti-vax » ou contre les « pro-vax » , ce n’est vraiment pas le sujet de cet article


Il faut sortir de cette vision binaire, de cette vision manichĂ©enne oĂč l’on est soit pour les vaccins, soit contre les vaccins, soit pour le pass, soit contre le pass, soit pour la santĂ©, soit pour les libertĂ©s.

Car nous venons de le voir le pass sanitaire et le pass vaccinal, mĂȘme s’ils augmentent le taux de vaccination de quelques pourcents ne sont pas forcĂ©ment un bĂ©nĂ©fice pour la santĂ© publique. Ce n’est pas qu’une question de libertĂ©.

La santĂ© ne se dĂ©finit pas uniquement en « malade du COVID » ou « pas malade du COVID », elle revĂȘt des aspects BIOLOGIQUES, PSYCHOLOGIQUES et SOCIAUX.

Ainsi, les mesures prises jusqu’à prĂ©sent ont peut-ĂȘtre permis d’avoir plus de gens vaccinĂ©s, mais sans enrayer l’épidĂ©mie et avec un effet fortement dĂ©lĂ©tĂšre sur les aspects psychologiques et sociaux de la population ! Ce n’est pas un bilan positif !

Ni en termes de santé ni en termes de liberté !

Mais tout est fait pour vous mettre dans la confusion, et vous diriger vers l’ennemi dĂ©signé  les « non-vaccinĂ©s » !

Aussi peut-on se demander s’il n’y avait pas un autre objectif ?

Est-ce que ces mesures, au fond, n’avaient rien de sanitaires
 ?

Je ne sais pas,  je ne suis pas dans la tĂȘte de ceux qui les ont instaurĂ©s
 mais certains vont jusqu’à parler de complot


6) Complot ? Vous avez dit complot ?

Ainsi si le pass vaccinal n’a pas vraiment de raison scientifique, les raisons de son instauration sont plutĂŽt politiques, voire Ă©conomiques.

Non, je ne vais pas vous parler de complot, je ne sais pas s’il y a un complot ou s’il n’y en a pas
 je laisse l’enquĂȘte aux journalistes et aux policiers


D’ailleurs, c’est une des choses fascinantes avec les complots, c’est qu’on ne peut quasiment jamais dĂ©montrer avec certitude qu’ils existent ni qu’ils n’existent pas
 Ceux qui y croient ont l’impression d’ĂȘtre plus intelligents, car ils ont compris quelque chose que les autres n’ont pas compris, alors que ceux qui n’y croient pas ont l’impression d’ĂȘtre plus intelligents, car ils ont compris quelque chose que d’autres n’ont pas compris
 ce qui donne lieu Ă  des dĂ©bats interminables souvent passionnĂ©s, mais stĂ©riles


Bref, je ne vais pas vous parler de complot, mais seulement de faits


Et je vous rappelle que vous retrouverez en liens toutes les sources …

 

Pfizer est le principal acteur de la campagne vaccinale dans de nombreux pays. C’est une entreprise internationale implantĂ©e dans de nombreux pays. Pfizer, c’est aujourd’hui 74 % de parts de marchĂ© aux USA et 80 % dans l’Union europĂ©enne.

Ce n’est pas un complot, c’est un fait.

 

Pfizer, comme d’autres entreprises pharmacologiques, a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© condamnĂ©e par la justice plusieurs fois par le passĂ©,  notamment pour falsification de donnĂ©es et corruption de mĂ©decins et de membres gouvernementaux


Ce n’est pas un complot, c’est un fait.

Emmanuel Macron connaĂźt trĂšs bien le patron de Pfizer puisqu’ils ont dĂ©jĂ  travaillĂ© ensemble lorsqu’Emmanuel Macron Ă©tait banquier d’affaire, ils se sont fait gagner beaucoup d’argent mutuellement par le passĂ©. En 2012, Emmanuel Macron sera l’acteur principal du rachat de la division Nutrition de Pfizer par l’entreprise NestlĂ©, touchant une commission sur un deal Ă  11 milliards.

Ce n’est pas un complot, c’est un fait.

