Nous lâavons vu dans un prĂ©cĂ©dent article que je vous laisse dĂ©couvrir si vous ne lâavez pas dĂ©jĂ fait, les vaccins contre la COVID-19 sont dĂ©cevants.
Mais alors avec ces vaccins « moyens », qui empĂȘcheraient les formes graves, mais qui nâempĂȘchent pas la transmission, qui ne bloquent pas lâĂ©pidĂ©mie, quel est le but des mesures « sanitaires » mises en place et notamment du pass sanitaire et du pass vaccinal ?
Pourquoi met-on autant la pression sur les « non-vaccinĂ©s » ?Â
Car si on a bien lâimpression que la guerre est dĂ©clarĂ©e (comme nous lâa dit notre prĂ©sident Emmanuel Macron), lâest-elle contre le coronavirus, responsable de lâĂ©pidĂ©mie du COVID-19, ou contre les « non-vaccinĂ©s » ?
Que nous disent les Ă©tudes scientifiques sur les solutions qui devraient ĂȘtre apportĂ©es ?
Nây a-t-il pas dâautres possibilitĂ©s ?
Finalement, est-ce que le pass vaccinal a une utilitĂ© sanitaire, pour la santĂ©, ou bien ne sert-il que dâĂ©cran de fumĂ©e pour dâautres objectifs ?
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NB : Cet article sort un peu de ce que je fais dâhabitude sur SantĂ© de Faire, puisquâon va ĂȘtre moins dans le conseil santĂ©, mais plus dans une comprĂ©hension globale.
Au lieu de parler de santĂ© individuelle, nous allons parler aujourdâhui de santĂ© publique. Donc vos actions auront des implications plus indirectes que dâhabitudeâŠ
Il y a beaucoup de choses Ă dire, qui ont une rĂ©percussion sur votre santĂ©. Je pense que beaucoup dâentre vous feront le lien, mais sinon nous lâaborderons dans dâautres articles ultĂ©rieurs. Mais revenons Ă nos moutonsâŠ
Sommaire :
- 1 1) Le vaccin anti-COVID, une forme de contrat social.
- 2 2) Les motivations profondes des vaccinés et non-vaccinés contre la COVID-19.
- 3 3) Les mesures efficaces contre la COVID-19 selon la science.
- 4 4) Un pass pour inciter Ă la vaccination anti-COVID⊠oui, maisâŠ
- 5 5) Une sortie possible, dâautres mesures sanitaires face au COVID-19.
- 5.1 a) Des experts estiment quâil faut sortir du pass vaccinal
- 5.2 b) De nombreux gouvernements changent de politique sanitaire
- 5.3 c) En effet, ne serait-il pas temps de changer de stratégie de santé publique ?
- 5.4 d) Une autre menace plus grande que la COVID-19
- 5.5 e) Mais est-ce si difficile de changer de paradigme ?
- 6 6) Complot ? Vous avez dit complot ?
1) Le vaccin anti-COVID, une forme de contrat social.
a. Le vaccin pour protéger les autres, ne pas les contaminer.
Le passe sanitaire, puis le passe vaccinal ont été instaurés pour inciter les Français à la vaccination.
Le vaccin possÚde dans nos sociétés une aura de protection sociale !
 La plupart des vaccins protĂšgent Ă la fois l’individu vaccinĂ© et la sociĂ©tĂ© en rĂ©duisant la transmission des maladies infectieuses.Â
La personne vaccinĂ©e agit, vis-Ă -vis du reste de la population, comme une barriĂšre contre lâagent pathogĂšne, en interrompant la chaĂźne de transmission. Elles protĂšgent donc indirectement les personnes qui nâont pas reçu le vaccin.
On parle dâeffet « parapluie » de la vaccination.
Ainsi, afin d’Ă©liminer les maladies infectieuses, les individus doivent considĂ©rer le bien-ĂȘtre social au-delĂ du simple intĂ©rĂȘt personnel : en gĂ©nĂ©ral, on se vaccine pour soi ET surtout pour les autres.Â
La vaccination pose ainsi un contrat social implicite dans lequel les individus sont moralement obligĂ©s de se faire vacciner.Â
Dâailleurs une Ă©tude de 2020 a dĂ©montrĂ© que les personnes vaccinĂ©es sont plus gĂ©nĂ©reuses envers une autre personne vaccinĂ©e. Au contraire, si l’autre ne se vaccine pas et « viole le contrat social », la gĂ©nĂ©rositĂ© dĂ©cline.
Les individus rendent la pareille et rĂ©compensent ceux qui respectent le contrat et punissent ceux qui ne le font pas.Â
Le vaccin, grĂące Ă lâeffet « parapluie » constitue donc une sorte de contrat social, car il permet de protĂ©ger la sociĂ©tĂ© si on y adhĂšre⊠et câest vrai pour la plupart des vaccins !
MAIS nous lâavons vu dans le prĂ©cĂ©dent article sur lâefficacitĂ© des vaccins anti-COVID, dans le cas du COVID-19, contrairement Ă dâautres maladies comme la rougeole, le vaccin nâempĂȘche pas de transmettre le virus ! Donc dans le cas prĂ©sent, on se vaccine pour soi⊠et PAS pour les autres !
Ces vaccins anti-covid ne devraient donc pas tenir lieu de contrat social.
Dâailleurs mĂȘme le prĂ©sident du Conseil Scientifique,  Jean-François Delfraissy, principal conseillĂ© du gouvernement sur la question du COVID-19, confirmait le 8 dĂ©cembre 2021, lors de son audition par la commission des affaires sociales du SĂ©nat, que lâon peut transmettre le virus mĂȘme si on est vaccinĂ©.
De plus Ă propos du pass sanitaire, il affirmait quâil nâavait pas pour objectif de protĂ©ger la population :
 «Le pass a eu un rĂŽle majeur et je pense quâil continue Ă lâavoir pour pousser Ă la vaccination. Câest pour cela quâon lâavait recommandĂ© [âŠ] Est-ce que le pass protĂšge rĂ©ellement ? La rĂ©ponse est non. Il y a des limites, puisquâon peut ĂȘtre vaccinĂ© et ĂȘtre porteur du virus. […] ».
Mais le Conseil scientifique en parlait dĂ©jĂ dans un avis du 20 aoĂ»t, oĂč il estimait que «dans les conditions actuelles dâobtention du pass sanitaire, celui-ci ne saurait ĂȘtre Ă lui seul le garant de lâabsence de contamination entre les personnes qui se retrouvent dans un lieu oĂč celui-ci est exigĂ©, et ne doit pas ĂȘtre compris ni mis en Ćuvre comme une protection absolue contre la contamination».
Le passe vaccinal non plus !
Comme nous le rappelle une Ă©tude anglaise dâoctobre 2021, mĂȘme si tout le monde est vaccinĂ© dans un mĂȘme foyer, il reste 25% de chance de transmettre le virus.
Et ça, câĂ©tait avec Delta. Depuis Omicron qui est 5 Ă 8 fois plus contagieux⊠ câest pire !
Ainsi, si lâexĂ©cutif dĂ©fendait le pass sanitaire comme un outil de limitation des contaminations, le pass vaccinal est davantage justifiĂ© comme un moyen de limiter la survenue des cas graves et donc de limiter lâengorgement des hĂŽpitaux.
b. Le vaccin pour Ă©viter lâengorgement des hĂŽpitaux.
Pour certains, mĂȘme si le vaccin nâempĂȘche pas la transmission, il revĂȘt quand mĂȘme un aspect social contractuel, car si on ne se vaccine pas, on risque de remplir les hĂŽpitaux, au dĂ©triment des autres personnes qui en auraient besoin.
Au point quâYvon Le Flohic, mĂ©decin trĂšs actif sur les rĂ©seaux, a invitĂ©, sur Twitter, Ă changer de paradigme dans la maniĂšre de dĂ©fendre la vaccinationâ: «Il faut faire le deuil de la vaccination comme outil de maĂźtrise de la propagation et de lâincidence. Et insister sur le fait que les vaccins protĂšgent des formes graves, quâils protĂšgent notre systĂšme de soins.»
Câest ce que fait lâexĂ©cutif avec le pass vaccinal. Jean Castex le Premier ministre lâexpliquait clairement sur BFM TV :
 «Avec le nouveau variant omicron, on peut effectivement, mĂȘme en Ă©tant vaccinĂ©, contracter la maladie. Ă un moment donnĂ©, on a pu penser quâavoir un schĂ©ma vaccinal complet empĂȘchait la possibilitĂ© dâavoir la maladie. [âŠ] Mais le point central dans la lutte contre cette pandĂ©mie, câest de savoir si vous pouvez avoir une forme grave de la maladie, dâabord pour vous, et ensuite pour notre systĂšme hospitalier qui est dans une situation extrĂȘmement tendue, nos soignants qui sont fatiguĂ©s.»
Et câest lĂ que rĂ©side lâintĂ©rĂȘt du pass vaccinal, selon Ăric dâOrtenzioâ: en faisant pression sur les non-vaccinĂ©s pour quâils se fassent vacciner, «dâune part, on les protĂšge contre les formes graves de la maladie et, dâautre part, on empĂȘche un engorgement des hĂŽpitaux par les non-vaccinĂ©s». La pression sur les services de rĂ©animation se rĂ©duit, «et on permet Ă des malades qui ont dâautres pathologies de ne pas ĂȘtre dĂ©programmĂ©s sur des chirurgies ou des traitements». «Câest Ă la fois une protection individuelle et collective», conclut lâĂ©pidĂ©miologiste dans LibĂ©ration.
On retrouve bien cette idĂ©e de contrat social⊠on se vaccine pour les autresâŠ
Dâailleurs si on regarde les chiffres, cette publicitĂ© du gouvernement diffusĂ©e cet Ă©tĂ© nous le disait bien : « On peut discuter de tout sauf des chiffres. 8 personnes hospitalisĂ©es sur 10 ne sont pas vaccinĂ©es ».
Mais Ă la mĂȘme pĂ©riode, mi-aoĂ»t 2021, en IsraĂ«l, 60% des hospitalisĂ©s Ă©taient vaccinĂ©sâŠ
Et chronologiquement, IsraĂ«l est un pionnier en matiĂšre de vaccination anti-COVID, donc gĂ©nĂ©ralement ce quâil se passe lĂ -bas, se produit grosso modo de la mĂȘme façon dans les autres pays quelques mois plus tardâŠ
En effet :Â
En Allemagne, dĂ©but janvier, lâInstitut Robert-Koch  nous rapporte concernant les infections Ă Omicron, parmi les plus de 60 ans : 86,8% des personnes infectĂ©es sont vaccinĂ©es, dont 41,1% avec 3 doses !Â
En population gĂ©nĂ©rale on observe 76% de personnes vaccinĂ©es et quand mĂȘme infectĂ©es !
De la mĂȘme façon en Ăcosse, selon lâagence de santĂ© publique de ce pays (page 28 et suivantes de ce document), lâincidence des cas positifs pour les personnes vaccinĂ©es se rĂ©vĂšle, depuis la mi-dĂ©cembre, nettement supĂ©rieure Ă lâincidence pour les adultes non vaccinĂ©s. Ce phĂ©nomĂšne sâobserve aussi, dans une moindre mesure, concernant les hospitalisations.
c. Quelle est donc réellement la part de personnes vaccinées ou non dans les hÎpitaux en France ?
Si on regarde les chiffres officiels de la DREES, on remarque que la moitiĂ© des personnes hospitalisĂ©es sont vaccinĂ©esâŠ
Chaque semaine depuis juin 2021, la Drees (cellule statistique du ministĂšre de la SantĂ©) met en correspondance les informations remontĂ©es dans les trois bases de donnĂ©es dĂ©diĂ©es Ă la crise du Covid : les bases Vac-Si (vaccination de la population), Si-Vic (donnĂ©es hospitaliĂšres), et Si-Dep (rĂ©sultats des tests covid). Cet appariement permet notamment de dĂ©terminer le nombre de vaccinĂ©s et de non-vaccinĂ©s qui entre Ă lâhĂŽpital, en soins critiques, ou dĂ©pistĂ©s positifs.
En effet, entre le 20 décembre 2021 et le 16 janvier 2022, les personnes non vaccinées représentent :
- 16 % des personnes testées positives par RT-PCR et déclarant des symptÎmes,
- 39 % des personnes admises en hospitalisation conventionnelle (donc 61% de vaccinés hospitalisés),
- 54 % des entrées en soins critiques
- et 46 % des décÚs.
Donc comme en IsraĂ«l cet Ă©tĂ©, aujourdâhui 61% des personnes hospitalisĂ©es en France sont vaccinĂ©s !
Attention avec ces chiffres ! On pourrait croire en les regardant que les vaccins nâont aucun effet, ce nâest pas tout Ă fait vraiâŠ
Car les personnes non vaccinĂ©es ne reprĂ©sentent que 8% de la population globale. Si le vaccin nâavait aucun effet, on nâaurait que 8% dâhospitalisation⊠Il est mathĂ©matiquement presque normal de trouver plus de personnes vaccinĂ©es hospitalisĂ©es. Si on avait 100% de personnes vaccinĂ©es en population gĂ©nĂ©rale, on aurait 100% de personnes hospitalisĂ©es vaccinĂ©es !
Donc, dâaprĂšs ces donnĂ©es, il semblerait que le vaccin ait bien un effet protecteur, surtout chez les plus de 80 ans, mais par contre on voit bien que le vaccin nâempĂȘche pas lâengorgement des hĂŽpitaux puisque la majoritĂ© des gens hospitalisĂ©s sont vaccinĂ©s !
De plus, parmi ces personnes hospitalisĂ©es, la plupart sont ĂągĂ©es et/ou prĂ©sentent des comorbiditĂ©s, des facteurs qui diminuent lâefficacitĂ© du vaccin. Aussi il y a fort Ă parier quâune bonne portion des personnes non-vaccinĂ©es, seraient quand mĂȘme hospitalisĂ©es mĂȘme si elles Ă©taient vaccinĂ©es, de par leur fragilitĂ©.
Dâautant que parmi ces personnes hospitalisĂ©es, selon SantĂ© Publique France mi-janvier 2022, 20% sont lĂ pour dâautres raisons, mĂȘme si elles ont effectivement Ă©tĂ© testĂ©es positives au COVID.
Elles sont lĂ AVEC le COVID et non pas Ă CAUSE du COVID.
Et depuis le variant Omicron, ce chiffre semble ĂȘtre montĂ© Ă 26 % sur la semaine du 10 au 16 janvier.
Donc le vaccin apporte une certaine protection, mais nâempĂȘche pas lâengorgement des hĂŽpitaux !