 

Ursula Von Der Leyen, prĂ©sidente de la comission europĂ©enne, responsable de l’achat  de 1,8 milliard de doses de vaccin par la CommunautĂ© EuropĂ©enne pour 35 Milliards d’euros, connaĂźt Ă©galement trĂšs bien le patron de Pfizer comme on peut le voir lors de la cĂ©rĂ©monie de  l’Atlantic Council en novembre dernier 
 et refuserait de transmettre leurs Ă©changes SMS, car « ils ont Ă©tĂ© effacĂ©s » 

Ce n’est pas un complot, c’est un fait.

De nombreux journalistes se contentent de relayer la parole gouvernementale pour ne pas semer le trouble, pour ne « fragiliser un consensus social », comme l’explique CĂ©line Pigalle, la patronne de BFM-TV.

Le 7 janvier dernier, l’un des plus grands journaux danois a prĂ©sentĂ© des excuses Ă  son lectorat, avouant avoir Ă©chouĂ© dans sa mission d’information, d’avoir Ă©tĂ© « absorbĂ©s de façon presque hypnotique » par les discours des autoritĂ©s pendant prĂšs de deux ans, et n’avoir pas fait preuve d’assez de vigilance.

Ce n’est pas un complot, c’est un fait.

Depuis longtemps Emmanuel Macron s’intĂ©resse au « nudge ». DĂšs mars 2020, Eric Singler, directeur gĂ©nĂ©ral de la sociĂ©tĂ© de sondage BVA, en charge de la BVA Nudge Unit qu’il a crĂ©Ă©e en 2013, un peu le « pape » du nudge en France, a Ă©tĂ© invitĂ© par le gouvernement Ă  participer Ă  la gestion de la crise du COVID-19.

Alors que la France est entrĂ©e dans une phase de vaccination intensive, le gouvernement semble, plus que jamais, miser sur ce type de techniques. En avril 2021, un appel d’offres de 800 000 euros a Ă©tĂ© lancé par le Service d’information du gouvernement pour la fourniture de prestations de conseils en Ă©conomie comportementale et la mise en place « d’experts seniors en nudge ». 

D’accord, mais c’est quoi le « Nudge » ?

En anglais cela veut dire « coup de coude », ce petit geste qu’on fait pour inciter quelqu’un Ă  faire attention Ă  ce qu’il va dire ou faire. En français on le traduirait plutĂŽt par « coup de pouce ». AppliquĂ© Ă  l’Ă©conomie, cela signifie une petite intervention dans notre environnement qui modifie les mĂ©canismes du choix, c’est-Ă -dire le comportement des gens, pour les influencer dans un sens qui correspondrait mieux Ă  leur propre intĂ©rĂȘt ou Ă  l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral.

Influencer le comportement des gens
 certains parleraient de manipulation


Et c’est pour cela que dans toutes les expĂ©rimentations menĂ©es, deux critĂšres sont essentiels, ceux-lĂ  mĂȘme pointĂ©s par les tenants de la thĂ©orie du nudge, Thaler et Sunstein :

  • le nudge doit ĂȘtre transparent(la personne Ă©ventuellement « nudgĂ©e » doit pouvoir savoir qu’elle l’est)
  • et il doit ĂȘtre pouvoir ĂȘtre contournĂ©(la personne peut choisir de ne pas faire comme il lui est indiquĂ©).

Mais vous ? Est-ce que vous saviez que le discours du prĂ©sident du 13 avril 2020 Ă©tait un exemple de Nudge
 en toute transparence ?

Aviez-vous le choix d’utiliser une autre application que « tous anti-covid » qui ne mentionne jamais sa fonction de « traçage », mais nous parle seulement de « protĂ©ger les autres » (un autre exemple de nudge) ?

Aviez-vous le choix lorsque le ministre Olivier VĂ©ran utilise l’émotion en nous parlant des personnes en rĂ©animation, ou lors des rendez-vous journaliers tĂ©lĂ©visĂ©s avec Olivier VĂ©ran ou JĂ©rĂŽme Salomon pour nous donner les chiffres de l’épidĂ©mie
 en suivant les conseils rĂ©digĂ©s dans une note de BVA Nudge Unit ?

Ce n’est pas un complot, c’est un fait.