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Ensuite, il faut noter que parmi ces 8% de personnes non vaccinĂ©es en France, certaines personnes voudraient se vacciner, mais nây ont tout simplement pas accĂšs, car trop ĂągĂ©es pour se dĂ©placer, vivant dans des dĂ©serts mĂ©dicaux, etc. Le pass vaccinal ne les aidera pas davantageâŠ
Jeremy Ward, chercheur Ă l’INSERM, ajoutait dans Le Parisien dĂ©but janvier que 40 % des non-vaccinĂ©s ne le sont pas « principalement par difficultĂ© d’accĂšs », et non par conviction.
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Sans oublier que les hĂŽpitaux et le systĂšme de soin français Ă©taient dĂ©jĂ sous tension avant la crise du COVID-19, comme nous lâexplique bien cet article de Breizh-info parut dĂ©but janvier 2022 et qui regroupe pas mois dâune vingtaine dâarticles parlant de la dĂ©solation Ă lâhĂŽpital avant 2019âŠ
Dâailleurs de nombreux hĂŽpitaux organisent une minute de silence chaque vendredi Ă 14h pour dĂ©noncer la « mort » de lâhĂŽpital.
Les hĂŽpitaux sont sous tension, mais la plupart rappellent que ce nâest pas Ă cause du COVID par exemple Ă BrestâŠ
Ou bien encore le 7 fĂ©vrier 2022 Ă Niort, oĂč les rĂ©animations sont pleines, mais il y a seulement 2 personnes pour le COVID-19 !
Aussi le pass vaccinal ne changerait certainement pas grand-chose sur la situation.
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Câest ce que nous explique bien le Dr GĂ©rald Kierzeck dans une interview sur Europe 1 : la crise est avant tout structurelle, car lâhĂŽpital est Ă lâos depuis 2015. Les dĂ©programmations ne sont pas dues au COVID. Mettre en cause le COVID ou pire, les non-vaccinĂ©s, câest se dĂ©douaner de toute responsabilitĂ© face au vrai problĂšme de la gestion hospitaliĂšre de ces derniĂšres annĂ©es.
En 20219, avant le COVID, le comitĂ© interhĂŽpitaux interurgence demandait 3 milliards pour sauver lâhĂŽpital, le gouvernement a rĂ©pondu quâil nây avait pas dâargent. Aujourdâhui pour les tests antigĂ©niques, les 3 milliards ont Ă©tĂ© dĂ©pensĂ©s en quelques semaines ⊠pour aucun rĂ©sultatâŠ
Ne prend-on pas le problĂšme Ă lâenvers ? Si on augmentait les capacitĂ©s de lâhĂŽpital, les non-vaccinĂ©s ne seraient pas hospitalisĂ©s « au dĂ©triment » des autres, mais « au mĂȘme titre que » les autres.
En voulant faire de la vaccination contre le COVID un contrat social qui impliquerait dâengorger les hĂŽpitaux sâil nâest pas rempli, on veut au final se tourner vers un modĂšle de la santĂ© basĂ© sur la responsabilitĂ© et non plus sur la solidaritĂ©. Une des valeurs françaises depuis longtemps.
De la mĂȘme façon, certains mĂ©decins comme Martin Hirsch interrogent sur le fait de faire payer les soins dâhospitalisation aux personnes non vaccinĂ©es, mĂȘme si elles payent dĂ©jĂ leurs cotisations sociales comme tout le monde…
Et en effet on peut se poser la question : veut-on détruire notre modÚle de sécurité sociale basé sur la solidarité pour aller vers un systÚme de responsabilité ?
Veut-on se rapprocher dâun modĂšle de mĂ©decine « au forfait », oĂč les soins dispensĂ©s dĂ©pendent avant tout de la taille de votre porte-monnaie ?
On en veut aux non-vaccinĂ©s parce quâon croit quâils pĂšsent sur les hĂŽpitaux (mais je vous ai montrĂ© que câest faux)⊠doit-en en vouloir aux fumeurs ? Ă ceux qui mangent dans les fast-foods ? Ă ceux qui ne font pas dâexercice physique ? Ă ceux qui participent Ă augmenter le stress ? Ă ceux qui conduisent une voiture et rejettent des gaz dâĂ©chappement dans lâair ? Ă ceux qui vont faire du ski et risque de se casser une jambe ? Ă tous ceux qui ne sont pas acteurs de leur santĂ©Â !
Au final trĂšs peu de personnes sont irrĂ©prochablesâŠ
Alors peut-ĂȘtre quâau-delĂ de ce contrat social, dâautres raisons alimentent ce ressentiment envers les non-vaccinĂ©sâŠ
Et dĂ©jĂ lorsque lâon voit lâanimositĂ© qui se dĂ©veloppe chez certains, on peut supposer des raisons Ă©motionnelles profondesâŠ
2) Les motivations profondes des vaccinés et non-vaccinés contre la COVID-19.
Disons quâil y a plusieurs types de gens vaccinĂ©s, certains le sont juste pour ne pas se retrouver coincĂ© et pourvoir aller au resto et se fichent un peu du reste⊠mais gĂ©nĂ©ralement ce nâest pas ceux-lĂ qui laissent des commentaires et militent sur le net et ailleurs !
Sinon vous avez les vaccinés qui ont peur :
- Peur de mourir du coronavirus, une chose invisible qui entre dans votre corps pour vous rendre malade et potentiellement vous détruire.
- Peur de perdre leurs libertĂ©s, leur art de vivre, Ă cause dâun autre confinement et des diffĂ©rentes mesures qui sont mises en place pour sortir de la pandĂ©mie.
De lâautre cĂŽtĂ©, il y a aussi diffĂ©rents types de non-vaccinĂ©s, certains parce quâils nâont pas le choix pour raisons mĂ©dicale (et ils nâont pas forcĂ©ment envie dâen parler Ă chaque fois quâon leur demande anodinement « tu es vaccinĂ© toi ? »), certains pour leurs croyances personnelles, dâautres par peurâŠÂ :
- Peur dâun vaccin, un produit sur lequel on a peu de recul et qui viendrait dans votre corps avec potentiellement des effets secondaires nocifs, voire mortels.
- Peur de perdre leurs libertĂ©s, car on leur impose la vaccination de maniĂšre dĂ©tournĂ©e, les mesures mises en place deviennent de plus en plus totalitaires et lâon ne sait pas jusquâoĂč cela iraâŠ
Donc dâun cĂŽtĂ© on a les vaccinĂ©s qui ont peur de mourir et peur de perdre leurs libertĂ©s tandis que de lâautre cĂŽtĂ© on a les non-vaccinĂ©s qui⊠ont peur de mourir et peur de perdre leurs libertĂ©sâŠ
Au final, vaccinĂ©s et non-vaccinĂ©s sont assez similaires⊠ils ont peur de mourir et peur de ne plus vivre comme avant⊠câest assez « humain » au final⊠Peut-ĂȘtre devraient-ils songer Ă se comprendre et sâentraider au lieu de se quereller âŠ
Donc finalement, sĂ©parer la population en 2 groupes, vaccinĂ©s et non-vaccinĂ©s, nâa que trĂšs peu de sensâŠ
Le pass vaccinal nâarrange pas la situation Ă ce sujetâŠ
Tout est fait pour nous mener vers ce dĂ©bat binaire, « pour ou contre les vaccins anti-COVID » alors que câest idiotâŠ
Pourquoi ?
Nous verrons quelques pistes tout Ă lâheure, mais en attendant voyons ce que nous disent les Ă©tudes sur les mesures qui ont eu les meilleurs rĂ©sultats dans la gestion de la crise du COVID-19 ? Â
3) Les mesures efficaces contre la COVID-19 selon la science.
Une Ă©tude de janvier 2022 vient de rapporter que les pays qui ont le mieux rĂ©ussi face Ă la crise COVID-19 sont les pays oĂč rĂšgne une forte confiance mutuelle !
Cela est probablement dĂ» au fait que les comportements essentiels pour arrĂȘter la propagation du COVID-19, tels que le port de masque et la distanciation sociale, dĂ©pendent de la confiance mutuelle pour ĂȘtre efficaces.
Tous les pays oĂč plus de 40 % des rĂ©pondants ont convenu quâ« on peut faire confiance Ă la plupart des gens » ont atteint une rĂ©duction effective des nouveaux cas et des dĂ©cĂšs en 2020. Mais la confiance mutuelle n’est qu’un facteur parmi d’autres en jeu.
En regardant Ă travers les pays, les chercheurs n’ont trouvĂ© aucune corrĂ©lation significative entre la confiance dans le gouvernement et le succĂšs Ă faire baisser les cas et les dĂ©cĂšs.Â
(Et quand on sait que 2/3 des Français se sont abstenus de voter aux derniĂšres Ă©lections, tant mieux pour nous, car sinon on Ă©tait mal barrĂ©âŠ)
Les scientifiques constatent également que la richesse et les soins de santé publique aident, mais faiblement, et moins que la confiance mutuelle.
Seul le nombre de lits d’hĂŽpitaux (pour 1000) montre une faible corrĂ©lation positive significative.
Un autre Ă©lĂ©ment qui a aussi montrĂ© son efficacitĂ© face Ă la crise est la capacitĂ© dâadaptation de mesures de rigueur (confinement, couvre-feu, restrictions, etc.).
Ainsi, dĂ©ployer des mesures strictes de maniĂšre dĂ©cisive lorsqu’une vague Ă©pidĂ©mique Ă©clate est bĂ©nĂ©fique. Cependant, les gouvernements qui maintiennent un contexte plus Ă©levĂ© et une rigueur globale (moyenne) ont tendance Ă se rĂ©tablir plus lentement et ont tendance Ă ĂȘtre moins efficaces pour rĂ©duire les cas et les dĂ©cĂšs.
La confiance mutuelle est efficace face à la crise. Mais la rigueur qui dure longtemps, une rigueur moyenne ou une rigueur de fond, diminue cette confiance⊠ce qui peut aider à expliquer pourquoi les gouvernements avec une plus grande rigueur sont moins efficaces pour réduire les cas et les décÚs de COVID-19, car ils ont tendance à refléter des sociétés moins confiantes.
La confiance et la rigueur adaptative sont systĂ©matiquement retenues comme les facteurs bĂ©nĂ©fiques les plus significatifs, suivis des lits d’hĂŽpitaux, et pas du tout la richesse du pays, le PIB/habitant.
Selon lâĂ©tude, la confiance mutuelle a des effets plus significatifs que toutes les dimensions culturelles de Hofstede : distance hiĂ©rarchique (l’attente des moins puissants que le pouvoir soit distribuĂ© de maniĂšre inĂ©gale), individualisme, Ă©vitement de l’incertitude, masculinitĂ©, orientation Ă long terme (pragmatisme et prĂ©paration de l’avenir) et indulgence.
Bien sĂ»r, la confiance ne remplace pas une approche technique de la lutte contre les Ă©pidĂ©mies, mais c’est un complĂ©ment prĂ©cieux.
Ainsi, le professeur Lenton, un des responsables de lâĂ©tude, a dĂ©clarĂ©:
«BĂątir la confiance au sein des communautĂ©s âŠÂ » Peut-ĂȘtre faudrait-il y rĂ©flĂ©chir avant de vouloir diviser et emmerder les non-vaccinĂ©sâŠ
(Oui câest Ă la mode en ce momentâŠ)
Et tout ce que je vous dis nâa rien Ă voir avec un programme politique, câest vraiment une Ă©tude scientifique portant sur la gestion de la crise par diffĂ©rents pays !
Le pass vaccinal nâamĂ©liore pas la confiance mutuelle, constitue une mesure restrictive moyenne de longue durĂ©e et nâaugmente pas le nombre de lits dans les hĂŽpitauxâŠ
Alors à quoi sert-il ?
4) Un pass pour inciter Ă la vaccination anti-COVID⊠oui, maisâŠ
Résumons ce que nous avons appris depuis le début de cet article ou dans le précédent :
- Les vaccins semblent diminuer les formes graves du COVID-19
- Les vaccins contre la COVID-19 nâempĂȘchent pas la transmission du virus et ne stoppent pas lâĂ©pidĂ©mie
- Vacciner les 8% de Français qui ne le sont pas encore ne changera pas grand-chose sinon rien sur la pression hospitaliÚre.
- La confiance mutuelle, des restrictions adaptatives qui ne durent pas longtemps, et un plus grand nombre de lits dâhĂŽpital par habitant, sont gage de rĂ©ussite face Ă la crise Ă©pidĂ©mique.
DÚs lors, à quoi servent le pass sanitaire et le pass vaccinal ?
Observons cette Ă©tude parue dans Nature en janvier 2022, qui analyse les effets de lâinstauration du pass sanitaire au mois dâaoĂ»t 2021.
Les chercheurs constatent quâen effet, le pass sanitaire a eu pour effet dâaugmenter le nombre de vaccinĂ©s dans toutes les franges de la population⊠sauf les plus fragiles !
Les plus de 80 ans et les plus dĂ©munies et/ou isolĂ©s nâont vu que trĂšs peu dâaugmentation du nombre de vaccinĂ©s⊠alors que câest souvent les plus Ă risqueâŠ
Autre effet dĂ©lĂ©tĂšre du pass sanitaire, il a augmentĂ© le manque de confiance dans les vaccins, qui est passĂ© de 44% Ă 61% avec lâinstauration du pass !
Sans oublier que lâinstauration du pass sanitaire a probablement crĂ©Ă© un effet nocebo accru Ă lâĂ©gard des vaccins, puisque la part des personnes se plaignant dâeffets secondaires suite au vaccin a augmentĂ©, de 34% avant, Ă 57% aprĂšs lâinstauration du pass sanitaire.
Au final, selon les chercheurs, des mesures telles que le pass sanitaire, le pass vaccinal ou la vaccination obligatoire peuvent en effet augmenter le taux de vaccination, mais sans rĂ©soudre le problĂšme pour les personnes les plus fragiles, et surtout vont politiser davantage la vaccination et renforcer la mĂ©fiance Ă l’Ă©gard des vaccins.
Les deux pass sont avant tout des outils dâincitation Ă la vaccination, reflet dâune stratĂ©gie basĂ©e sur le « tout-vaccinal ».
(Alors que le Conseil Constitutionnel avait expressĂ©ment dit quâil ne fallait pas pousser Ă la vaccination⊠mais câest un autre dĂ©bat)
Depuis lâinstauration du pass vaccinal par contre, le nombre de vaccinations nâa que trĂšs peu changé⊠finalement ce pass vaccinal nâaura eu pour le moment que peu de rĂ©ussiteâŠ
Câest ce que nous rapporte de nombreux centres de vaccination, comme Ă FrĂ©jus dans un reportage de BFM TV, ou bien dans la communautĂ© dâagglomĂ©ration Plaine VallĂ©e oĂč le coordinateur du centre, Michel Baux nous explique sur Sud Radio que malgrĂ© la perte du pass pour de nombreuses personnes si elles ne font pas leur 3e dose, il nây a pas dâafflux massif dans les centres de vaccination.