La sociĂ©tĂ© de conseil Mc Kinsey, sociĂ©tĂ© internationale qui facture ses conseils auprĂšs des entreprises pharmaceutiques ET de nombreux gouvernements, a largement Ă©tĂ© impliquĂ©e dans la stratĂ©gie vaccinale face au COVID-19, malgrĂ© le potentiel conflit d’intĂ©rĂȘts.

D’ailleurs on a pu voir un des consultants de Mc Kinsey aux cĂŽtĂ©s d’Olivier VĂ©ran notre ministre de la santĂ© le 23 dĂ©cembre 2020.

Le Point révÚle  les tarifs de Mc Kinsey pour son aide dans la campagne de vaccination : 2 Millions par mois.

Le Sénat a auditionné Olivier Véran sur ses liens avec le cabinet Mc Kinsey.

Selon la sĂ©natrice et rapporteur de la commission, les donnĂ©es fournies par le ministĂšre de la SantĂ© « donnent quand mĂȘme le vertige, car elles dĂ©montrent une intervention massive de ces cabinets sur tous les points de la crise sanitaire et sur des missions qui nous semblaient relever de l’administration ».

« Il y a une dĂ©rive », dĂ©clare Éliane Assassi, sĂ©natrice, sur le recours aux cabinets de conseil.

Le problĂšme, outre les prix exorbitants de dĂ©penses faites avec l’argent public, vient du fait de savoir qui prend les dĂ©cisions : les Ă©lus « du peuple », ou les cabinets privĂ©s !

« Commission Attali, rĂ©daction du programme prĂ©sidentiel d’Emmanuel Macron, Ă©laboration de la stratĂ©gie vaccinale contre le Covid-19
 Comment le puissant cabinet de conseil amĂ©ricain accompagne le chef de l’État et intervient dans de nombreux dossiers sensibles. » c’est le sujet d’une enquĂȘte rĂ©alisĂ©e par un journaliste du Monde, dĂ©montrant que les liens sont Ă©troits et anciens


Ce n’est pas un complot, c’est un fait.

 

Le Conseil Constitutionnel, présidé par Laurent Fabius, a été saisi concernant le pass sanitaire et le pass vaccinal et a autorisé leur mise en place. On peut noter que Victor Fabius, fils du président du Conseil Constitutionnel, est directeur associé de McKinsey & Company, basé à Paris.

Ce n’est pas un complot, c’est un fait.

Également associĂ© pendant un moment du cabinet Mc Kinsey en Allemagne, on peut voir un certain David Von der Leyen, fils de la prĂ©sidente de la commission EuropĂ©enne.

Ce n’est pas un complot, c’est un fait.

Il existe donc des liens étroits entre politiciens et industrie pharmaceutique ainsi que des cabinets de conseil en stratégie.

Ces cabinets conseillent les gouvernements pour acheter des vaccins et conseillent en mĂȘme temps les industries pharmaceutiques pour vendre des vaccins


Est-ce que tout cela Ă  une importance dans la dĂ©cision de la stratĂ©gie vaccinale de la France et d’autres pays ? Y a-t-il des intĂ©rĂȘts financiers derriĂšre une apparente protection sanitaire ?

Je n’en sais rien
 mais je pense que l’on peut se poser des questions sans ĂȘtre taxĂ© de complotiste


 

Du cĂŽtĂ© des mĂ©decins ce n’est pas vraiment mieux puisqu’une Ă©tude de fĂ©vrier 2022 vient de rapporter que 83% des mĂ©decins leaders d’opinion (membres des conseils d’administration des associations mĂ©dicales professionnelles ayant publiĂ© des recommandations en 2018-2019, identifiĂ©s sur les sites internet des associations entre 2018 et 2020) ont reçu au moins un cadeau de l’industrie pharmaceutique.

Avec une moyenne de 3 700 € par personne et par an, la valeur totale des accords contractuels dĂ©clarĂ©s pour l’ensemble des mĂ©decins s’Ă©lĂšve Ă  125 M€.

Presque toutes les associations mĂ©dicales professionnelles (99 %) avaient au moins un mĂ©decin leader d’opinion dans leur conseil d’administration ayant un lien financier avec l’industrie, mais le montant variait considĂ©rablement d’une association Ă  l’autre.