Martin Blachier commente de la mĂȘme façon les courbes des chiffres issus de « CovidTracker » : « le pass vaccinal câest un Ă©chec, en tous cas en termes dâeffet sur la vaccination. Les objectifs qui avaient Ă©tĂ© faits sur les doses de rappel ne sont absolument pas atteints [âŠ] les vaccinations nâont jamais Ă©tĂ© sur une dynamique aussi faible. »
Alors faut-il persister dans ce sens ?
Nây a-t-il pas dâautres possibilitĂ©s plus efficaces scientifiquement pour sortir de la crise du COVID ?
Avant de vous donner des éléments de réponse, je vous laisse me donner votre avis dans les commentaires !
5) Une sortie possible, dâautres mesures sanitaires face au COVID-19.
a) Des experts estiment quâil faut sortir du pass vaccinal
De nombreux experts pensent que le passe vaccinal nâest pas la solution face au COVID-19 : le Dr GĂ©rald Kierzek, le Dr Alice Desbiolles, lâĂ©pidĂ©miologiste Martin Blachier, le Pr Peyromaure, le controversĂ© Didier Raoult,  le Pr Ăric Caumes  et tant dâautres ! Qui ne sont pourtant ni « antivax » ni complotistesâŠ
Face Ă ce que certains appellent un Ă©chec des vaccins contre la COVID-19, le changement de paradigme commence Ă sâimposerâŠ
Au point que lâOMS ce 11 janvier 2022 suggĂšre que : « il est peu probable quâune stratĂ©gie de vaccination fondĂ©e sur une multiplication des doses de rappel du vaccin sous sa forme dâorigine soit adaptĂ©e ou durable »âŠ
Pour eux il vaudrait mieux vacciner tous les pays qui nâont pas encore eu une premiĂšre dose, pour protĂ©ger des formes graves et limiter les mutations, et chercher des vaccins plus performants et notamment qui Ă©viteraient la transmissionâŠ
L’agence europĂ©enne du mĂ©dicament va dans le mĂȘme sens.Â
En effet, Marco Cavaleri, chef de la stratĂ©gie vaccinale de lâAEM (Agence EuropĂ©enne du MĂ©dicament), basĂ©e Ă Amsterdam, a dĂ©clarĂ© aux journalistes du Parisien le 11 janvier 2022 : « Si nous avons une stratĂ©gie dans laquelle nous donnons des rappels tous les quatre mois, nous finirons par avoir potentiellement des problĂšmes de rĂ©ponse immunitaire ».
Alors attention de ne pas mal interprĂ©ter cette phrase sortie de son contexte⊠Marco Cavaleri pense quâun trop grand nombre de rappels rĂ©duirait lâefficacitĂ© de ces derniers⊠un peu comme les droguĂ©s qui sâhabituent au produit et doivent prendre des doses plus fortes pour avoir de lâeffetâŠ
Ce haut responsable ne suggérait pas que les vaccins pourraient « surcharger » ou affaiblir le systÚme immunitaire.
Le docteur Cavaleri précise son propos dans Libération le 14 janvier 2022 :
« Il serait beaucoup mieux de commencer Ă penser Ă une administration de rappels plus espacĂ©e dans le temps. IdĂ©alement, si nous voulons Ă©voluer vers un scĂ©nario dâendĂ©micitĂ©, ces rappels devraient ĂȘtre synchronisĂ©s avec lâarrivĂ©e de la saison froide dans chacun des hĂ©misphĂšres, Ă lâinstar de ce que nous faisons pour le vaccin contre la grippe. Nous devrons donc maintenant rĂ©flĂ©chir Ă la maniĂšre dont nous pouvons passer du contexte actuel de pandĂ©mie Ă un contexte plus endĂ©mique dans lequel cette option serait souhaitable.»
b) De nombreux gouvernements changent de politique sanitaire
Depuis ces discours, de nombreux gouvernements commencent à modifier leur posture :
telle lâEspagne oĂč le gouvernement espagnol rĂ©flĂ©chit Ă changer de mĂ©thode pour compter les cas de Covid-19. Il envisage de surveiller la maladie comme si c’Ă©tait une grippe ordinaire.
Câest le cas de lâAngleterre, oĂč le «Covid pass» ainsi que lâessentiel des mesures sanitaires ont Ă©tĂ© levĂ©s le 27 janvier dernier.
 Idem au Danemark, oĂč toutes les restrictions ont Ă©tĂ© abandonnĂ©es dĂšs le 1er fĂ©vrier, en raison dâune couverture vaccinale jugĂ©e suffisante,Â
ainsi quâen SuĂšde, oĂč un «retour Ă la vie normale» sâest opĂ©rĂ© Ă partir du 9 fĂ©vrier.
IsraĂ«l, enfin, vient Ă son tour dâautoriser lâentrĂ©e dans les restaurants, cinĂ©mas et hĂŽtels sans prĂ©sentation du «passeport vert» â cet Ă©quivalent du pass vaccinal demeurant nĂ©cessaire dans les «évĂ©nements Ă haut risque» (comme les fĂȘtes). Au sein du gouvernement israĂ©lien, des ministres sâĂ©taient montrĂ©s franchement sceptiques quant au maintien du dispositif. Le ministre de la Justice avait ainsi indiquĂ©, le 29 janvierâ: «Lâatteinte aux libertĂ©s et aux moyens de subsistance Ă©tait justifiĂ©e tant quâil y avait un objectif clair et justifiable. Il nây en a plus.»
De plus ils ont dĂ©cidĂ© de ralentir leur campagne sur la 4e dose et de la concentrer seulement sur les personnes les plus Ă risqueâŠ
LevĂ©es des restrictions aussi pour la Suisse, lâAutriche, lâAllemagne et bien dâautres⊠Â
c) En effet, ne serait-il pas temps de changer de stratégie de santé publique ?
PlutĂŽt quâune stratĂ©gie du vaccin pour tous et de restrictions de libertĂ©s pour y parvenir, ne serait-il pas plus judicieux de concentrer nos efforts sur les personnes qui en ont vraiment besoin ?
Les personnes ùgées bien sûr, mais aussi celles avec des comorbidités : obésité, diabÚte, hypertension, greffes, cancer, SIDA, etc.
Ne serait-il pas temps de sâoccuper des hĂŽpitaux, vraiment, au lieu de continuer de fermer des litsâŠÂ ?
Plus de 5700 lits dâhĂŽpitaux fermĂ©s en 2020 en pleine pandĂ©mie !
(Alors que selon les Ă©tudes, câest un des rares critĂšres qui aide Ă gĂ©rer la crise)âŠ
Et pas uniquement des hÎpitaux, mais également de tout le systÚme de soin en France, de ne pas écarter la médecine de ville, les médecins et infirmiers libéraux, etc. qui sont souvent en premiÚre ligne.
Certains rĂ©torquent que le problĂšme est un manque de personnel et quâil faut des annĂ©es pour former les gens⊠câest vrai ! Et en 2 ans on aurait dĂ©jĂ pu augmenter les effectifs de nombreux aides-soignants !
De plus quand on est en guerre, comme le disait si bien notre président Emmanuel Macron dans son discours, face à une situation exceptionnelle on peut prendre des mesures exceptionnelles.
Sur le champ de bataille, le soldat de base peut devenir « infirmier » en 5 minutes, sous la direction dâun mĂ©decin. Les mĂ©decins sâadaptent et travaillent avec des soldats qui ne sont pas formĂ©s aux mĂ©tiers du soin comme le confirme le mĂ©decin en chef de lâHĂŽpital dâinstruction des armĂ©es lors dâune simulation grandeur nature sur le camp de La Valbonne, du 4 au 7 juin 2018. Â
Donc si on veut amĂ©liorer la situation dans les hĂŽpitaux la premiĂšre chose est dĂ©jĂ de le choisirâŠ
Choisir lâhĂŽpital en augmentant le nombre de lits, choisir la confiance, choisir de limiter les restrictions dans le tempsâŠ
d) Une autre menace plus grande que la COVID-19
Dâautant que lĂ , quelque part on a de la « chance » avec le COVID-19, câest une maladie assez peu mortelle.
Pour les experts de lâOMS en 2020, le taux de lĂ©talitĂ© rĂ©el se situe entre 0,5 et 1 %.
Au sens strict, la mortalitĂ© dâun virus est calculĂ©e en rapportant le nombre de morts Ă lâensemble dâune population, quâelle ait Ă©tĂ© infectĂ©e ou non. Or bien sĂ»r cet indicateur peut varier en fonction des caractĂ©ristiques de la population, des mesures prises (comme un confinement), etc.
Bien que peu d’informations scientifiques fiables soient actuellement disponibles, le taux de lĂ©talitĂ© du virus est Ă©valuĂ© entre 2 % et 3 %.
Que ferons-nous si on se retrouve avec un virus de type « ebola » sur les bras ? Beaucoup plus mortel ?
En effet, le taux de lĂ©talitĂ© moyen du virus Ebola est dâenviron 50%. Au cours des flambĂ©es prĂ©cĂ©dentes, les taux sont allĂ©s de 25% Ă 90% !
On aura beau avoir vaccinĂ© 100% de la population contre la Covid-19 et lâavoir refait 15 fois avec des piqĂ»res de rappel, si on nâamĂ©liore pas le systĂšme de soin on se retrouvera toujours dans la panade dĂšs quâun nouveau virus pointera le bout de son nez !
En pire !
Puisquâon aura continuĂ© de dĂ©grader le systĂšme de soin et que la seule action de santĂ© publique aura Ă©tĂ© de stresser la population en imposant un dĂ©bat binaire qui monte les Français les uns contre les autresâŠÂ Et le stress ce nâest un facteur positif pour aucune maladieâŠ
Et malheureusement, un autre virus qui pourrait arriver ce nâest pas de la science-fictionâŠ
Selon un rapport de lâIPBES du 29 octobre 2020, rapport clĂ© sur la biodiversitĂ© et les pandĂ©mies rĂ©digĂ© par 22 experts de premier plan du monde entier : « Des pandĂ©mies futures vont apparaĂźtre plus souvent, se propageront plus rapidement, causeront plus de dommages Ă lâĂ©conomie mondiale et tueront plus de personnes que la COVID-19, Ă moins que lâapproche globale de la lutte contre les maladies infectieuses ne soit modifiĂ©e ».
LâOMS dĂ©clarait dĂšs 2003 que les annĂ©es 2020 Ă 2040 seraient lâĂšre des pandĂ©mies.
En 2009 au sein du ComitĂ© Consultatif National dâ Ăthique Français: les experts comme Gilles Boeuf parlaient dĂ©jĂ de lâidĂ©e dâun virus venu de Chine qui va tout paralyser !
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« Il nây a pas de grand mystĂšre sur la cause de la pandĂ©mie de COVID-19, ou de toute autre pandĂ©mie moderne. Ce sont les mĂȘmes activitĂ©s humaines qui sont Ă lâorigine du changement climatique, de la perte de biodiversitĂ© et, de par leurs impacts sur notre environnement, du risque de pandĂ©mie. Les changements dans la maniĂšre dont nous utilisons les terres, lâexpansion et lâintensification de lâagriculture, ainsi que le commerce, la production et la consommation non durables perturbent la nature et augmentent les contacts entre la faune sauvage, le bĂ©tail, les agents pathogĂšnes et les ĂȘtres humains. Câest un chemin qui conduit droit aux pandĂ©mies. » selon le Dr Peter Daszak, prĂ©sident de EcoHealth Alliance et de lâatelier dâIPBES.
En gros, la destruction de la forĂȘt, la surexploitation de la nature, lâĂ©levage intensif, la pollution, le changement climatique, etc. font que la biodiversitĂ© diminue, il y a moins dâespĂšces diffĂ©rentes, ainsi les nouveaux virus se transmettent plus facilement dâune espĂšce Ă lâautre⊠et donc de lâanimal vers lâHomme ! On parle de zoonose.
CâĂ©tait connu, dâoĂč la « prophĂ©tie » de notre Premier ministre en 2018, Ădouard Philippe.
Ce dernier expliquait dans lâĂ©mission « C Ă vous » que lorsque lâon est au pouvoir, il peut nous ĂȘtre reprochĂ© a posteriori de ne pas sâĂȘtre occupĂ© de choses importantes (comme prĂ©venir une pandĂ©mie) alors que lâon sâoccupait des prioritĂ©s du moment.
La santĂ© nâĂ©tait pas la prioritĂ© Ă lâĂ©poque (en 2018 lors du reportage), il semblerait que ce ne soit toujours pas le casâŠ
Car si le vaccin occupe tous les dĂ©bats, si le vaccin protĂšge une certaine partie de la population, il ne change en rien le problĂšme de fond ! Le pass vaccinal pour inciter Ă la vaccination non plusâŠ
e) Mais est-ce si difficile de changer de paradigme ?
Est-il difficile de remettre en question une idĂ©e que lâon a dĂ©fendue avec ferveur ?
Peut-ĂȘtre y a-t-il une autre peur qui peut saisir certaines personnes vaccinĂ©es : et sâils avaient fait tout ça pour rien ?
Et si le vaccin nâĂ©tait pas la solution pour sortir de la crise alors quâils ont tellement militĂ© pour dire le contraire auprĂšs de leurs amis, familles, collĂšgues ? Perdraient-ils la face ? Seraient-ils ridicules ? Nâa-t-on pas le droit de sâĂȘtre trompĂ© et de le rĂ©aliser ?
AprĂšs tout, la science câest cela, se remettre en question sans cesseâŠ
On pensait que le vaccin serait lâarme qui nous sortirait de la crise. On constate que non. OK on sâest trompĂ©. Au suivant !  On cherche autre choseâŠ
Car « on peut discuter de tout sauf des chiffres » ! Ou au contraire, discutons de tout, mĂȘme des chiffres !
Réfléchissons, cherchons, agissons ensemble !
Nây avait-il pas de meilleure solution pour la santĂ© publique que le pass vaccinal ?
Laissez-moi des commentaires, mĂȘme si vous nâĂȘtes pas dâaccord avec ce que je dis, mais de façon argumentĂ©e et sourcĂ©e, pas juste un dĂ©fouloir Ă©motionnel contre les « anti-vax » ou contre les « pro-vax » , ce nâest vraiment pas le sujet de cet articleâŠ
Il faut sortir de cette vision binaire, de cette vision manichĂ©enne oĂč lâon est soit pour les vaccins, soit contre les vaccins, soit pour le pass, soit contre le pass, soit pour la santĂ©, soit pour les libertĂ©s.
Car nous venons de le voir le pass sanitaire et le pass vaccinal, mĂȘme sâils augmentent le taux de vaccination de quelques pourcents ne sont pas forcĂ©ment un bĂ©nĂ©fice pour la santĂ© publique. Ce nâest pas quâune question de libertĂ©.