Là aussi ce n’est pas un complot, c’est un fait


Dans une pĂ©riode oĂč toutes les thĂ©ories les plus farfelues circulent, il faudrait de la transparence et lĂ  malheureusement, c’est le grand flou !

Les mesures prises comme le passe sanitaire ou le passe vaccinal ne semblent pas rĂ©gler la crise sanitaire, mais juste servir d’écran de fumĂ©e pour d’autres raisons


De plus, mĂȘme si Olivier VĂ©ran nous annonce que le pass vaccinal se terminera sĂ»rement avant juillet 2022 comme c’était prĂ©vu, donc certainement un peu avant les Ă©lections prĂ©sidentielles pour nous remettre de bonne humeur, ce que nous confirme Gabriel Attal le porte-parole du gouvernement, pourquoi dans le mĂȘme temps le gouvernement rĂ©flĂ©chit-il Ă  « amĂ©liorer » le QR code en y intĂ©grant d’autres donnĂ©es comme une photo d’identité ?

IntĂ©grer la photo d’identitĂ© au Pass Vaccinal pourrait efficacement lutter contre la fraude


Pour une fois s’agit-il de prĂ©voyance, d’anticipation lorsqu’il s’agit de contrĂŽler les gens ? Alors que concernant la santĂ©, les provisions de masques, l’anticipation d’une Ă©pidĂ©mie, le nombre de lits et de personnels soignants dans les hĂŽpitaux, lĂ  il n’y avait rien ?

Comme je vous l’ai expliquĂ© tout au long de cet article, pour moi, si on se prĂ©occupe vraiment de la santĂ©, il y avait d’autres mesures Ă  prendre
 il est grand temps de s’occuper du systĂšme de soin en France.

Et vous qu’en pensez-vous ? Dites-le-moi en commentaire !

Le pass sanitaire puis le pass vaccinal non seulement sont une entrave aux libertĂ©s comme le rappelle la dĂ©fenseure des droits, mais en plus ils n’arrangent rien Ă  l’épidĂ©mie, mais au contraire ont un effet global nĂ©gatif sur la santĂ© publique et mettent une forte pression sur une partie de la population.

Tout ceci a une rĂ©percussion sur la santĂ© des non-vaccinĂ©s, indĂ©pendamment de la protection des vaccins, mais nous en reparlerons dans un prochain article si ça vous intĂ©resse


J’espĂšre que cet article vous aura plu, si c’est le cas ou si vous avez des questions n’hĂ©sitez pas Ă  me le dire en commentaire.

Je vous donne rendez-vous sur SantĂ© de Faire pour de prochains conseils santĂ© alors pour ĂȘtre sĂ»r de ne rien manquer pensez Ă  vous abonner Ă  mes mails privĂ©s ICI !

Vous pouvez retrouver la vidĂ©o correspondante Ă  l’article ICI :

SOURCES (non exhaustif, retrouvez les liens tout au long de l’article):

https://www.coreb.infectiologie.com/fr/alertes-infos/diaporama-pedagogique-coreb_-n.html

« La vaccination comme contrat social » Lars Korn et coll (2020)

« La résilience des pays au COVID-19 corrélée à la confiance » Timothy M. Lenton et coll (jan 2022)

« The French health pass holds lessons for mandatory COVID-19 vaccination » Jeremy K. Ward et coll. (jan 2022)

 

https://www.ouest-france.fr/bretagne/brest-29200/brest-le-chu-a-active-son-plan-hopital-en-tension-537572a2-5917-11ec-adfc-3597a34faeca

https://www.lamontagne.fr/clermont-ferrand-63000/actualites/contre-la-mort-de-lhopital-les-soignants-du-chu-de-clermont-ferrand-observent-une-minute-de-silence-chaque-vendredi-a-14-heures_14077596/

https://www.liberation.fr/checknews/covid-19-israel-est-il-alle-trop-vite-avec-la-quatrieme-dose-20220118_GHH24GQ5BFANHFFBQUWKQAJN4Q/

https://www.liberation.fr/checknews/le-groupe-pfizer-a-t-il-ete-condamne-par-le-passe-a-des-milliards-de-dollars-damendes-20220106_RP6Q4O5BKBFUBAGN2DI3SCYN3I/

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