La santĂ© ne se dĂ©finit pas uniquement en « malade du COVID » ou « pas malade du COVID », elle revĂȘt des aspects BIOLOGIQUES, PSYCHOLOGIQUES et SOCIAUX.
Ainsi, les mesures prises jusquâĂ prĂ©sent ont peut-ĂȘtre permis dâavoir plus de gens vaccinĂ©s, mais sans enrayer lâĂ©pidĂ©mie et avec un effet fortement dĂ©lĂ©tĂšre sur les aspects psychologiques et sociaux de la population ! Ce nâest pas un bilan positif !
Ni en termes de santé ni en termes de liberté !
Mais tout est fait pour vous mettre dans la confusion, et vous diriger vers lâennemi dĂ©signé⊠les « non-vaccinĂ©s » !
Aussi peut-on se demander sâil nây avait pas un autre objectif ?
Est-ce que ces mesures, au fond, nâavaient rien de sanitairesâŠÂ ?
Je ne sais pas,  je ne suis pas dans la tĂȘte de ceux qui les ont instaurĂ©s⊠mais certains vont jusquâĂ parler de complotâŠ
6) Complot ? Vous avez dit complot ?
Ainsi si le pass vaccinal nâa pas vraiment de raison scientifique, les raisons de son instauration sont plutĂŽt politiques, voire Ă©conomiques.
Non, je ne vais pas vous parler de complot, je ne sais pas sâil y a un complot ou sâil nây en a pas⊠je laisse lâenquĂȘte aux journalistes et aux policiersâŠ
Dâailleurs, câest une des choses fascinantes avec les complots, câest quâon ne peut quasiment jamais dĂ©montrer avec certitude quâils existent ni quâils nâexistent pas⊠Ceux qui y croient ont lâimpression dâĂȘtre plus intelligents, car ils ont compris quelque chose que les autres nâont pas compris, alors que ceux qui nây croient pas ont lâimpression dâĂȘtre plus intelligents, car ils ont compris quelque chose que dâautres nâont pas compris⊠ce qui donne lieu Ă des dĂ©bats interminables souvent passionnĂ©s, mais stĂ©rilesâŠ
Bref, je ne vais pas vous parler de complot, mais seulement de faitsâŠ
Et je vous rappelle que vous retrouverez en liens toutes les sources …
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Pfizer est le principal acteur de la campagne vaccinale dans de nombreux pays. Câest une entreprise internationale implantĂ©e dans de nombreux pays. Pfizer, c’est aujourd’hui 74 % de parts de marchĂ© aux USA et 80 % dans l’Union europĂ©enne.
Ce nâest pas un complot, câest un fait.
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Pfizer, comme dâautres entreprises pharmacologiques, a dĂ©jĂ Ă©tĂ© condamnĂ©e par la justice plusieurs fois par le passĂ©,  notamment pour falsification de donnĂ©es et corruption de mĂ©decins et de membres gouvernementauxâŠ
Ce nâest pas un complot, câest un fait.
Emmanuel Macron connaĂźt trĂšs bien le patron de Pfizer puisquâils ont dĂ©jĂ travaillĂ© ensemble lorsquâEmmanuel Macron Ă©tait banquier dâaffaire, ils se sont fait gagner beaucoup dâargent mutuellement par le passĂ©. En 2012, Emmanuel Macron sera lâacteur principal du rachat de la division Nutrition de Pfizer par lâentreprise NestlĂ©, touchant une commission sur un deal Ă 11 milliards.
Ce nâest pas un complot, câest un fait.
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Ursula Von Der Leyen, prĂ©sidente de la comission europĂ©enne, responsable de lâachat de 1,8 milliard de doses de vaccin par la CommunautĂ© EuropĂ©enne pour 35 Milliards dâeuros, connaĂźt Ă©galement trĂšs bien le patron de Pfizer comme on peut le voir lors de la cĂ©rĂ©monie de  lâAtlantic Council en novembre dernier ⊠et refuserait de transmettre leurs Ă©changes SMS, car « ils ont Ă©tĂ© effacĂ©s »âŠ
Ce nâest pas un complot, câest un fait.
De nombreux journalistes se contentent de relayer la parole gouvernementale pour ne pas semer le trouble, pour ne « fragiliser un consensus social », comme lâexplique CĂ©line Pigalle, la patronne de BFM-TV.
Le 7 janvier dernier, l’un des plus grands journaux danois a prĂ©sentĂ© des excuses Ă son lectorat, avouant avoir Ă©chouĂ© dans sa mission dâinformation, dâavoir Ă©tĂ© « absorbĂ©s de façon presque hypnotique » par les discours des autoritĂ©s pendant prĂšs de deux ans, et n’avoir pas fait preuve d’assez de vigilance.
Ce nâest pas un complot, câest un fait.
Depuis longtemps Emmanuel Macron sâintĂ©resse au « nudge ». DĂšs mars 2020, Eric Singler, directeur gĂ©nĂ©ral de la sociĂ©tĂ© de sondage BVA, en charge de la BVA Nudge Unit quâil a crĂ©Ă©e en 2013, un peu le « pape » du nudge en France, a Ă©tĂ© invitĂ© par le gouvernement Ă participer Ă la gestion de la crise du COVID-19.
Alors que la France est entrĂ©e dans une phase de vaccination intensive, le gouvernement semble, plus que jamais, miser sur ce type de techniques. En avril 2021, un appel dâoffres de 800 000 euros a Ă©tĂ© lancĂ©Â par le Service dâinformation du gouvernement pour la fourniture de prestations de conseils en Ă©conomie comportementale et la mise en place « dâexperts seniors en nudge ».Â
Dâaccord, mais câest quoi le « Nudge » ?
En anglais cela veut dire « coup de coude », ce petit geste qu’on fait pour inciter quelqu’un Ă faire attention Ă ce qu’il va dire ou faire. En français on le traduirait plutĂŽt par « coup de pouce ». AppliquĂ© Ă l’Ă©conomie, cela signifie une petite intervention dans notre environnement qui modifie les mĂ©canismes du choix, c’est-Ă -dire le comportement des gens, pour les influencer dans un sens qui correspondrait mieux Ă leur propre intĂ©rĂȘt ou Ă lâintĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral.
Influencer le comportement des gens⊠certains parleraient de manipulationâŠ
Et c’est pour cela que dans toutes les expĂ©rimentations menĂ©es, deux critĂšres sont essentiels, ceux-lĂ mĂȘme pointĂ©s par les tenants de la thĂ©orie du nudge, Thaler et Sunstein :
- le nudge doit ĂȘtre transparent(la personne Ă©ventuellement « nudgĂ©e » doit pouvoir savoir qu’elle l’est)
- et il doit ĂȘtre pouvoir ĂȘtre contournĂ©(la personne peut choisir de ne pas faire comme il lui est indiquĂ©).
Mais vous ? Est-ce que vous saviez que le discours du président du 13 avril 2020 était un exemple de Nudge⊠en toute transparence ?
Aviez-vous le choix dâutiliser une autre application que « tous anti-covid » qui ne mentionne jamais sa fonction de « traçage », mais nous parle seulement de « protĂ©ger les autres » (un autre exemple de nudge) ?
Aviez-vous le choix lorsque le ministre Olivier VĂ©ran utilise lâĂ©motion en nous parlant des personnes en rĂ©animation, ou lors des rendez-vous journaliers tĂ©lĂ©visĂ©s avec Olivier VĂ©ran ou JĂ©rĂŽme Salomon pour nous donner les chiffres de lâĂ©pidĂ©mie⊠en suivant les conseils rĂ©digĂ©s dans une note de BVA Nudge Unit ?
Ce nâest pas un complot, câest un fait.
La sociĂ©tĂ© de conseil Mc Kinsey, sociĂ©tĂ© internationale qui facture ses conseils auprĂšs des entreprises pharmaceutiques ET de nombreux gouvernements, a largement Ă©tĂ© impliquĂ©e dans la stratĂ©gie vaccinale face au COVID-19, malgrĂ© le potentiel conflit dâintĂ©rĂȘts.
Dâailleurs on a pu voir un des consultants de Mc Kinsey aux cĂŽtĂ©s dâOlivier VĂ©ran notre ministre de la santĂ© le 23 dĂ©cembre 2020.
Le Point révÚle les tarifs de Mc Kinsey pour son aide dans la campagne de vaccination : 2 Millions par mois.
Le Sénat a auditionné Olivier Véran sur ses liens avec le cabinet Mc Kinsey.
Selon la sĂ©natrice et rapporteur de la commission, les donnĂ©es fournies par le ministĂšre de la SantĂ© « donnent quand mĂȘme le vertige, car elles dĂ©montrent une intervention massive de ces cabinets sur tous les points de la crise sanitaire et sur des missions qui nous semblaient relever de lâadministration ».
« Il y a une dĂ©rive », dĂ©clare Ăliane Assassi, sĂ©natrice, sur le recours aux cabinets de conseil.
Le problĂšme, outre les prix exorbitants de dĂ©penses faites avec lâargent public, vient du fait de savoir qui prend les dĂ©cisions : les Ă©lus « du peuple », ou les cabinets privĂ©s !
« Commission Attali, rĂ©daction du programme prĂ©sidentiel dâEmmanuel Macron, Ă©laboration de la stratĂ©gie vaccinale contre le Covid-19⊠Comment le puissant cabinet de conseil amĂ©ricain accompagne le chef de lâĂtat et intervient dans de nombreux dossiers sensibles. » câest le sujet dâune enquĂȘte rĂ©alisĂ©e par un journaliste du Monde, dĂ©montrant que les liens sont Ă©troits et anciensâŠ
Ce nâest pas un complot, câest un fait.
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Le Conseil Constitutionnel, présidé par Laurent Fabius, a été saisi concernant le pass sanitaire et le pass vaccinal et a autorisé leur mise en place. On peut noter que Victor Fabius, fils du président du Conseil Constitutionnel, est directeur associé de McKinsey & Company, basé à Paris.
Ce nâest pas un complot, câest un fait.
Ăgalement associĂ© pendant un moment du cabinet Mc Kinsey en Allemagne, on peut voir un certain David Von der Leyen, fils de la prĂ©sidente de la commission EuropĂ©enne.
Ce nâest pas un complot, câest un fait.
Il existe donc des liens étroits entre politiciens et industrie pharmaceutique ainsi que des cabinets de conseil en stratégie.
Ces cabinets conseillent les gouvernements pour acheter des vaccins et conseillent en mĂȘme temps les industries pharmaceutiques pour vendre des vaccinsâŠ
Est-ce que tout cela Ă une importance dans la dĂ©cision de la stratĂ©gie vaccinale de la France et dâautres pays ? Y a-t-il des intĂ©rĂȘts financiers derriĂšre une apparente protection sanitaire ?
Je nâen sais rien⊠mais je pense que lâon peut se poser des questions sans ĂȘtre taxĂ© de complotisteâŠ
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Du cĂŽtĂ© des mĂ©decins ce nâest pas vraiment mieux puisquâune Ă©tude de fĂ©vrier 2022 vient de rapporter que 83% des mĂ©decins leaders d’opinion (membres des conseils d’administration des associations mĂ©dicales professionnelles ayant publiĂ© des recommandations en 2018-2019, identifiĂ©s sur les sites internet des associations entre 2018 et 2020) ont reçu au moins un cadeau de lâindustrie pharmaceutique.
Avec une moyenne de 3 700 ⏠par personne et par an, la valeur totale des accords contractuels dĂ©clarĂ©s pour l’ensemble des mĂ©decins s’Ă©lĂšve Ă 125 MâŹ.
Presque toutes les associations mĂ©dicales professionnelles (99 %) avaient au moins un mĂ©decin leader dâopinion dans leur conseil d’administration ayant un lien financier avec l’industrie, mais le montant variait considĂ©rablement d’une association Ă l’autre.
LĂ aussi ce nâest pas un complot, câest un faitâŠ
Dans une pĂ©riode oĂč toutes les thĂ©ories les plus farfelues circulent, il faudrait de la transparence et lĂ malheureusement, câest le grand flou !
Les mesures prises comme le passe sanitaire ou le passe vaccinal ne semblent pas rĂ©gler la crise sanitaire, mais juste servir dâĂ©cran de fumĂ©e pour dâautres raisonsâŠ
De plus, mĂȘme si Olivier VĂ©ran nous annonce que le pass vaccinal se terminera sĂ»rement avant juillet 2022 comme câĂ©tait prĂ©vu, donc certainement un peu avant les Ă©lections prĂ©sidentielles pour nous remettre de bonne humeur, ce que nous confirme Gabriel Attal le porte-parole du gouvernement, pourquoi dans le mĂȘme temps le gouvernement rĂ©flĂ©chit-il à « amĂ©liorer » le QR code en y intĂ©grant dâautres donnĂ©es comme une photo dâidentitĂ©Â ?
IntĂ©grer la photo dâidentitĂ© au Pass Vaccinal pourrait efficacement lutter contre la fraudeâŠ
Pour une fois sâagit-il de prĂ©voyance, dâanticipation lorsquâil sâagit de contrĂŽler les gens ? Alors que concernant la santĂ©, les provisions de masques, lâanticipation dâune Ă©pidĂ©mie, le nombre de lits et de personnels soignants dans les hĂŽpitaux, lĂ il nây avait rien ?
Comme je vous lâai expliquĂ© tout au long de cet article, pour moi, si on se prĂ©occupe vraiment de la santĂ©, il y avait dâautres mesures Ă prendre⊠il est grand temps de sâoccuper du systĂšme de soin en France.
Et vous quâen pensez-vous ? Dites-le-moi en commentaire !
Le pass sanitaire puis le pass vaccinal non seulement sont une entrave aux libertĂ©s comme le rappelle la dĂ©fenseure des droits, mais en plus ils nâarrangent rien Ă lâĂ©pidĂ©mie, mais au contraire ont un effet global nĂ©gatif sur la santĂ© publique et mettent une forte pression sur une partie de la population.
Tout ceci a une rĂ©percussion sur la santĂ© des non-vaccinĂ©s, indĂ©pendamment de la protection des vaccins, mais nous en reparlerons dans un prochain article si ça vous intĂ©resseâŠ
JâespĂšre que cet article vous aura plu, si câest le cas ou si vous avez des questions nâhĂ©sitez pas Ă me le dire en commentaire.
Je vous donne rendez-vous sur SantĂ© de Faire pour de prochains conseils santĂ© alors pour ĂȘtre sĂ»r de ne rien manquer pensez Ă vous abonner Ă mes mails privĂ©s ICI !
Vous pouvez retrouver la vidĂ©o correspondante Ă lâarticle ICI :
SOURCESÂ (non exhaustif, retrouvez les liens tout au long de lâarticle):
https://www.coreb.infectiologie.com/fr/alertes-infos/diaporama-pedagogique-coreb_-n.html
« La vaccination comme contrat social » Lars Korn et coll (2020)
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